Chapitre 14

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"La douleur m'anéantit"

Ce matin est un autre jour où je me réveille le cœur lourd. Cette histoire avec elle m'a laissé un gout amer sur l'amour, je ne sais pas si je pourrais à nouveau tomber amoureux ou même si j'en aurais l'occasion, néanmoins en ce moment, c'est la dernière chose que je souhaite, laisser mon cœur sans bouclier à la personne qui pourrait me froisser.

Entendant une sonnerie sur ma droite, mon regard se dirige vers mon téléphone posé sur la table nuit. Je me penche pour le prendre et répond à l'appel.

- Oui... Allô. Reprenais-je en m'éclaircissant la voix.

- Bonjour, êtes-vous bien Adam Lefèvre.

- Oui, c'est bien moi, que voulez-vous ?

- j'appelle de la maison d'édition " Les adeptes". Nous venons de lire votre livre et il nous a plus.

- Vous êtes sérieux ?

- Je le suis, Nous aimerions publier votre écrit et le faire découvrir à d'autres lecteurs passionnés.

- Je n'en ait pas les mots. C'est incroyable.

- Je suis content que l'idée vous plaise. Pourrions-nous nous rencontrer afin d'en parler ?

- Oui bien sûr, on peut se retrouver quand ?

- Le vendredi de cette semaine, si cela vous convient ?

- Oui, je suis libre ce jour-là. J'ai hâte.

- Bien, disons-nous à ce vendredi, passé une bonne journée.

- Vous de même. Au revoir.

Waw, je n'arrive pas à y croire, c'est invraisemblable. Je n'ai pas rêvé, j'espère. Je me pince les joues afin d'être sûr que je ne délire pas. "Aie" j'y suis allé un peu fort, mais non, ce n'est pas une hallucination. J'ai enfin une chance d'être publié.

J'ai enfin retrouvé le sourire après cette semaine de floue. Je peux enfin respirer grâce à ma passion, me levant de mon lit pour allumer mon ordinateur, je cherche mon roman et c'est là que je tilte enfin. Ce livre, je l'ai écrit en pensant à elle, la fille que j'aimais. Comment est-ce que j'ai pu oublier. Le sourire qui s'était dessiné sur mon visage a disparu et à laisser place un visage triste. Tout me ramène à elle.

C'est indéniable, elle a marqué ma vie au fer rouge.

Essayant de ne plus y penser, je descends dans ma cuisine me chercher quelque chose à me mettre sous la dent, depuis peu, je n'ai plus d'appétit, mais il faut que je reprenne des forces afin de pouvoir vivre mon rêve. Il faut que j'arrête de penser à elle et que je reprenne ma vie.

J'ouvre le frigo et n'y trouve rien d'autre que des bouteilles d'eau, peut-être dans les placards, toujours rien à part du pain rasie et une boite de conserve périmé il y a trois jours. Merde il n'y rien d'autre que trois pommes qui commencent à brunir, j'en prends une me mettant dans la tête qu'il faut que j'aille faire mes courses. Je remonte dans ma chambre pour consulter mon portable. Il est déjà 13h, j'irai à 15h, pour l'instant, je vais ranger ma chambre et l'aérer pour éviter d'avoir des problèmes respiratoires avec toute cette humidité.

Je commence par aller vers la fenêtre et l'ouvre en grand suivi des volets. Quand soudain, je me prends une rafale de vent en pleine face, ça fait longtemps que je n'ai rien ressenti sur mon visage desséché, ça fait du bien. Inconsciemment mon regard se tourne vers la maison voisine, ses fenêtres sont fermées, elle qui a l'habitude de toujours les laisser ouvertes, elle ne doit pas être chez elle. Ça fait plusieurs jours que je ne l'ai pas vu, elle a surement tourné la page, je devrais en faire de même.

Chassant son visage de mes pensées, je me mets à ramasser tout ce qui traîne sur le sol, et fais mon ménage.

Après plusieurs heures de rangement, j'ai enfin fini de ranger mon chez-moi, ce n'est pas vraiment digne des magazines, mais ça en vaut la peine. Je prends mon téléphone et vérifie l'heure "16h40" j'ai mis plus de temps que prévu, il faut que je me dépêche de me changer et je sors en direction du magasin le plus proche.

Arrivé là-bas, je prends un cadi et commence à déambuler dans les rayons pour faire mes provisions, quand brusquement un cadi rentre dans le mien.

-Je suis désolé, je ne regardais pas où j'allais. Dis-je en levant les yeux sur la personne.

Au moment où nos regards se sont croisés, un frisson parcourt le long de ma colonne vertébrale pour me laisser sans voix. Elle est là, devant moi, aussi belle que notre premier jour.

- Salut. Me dit-elle avec sa voix qui m'avait tant bercé auparavant.

Essayant de rester de marbre et de ne pas me ridiculiser autant qu'elle m'a humilié. Je lui adresse la parole le plus froidement possible afin de la dissuader de continuer de se montrer devant moi.

- Je suis désolé, mais je suis occupé. Au revoir.

- Non attend ! Elle me dit en me rattrapant par le bras.

- j'aimerais te parler d'une chose importante, mais puisque tu es occupé aujourd'hui, on pourrait se voir vendredis ? Continua-t-elle.

- Je ne suis pas disponible pour toi durant le reste de ma vie. Lui répondis-je d'un ton qui se veut sec.

- Je peux comprendre que tu m'en veux après ce que je t'ai fait...

-Au moins, tu le sais ! Je rétorque en la coupant dans ses excuses.

-On pourrait éviter de se donner en spectacle au supermarché s'il te plaît.

- Tu l'as dit toi-même, nos chemins se séparent ici. Prend soin de toi.

Je commence à partir sous son regard triste quand je l'entends crier.

- Je t'attendrai vendredis à l'endroit de notre premier rendez-vous, s'il le faut je t'attendrai toute la journée Adam !

N'y faisant pas attention, je me dirige vers la caisse, paye et retourne chez moi.

Ressassant mainte et maintes fois notre altercation tout le long du trajet, je n'ai même pas remarqué que j'avais franchi ma porte d'entrée. J'entre dans la cuisine et commence à ranger mes courses. Je pense que j'ai était désagréable envers elle, je commence à m'en vouloir, ce qui ne devrait pas être le cas, c'est elle qui m'a fait du mal, je n'ai rien demandé alors pourquoi m'a-t-elle fait souffrir ?

Mélanie, dire son prénom s'avère être une torture, comment je vais faire pour l'oublier, le fait de l'avoir revu me complique la tâche, comment peut-elle penser que je viendrai la trouver ce vendredi au lieu de notre premier vrai rendez-vous, au parc d'attractions, j'ai mieux à faire que d'aller anéantir ce qu'il reste de mon cœur.

C'est décidé, je n'irai pas !

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Qu'en pensez-vous ?

Devrait-il y aller ?

Ou ce ne sera qu'une perte de temps ?

Devrait-il lui laisser une chance de s'expliquer ?

On verra ça au prochain chapitre !

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Et une étoile pour égayer vos nuits !

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