"Les yeux dans les yeux, elle fut la première à flancher. Ses prunelles se refermèrent, et la seconde d'après, elle n'était plus qu'une courbe complètement plate et un bruit sonores long et inarrêtable."
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« I know, you're trying to rest on my shoulder but you can't stand on your own two feet »
Les pieds allongeaient sur la table basse succédant le divan, la tête enfouie dans quelques coussins et mon regard dérivant inlassablement sur mon feed d'actualité Instagram.
Depuis quelques jours, ma routine était telle. Me lever vers 11h, manger, traîner sur mon cellulaire, manger, retourner me coucher.
Je n'avais pas une vie palpitante, j'en étais consciente, et malheureusement, cela ne me plaisait pas.
J'avais envie de bouger, de faire quelque chose de ma vie, être dynamique. Seulement, lorsque quelques de mes nombreuses pulsions prenait le dessus sur ma raison, mon état de santé lamentable me raisonnait.
Le tuyau permettant de faire passer l'oxygène dans mon être ne m'avais pas quitté depuis maintenant 2 ans.
Mon seul est unique divertissement était mon petit ami Tom.
Dire que je l'aimais serait un euphémismes, je lui donnerai ma vie sans problème, or, si vous avais eu la malchance de devoir un jour ressentir cette sensation, être dépendant malgré sois à quelqu'un est sûrement là chose là plus rabaissante qu'il pourra vous arrivez.
Dieu merci, je vais mieux depuis quelques mois, mais croyez moi, devoir attendre son compagnon pour manger car il vous ai impossible de ne serait que songer à l'idée de se lever de son matelas, c'est tout sauf brillant.
Tom était avachit de la même façon que moi à l'opposée du canapé. Il vagabondait également sur son téléphone, tapotant sur celui ci, il se retenait de rire en pinçant légèrement ses lèvres entres elles, je pouvais en déduire qu'il parlait sûrement sur son groupe composé de Jacob, Harrison et lui même.
Je soufflais, pour la cinquième fois en trente minutes.
- J'ai envie de pleurer. Je lâchais.
Les sourcils froncés, Le brun leva le regard, entrechoquant le sien au mien. Il se redressait, se retrouvant toute de suite bien plus proche de moi. Son petit air paniqué me fait quelque peu sourire intérieurement mais la sensation de vide m'habitant repris vite le dessus.
- Quoi, pourquoi ? Y a quelques chose qui va pas ? T'as mal ? Tu veux que je te conduise à l'hôpital ? Je-
- Tom, je le stoppais dans sa stupeur et attrapais sa main tentant essayant de le calmer comme je le pouvais. Je vais bien, enfin je crois. J'ai mal nulle part, je me sens pas bizarre, j'ai juste envie de pleurer sans aucune raison particulière.
Il avais l'air embêté et je regrettais instantanément d'avoir fait part de mes sentiments.
- Oublies c'est ri-
- Nan, je vais te donner une bonne raison de pleurer Darling. Il embrassait le bout de mon nez et se levait rapidement par la suite.
- Ta phrase est super bizarre . Je répondais, souriant un peu.
Il ricanait, allumait la télé, puis se dirigeait vers l'application avec laquelle il me bassinait depuis des mois : Disney+.
Il s'affalait sur le canapé pour la deuxième fois de la journée, mais cette fois ci, il décolla légèrement mon dos et se faufila entre celui ci et le dossier du divan. Calant ses bras autour autour de ma taille, sa tête posée sur le creux de mon épaule, le regard rivé sur la télé cherchant désespérément ce qu'il avait visiblement déjà trouvé dans son esprit, me laissant lever les yeux puis sourire niaisement.
Je pouffais en voyant le film que lançait mon brun. Même s'il m'en avais parlé des dizaines de fois, honte à moi, je n'avais jamais eu l'occasion de le regarder. J'étais heureuse de le faire pour la première fois dans ses bras.
Le film commençait, faisant apparaître à l'écran le visage du jeune mexicain et de sa famille.
Je reniflais une dernière fois quand le générique signifiant la fin des 1h45 de film qui venaient de ce dérouler s'afficha.
Le visage de Tom se tournait vers le mien et je l'aidais alors en me retournant comme je le pouvais de son côté.
Il essuyais de ses pouces les dernières larmes ayant couler lors du visionnage de l'œuvre.
- Je déteste te voir pleurer, ironique, puisque ses yeux étaient eux aussi humides et certaines larmes s'étaient échappés, t'es mille fois plus belle quand tu souris.
- Et si j'ai pas envie de sourire ?
- Penses à moi.
Mes lèvres s'étiraient à l'entente de sa conneries et il pris un air fier.
- Tu vois, ça marche.
J'hochais la tête, il avais raison. Comment ne pas sourire en pensant à lui ?
- Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime, Y/n.
- À moi de choisir le film. Je me levais précipitamment sans donner attention au maux de tête du à mon effort physique trop intense.
J'attrapais le dvd traînant dans le meuble supportant la télévision, rentrais le disque dans le lecteur et retournais m'affaler sur Tom.
J'avais déjà entendu dire « Je tuerai pour son sourire », qu'est ce que c'est ridicule, tuer pour un sourire, y a pas plus stupide. Mais son odeur, son regard, ses mains, sa voix, son sourire, ah... son sourire...
