The Family Business : Supernatural

CHAPITRE TRENTE-QUATRE

Dean

— Castiel ! Ce serait trop te demander de bouger ton cul, à la fin ? m'énervé-je d'une voix plus forte.
— Je suis là, Dean.
Je me retourne précipitamment, et fais face à Castiel qui fronce les sourcils.
— Te voilà ! marmonné-je en fronçant les sourcils. J'ai cru que tu ne viendrais jamais !
— Je suis désolé. J'étais retenu. Je cherchais Zachary.
Castiel fronce les sourcils, et je devine qu'il regarde Alexandra.
— Que lui est-il arrivé ?
— Je me suis fait attaqué par un démon qui se faisait passer pour mon patron. Il n'a pas aimé voir les Winchester. Il était vraiment en colère, parce qu'ils contrecarreraient les plans de Lucifer, explique Alex en grimaçant de douleur.
— Tu peux la soigner, s'il te plaît ? Je n'ai pas envie que ce qui s'est passé il y a six mois, se reproduise.
Castiel soupire et s'approche d'Alexandra avant de s'agenouiller devant elle.
— Je dois avouer que j'ai vraiment de la chance de connaître un ange, sourit faiblement Alex.
— Je dois reconnaître qu'entre toi et les Winchester, vous soigner est un travail à temps plein.
Il pose ses deux doigts sur son front, et reprend plus de couleur. Je soupire de soulagement en voyant qu'elle a une meilleure mine. Elle se redresse en souriant.
— Je te remercie, Castiel.
— Je t'en prie.
Il se lève en soupirant et se tourne vers moi. Il semble inquiet.
— Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi l'a-t-il poignardé, alors qu'elle a conclue un marché avec Crowley. Il l'aurait trahie, tu penses ?
— Non, il n'est pas responsable ! intervient Alex. Ce démon bossait pour Lucifer.
Elle soupire en se redressant, et fronce les sourcils.
— Et il a prit mon sang pour libérer Lucifer. Ce qui veut dire...
— Qu'on est dans la merde, terminé-je.
— Tu penses qu'on devrait partir ?
Je tourne la tête vers mon frère qui semble aussi inquiet que Castiel.
— Je pense que c'est plus judicieux ! répond alors Alex.
Je tourne les yeux vers elle, surprit qu'elle prenne cette décision. Je pensais qu'elle en avant finie avec la Chasse. Je ne pensais pas qu'elle déciderait de nous accompagner.
— C'est obligé ! explique-t-elle. Je ne veux pas que mes deux amis se retrouvent impliqués dans cette histoire. Et aussi longtemps que je resterais dans les parages, ils seront en danger par ma faute. Alors le mieux, c'est que je vous accompagne.
— Tu en es sûre ? m'inquiété-je en m'approchant d'elle.
Elle m'adresse un sourire rassurant.
— Oui, Dean. J'en suis certaine. Mais avant de partir, j'aimerai leur dire. Je ne veux pas partir une nouvelle fois, sans prévenir.
Je me tourne vers mon frère qui soupire en acquiesçant. Après tout, nous pouvons au moins faire ça pour elle, puisqu'elle accepte sans que l'on insiste, pour partir loin de cette ville.
— D'accord... soupiré-je. Ils terminent les cours à quelle heure ?
— Aux alentours de dix-neuf heures. Ils restent au bahut pour réviser à la bibliothèque.
— Alors nous attendrons. Je pense qu'il n'est pas prudent de rester ici, d'autant plus quand on pense qu'après l'attaque de Zachary hier, aucun voisin n'est venu alors qu'il y a eu du bordel ici.
— Ça c'est à cause de Zachary, répond Castiel. Il s'est arrangé pour que personne n'entende. Même moi, je n'avais rien entendu.
Génial ! Nous n'en avions pas assez de Lucifer, il fallait qu'un trou du cul avec des ailes, vienne nous emmerder.
— Quelle chance... ! marmonné-je. Alex, tu devrais aller te changer, si tu ne veux pas inquiéter tes amis. Si tu n'y vois aucun inconvénients, nous allons partir plus tôt, au cas où ils quittent la bibliothèque plus tôt.
— Pendant ce temps, je vais rassembler nos affaires ! se dévoue Sam. Alex, y a-t-il quelque chose que tu veux emporter avec toi ?
Elle tourne les yeux vers lui, avant de faire le tour de l'appartement du regard. Je vois bien qu'elle semble hésitante. Et dans un certain sens, je la comprends. Je le serais aussi, si je devais tout quitter du jour au lendemain. Je l'ai déjà vécu avec Lisa, lorsqu'il a fallu mes laisser tomber.
— Non, laisse tomber. Je vais simplement prendre mes vêtements.
Elle soupire et s'éloigne de nous pour aller dans sa chambre. Elle en sort quelques minutes plus tard avec des vêtements propres, et va dans la salle de bain. Je me tourne vers mon frère en soupirant. Lui aussi n'est pas rassuré pour elle.