12- Glace à l'eau

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En trois semaines, Arvin m'a prouvé sa sincérité et j'ai fini par lui pardonner complétement sa petite fuite. Il n'est pas le même quand on est que les deux.

Il est doux, attentionné et très, très tactile. C'est comme s'il ne pouvait pas, ne pas me toucher. Au point que c'est moi qui lui demande d'arrêter ou alors de vraiment aller me toucher là où c'est intéressant.

Tu sais, si tu ne peux pas garder tes mains pour toi, tu peux aussi bien me toucher vraiment la poitrine.

Hazel !

Quoi ? Je dis juste, que tu ne lui prête pas attention.

Je prends ses mains et je les pose sur ma poitrine. Il inspire profondément et se rapproche de moi. Il pleut et on est à l'abri dans son coffre. Notre rendez-vous pour aller se promener dans la forêt, c'est terminé en pic-nic dans sa voiture.

Il délaisse ma poitrine, pour me mettre sur ses genoux. Il déboutonne ma blouse et embrasse mes seins.

Enfin...

Je passe mes mains dans ses cheveux et je le presse encore plus contre ma poitrine. Il grogne.

Hazel...

Oui, oui. On prend notre temps. Mais on peut quand même refaire ce que tu as fait samedi dernier ?

S'il te plaît ?

Il me regarde, sa lueur intrigante s'enflamme et il embrasse mon cou. Il nous bascule sur la couverture, il se cale entre mes jambes.

Seulement si tu fais ce que toi tu as fait aussi.

Son ton est légèrement autoritaire. Et je ne perds pas une minute, j'attends depuis deux semaines de me retrouver complétement seule avec lui.

Ma main droite glisse rapidement sur son sexe et je le presse à travers son jeans.

Je crois qu'il a peur que je disparaisse, ou bien que s'il arrête de me toucher, il parte en courant... encore une fois.

Si je le croise avec mes amis ou ma famille, il reste cet Arvin froid et renfermé. Même s'il a toujours un petit sourire discret et un regard plus chaleureux à mon attention.

Quand il vient chercher Lenora et que je suis à vélo, il me fait toujours un petit signe de la main, timide mais plein de promesses.

À l'Eglise, il arrive toujours à effleurer mon bras ou ma main, quand mes parents parlent avec sa grand-mère. Cela ne dure que quelques secondes, mais cela suffit toujours à me donner envie d'en avoir plus...

Je ne suis jamais rassasiée.

Lu-luciole...

Je fais ce que tu m'as demandé.

Je détache sa ceinture et le bouton de son jeans. Je l'embrasse en même temps que mes mains partent dans son caleçon. Il gémit dans notre baiser. Ses hanches bougent au rythme de mes mains et je vois sur son visage qu'il perd toutes capacités de réflexion.

Je lui embrasse la joue et il revient un peu dans le moment présent avec moi. Sa respiration est saccadée et il soupire de plaisir à intervalle régulier.

Ma main gauche par malaxer ses testicules et il grogne. Il prend appui sur ses bras pour ne pas m'écraser, mais je le vois trembler.

Arvy, tu peux te poser sur moi.

Il pose son front sur ma poitrine, sa main gauche se glisse dans le bas de mon dos et la droite part sous ma jupe. J'arrête mes mouvements, le temps que l'on retrouve une position agréable pour les deux.

"Arvin Russell, tu ne me fais pas peur"Where stories live. Discover now