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Jour#3

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Jour#3

7h 56. 



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« On ne peut pas liquider les souvenirs d'un simple coup de balai. Ils restent en nous, tapis dans l'ombre, guettant le moment où l'on baissera la garde pour resurgir avec une force décuplée. »

Guillaume Musso.





Je m'arrête dans ma course, essoufflé.

Je pose mes mains sur mes genoux en m'abaissant de sorte à reprendre mon souffle. La paire d'Asics de mon père apparaît dans mon champ de vision, il est face à moi.

Mon père- C'est un petit jogging qui te met dans cet état-là ? J'espère que tu plaisantes. Relève toi tout suite.

- Non. Je peux pas Pa. Donne quelques minutes. Je suis Kao.

Mon père- C'est un ordre fiston.

J'obéis en soufflant.

Je me mets correctement debout, m'empressant de prendre ma bouteille d'eau en plastique qu'il me tend pour la vider en une fraction de seconde.

- En me versant de l'eau sur le visage Pa, je n'ai pas le même cardio que toi. Je sais pas combien de fois je te le répéterais. 

Mon père- Il ne s'agit pas de cardio dans ton cas mais de sport.

Là par contre, il tente à toucher à ma sensibilité.

- Je t'avertis, n'insinues pas par-là que je suis nul en sport. Je lui menace 

Mon père- Oh je n'ai encore rien dit. C'est toi qui vois.

- Justement, je vois où tu veux en venir. Saches que, j'aime beaucoup le sport et je suis très doué aussi, tu le sais ça.

Mon père- Sauf pour la course.

- Oui sauf pour la course. 

Il ne paraît pas très convaincu.

De toute façon, il se croit plus sportif que tout le monde parce que monsieur Oliveira a joué en professionnel sur des terrains géants de football américain lors des années 90'.

Si le Bonheur avait un Nom.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant