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Je les accompagne jusqu'à la porte. Après avoir fait je ne sais combien de matchs Fifa, vidé pour de bon mon frigo et nous commander des plats asiats, il est maintenant temps pour eux d'aller travailler.

J'ai hâte de retourner à mon poste moi aussi.

Youness et Wesley sont deux personnes que je fréquente depuis plusieurs années maintenant. Ce sont vraiment mes acolytes ses deux-là et ça depuis le lycée. Comme Youness aime si bien le dire : Nous sommes un peu les trois mousquetaires quoi. Bien qu'ils étaient 4 en vérité mais bon... D'ailleurs, je n'ai jamais compris le principe de les appeler les 3 mousquetaires, pourtant ils étaient 4.

Wesley- En mettant ses bottes Il faudrait qu'on se fasse un petit quelque chose avec les filles. Genre un p'tit resto, j'en sais rien. Mais ça date qu'on n'a plus fait des sorties tous ensembles.

Je mets mes mains dans les poches de mon short en les regardant enfiler leurs chaussures.

- Moi, j'ai pas trop la tête à sortir ces temps-ci. Alors, je ne pense pas être de la partie pour cette fois.

Wesley- Youness, ce que je viens de dire sonnais comme une demande ?

Youness- Non, non il me semble que c'était plus un ordre plutôt qu'une demande.

Wesley- On n'a entendu la même chose alors ! En se relevant, ses bottes aux pieds C'est un ordre Bradley. J'te demande pas ton avis.

Youness- En plus, ça te fera un peu de bien de sortir un peu. Depuis qu'Eva est malade, tu n'as plus mis les pieds dehors.

Je les ouvre la porte.

- Bon d'accord, mais c'est vous qui planifier tout. C'est votre idée. Surtout quand on y mêle les filles, c'est encore plus compliqué.

Youness- C'est celle de Wesley. Non la mienne.

Wesley- Ah, d'accord je vois. Tout retombe sur moi maintenant ?

- Oui, c'est bien ça. C'est bien parler mais maintenant, assumes tes paroles.

Wesley- Je vois, je vois. Y'a pas de problème. J'assumerai.

- Tant mieux alors.

Là en face, à gauche une porte s'ouvre. C'est Éleanor, elle a un long blazer beige assorti à son pantalon, suivi d'un gros classeur noir sous le bras pendant qu'elle verrouille sa porte.

Si le Bonheur avait un Nom.Where stories live. Discover now