C'est l'histoire de Bradley, un jeune homme banal âgé de 26 ans. Il est papa aussi. Un très bon papa d'ailleurs. Un jour, un malheureux incident va se produire, sa fille aux cheveux ondulés châtains qui rayonnait ses journées se trouve subitement at...
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« Life's sucks.»
- La vie, ça craint.
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J'accélère le pas suivi par Wesley. J'arrive jusqu'aux casiers afin de me débarrasser de ma combinaison, toujours harcelé par mon ami. Depuis tout à l'heure, il cherche à savoir où est-ce que j'étais passé. Je ne veux rien lui dire mais ça, il ne veut pas comprendre.
Il me reproche d'être trop renfermé ces derniers temps. Je ne vois pas en quoi je suis renfermé en demandant qu'on me laisse un peu tranquille.
Même en montant à l'étage, il continue à me sermonner. Je déteste ça quand on parle dans mes oreilles pour rien. Ça m'énerve.
Je me tourne donc vers lui, sous la colère, je lui crie :
- Est-ce que tu peux me foutre la paix ?!
Il s'arrête en plein milieu des escaliers pour me regarder, étonné. Il me suffit juste de voir cette tristesse qui se lit actuellement dans son regard pour me faire regretter tout de suite mes paroles.
- Wesley...
Avec sa main, il m'interrompt avant que je ne puisse dire quoique ce soit d'autre. En lâchant un petit rire nerveux, il me donne dos en descendant malgré que je l'appelle et lui bombarde d'excuses.
- Wesley !
Le voilà parti. Je sais que ça ne sert strictement à rien le suivre puisqu'il me boude. Il me faut d'abord lui laisser seul un moment avant d'aller lui présenter mes plates excuses.
Je monte jusqu'à mon bureau, je m'écrase sur mon fauteuil moelleux. Je prends un petit temps pour repenser à ce qui vient de se passer chez cette dame en me massant les tempes.
Les gars, j'ai un mal de tête horrible là.
[...]
20h 14. Je la vois installée sur le canapé, les deux mains posées sur le front.
Je balance mon sac de travail quelque part par terre pour aller la rejoindre au salon. Elle lève les yeux vers moi quand j'arrive à sa hauteur. Elle est allongée et a l'air très fatiguée.
Ilonah- Avec une mine épuisée Hey.
J'hausse le menton – ce qui a l'air à un semblant de salutation –, je lui tapote les pieds qu'elle plie à l'instant même pour que je puisse prendre place. C'est donc ce que je fais en lâchant un grand soupir.
