~ Un amour délicat ~ (KurooXOc)

Chapitre 15

PDV Maya :

Tetsuro et moi rentrions au bar. Je n'en revenais pas de ce qui a failli se passer. Je passais un doigt sur mes lèvres. Il a failli m'embrasser ... Je vais tuer Liza, après cette soirée, je la tue.

- Maya, je suis désolée, chuchota-t-elle en venant à ma rencontre.

Je lui lançais un regard noir.

- Je vais te tuer Liza.

- Mais je t'ai préparé une super soirée d'anniversaire.

- Tu as de la chance.

Elle me fit un sourire crispé et m'emmena à une table sur laquelle était déposée des gâteaux. Je souris de toutes mes dents à l'idée de manger ces gâteaux. Mon petit frère vint à ma rencontre et je le pris dans mes bras. Évidemment, comme la plupart des enfants, il voulait m'aider à souffler mes bougies. Le moment le plus gênant de la soirée arrivait et les invités se mirent à chanter «joyeux anniversaire». Je souris et, à la fin de cette horrible chanson, je soufflais mes bougies à l'aide de Louis. Les gens applaudirent et c'était l'heure des cadeaux. Ils étaient posés sur une autre table.

- Vous n'étiez pas obligé pour les cadeaux. Leur dis-je.

- Tu as 20ans Maya, dit Liza, 20 ans égale super anniversaire et super cadeaux.

- Bon ouvre tes cadeaux, me dit ma mère, je vais avoir une crampe à force de tenir mon téléphone comme ça.

En effet, comme à chaque occasion, ma mère avait sorti son téléphone dans le but de prendre un tas de photos. Je levais les yeux au ciel et me décidais à ouvrir mes cadeaux. Des livres, de la part de mes parents, un dessin et un porte clé fait main de la part de mon petit frère. Cette petite attention me fit sourire jusqu'aux oreilles. Liza, Satori et Sam m'avaient offert 20 cadeaux, numérotés, que je devais ouvrir dans l'ordre. Le cadeaux numéro 5 me fit rougir. Une nuisette. Rouge. Transparente. Accompagnée d'un string. Je lançais un regard à mes amis qui étaient en plein fou rire. Ils ne s'arrêtaient plus. Ma mère rigolait avec eux et mon père ... Eh bien, il riait aussi, étonnement. Mon frère demandait à tout le monde ce qui les faisaient rire et je me dépêchais de ranger ce cadeau. Je n'osais pas croiser le regard de Tetsuro. Quelle était sa réaction ? Ok, un petit coup d'œil. Il souriait, et pas un sourire innocent. Soudain, des images de moi portant cette nuisette et de Tetsuro me vinrent à l'esprit. Bon, au moins, je suis déjà rouge comme pas possible, je ne peux pas faire pire. Je me re concentrais sur les cadeaux et les ouvris. Même les gars du bar m'avaient offert un petit quelque chose. Un livre, très rare, qui était sorti en édition limitée il y a quelque temps. J'aurais vendu un rein pour moi l'avoir. Je remercie tout le monde, au bord des larmes. L'attention m'avait beaucoup plus. C'était un anniversaire incroyable.

Alors que je parle avec mes parents, Tetsuro vint à notre rencontre.

- Excusez-moi, je peux ? Dit-il en plaçant une main devant moi.

Ma mère, tout sourire, hocha la tête.

- Bien sûr, dit-elle avant de partir avec mon père.

Je regarde Tetsuro, perplexe, mais pris tout de même sa main.

- On va danser. Moi dit-il.

J'ouvrais de grands yeux et le suivais. Une fois sur la piste, Tetsuro plaça une main sur ma taille, tout en gardant son autre main contre la mienne. Quant à moi, je plaçais ma main de libre sur son épaule.

- Mafieux et danseur ? Mais qu'est-ce que vous ne savez pas faire Kuroo Tetsuro ?

Il sourit.

- J'essaye d'être multi-tâches.

- Eh bien, c'est réussi.

- Au fait Maya, Kotaro voulait venir ce soir, mais il avait des trucs à faire.

- Des trucs de gangs, je suppose ? Dis-je.

- Oui, mais il te souhaite un bon anniversaire.

- Tu le remercieras pour moi.

Tetsuro hocha la tête.

- Je suis vraiment heureux que tout ça te plaise. Moi dit-il.

- C'est... Géniale, vraiment. Je n'aurais pas rêvé mieux.

Je plaçais ma tête contre son torse et entourais sa taille de mes bras. Son parfum était agréable. Il sentait bon. J'aimais vraiment son odeur. Là, lové tout contre lui, je me sentais bien, vraiment bien. J'aurais pu rester là indéfiniment. Une main de Tetsuro me caressait tendrement le dos. Je fermais les yeux et profitais de l'instant. C'est agréable. À un moment, Tetsuro se recula légèrement et me relève la tête de sa main.

- Je ne t'ai pas donné ton cadeau. Me dit-il.

J'ouvris de grands yeux. Il me lâcha et sortit une petite boite de la poche intérieure de sa veste. Il l'ouvrit et me montra ce qu'elle contenait. La surprise se lisait sur mon visage. La boite contenait un collier en or avec un pendentif en forme de chat. Je prenais le cadeau et relevais la tête vers Tetsuro, incrédule.

- Je trouve que ça te va bien. Tu ressembles à un petit chat.

Je regarde de nouveau le collier.

- Il est magnifique. Soufflais-je.

Et il l'était vraiment. Tetsuro sourit.

- Il te plaît ? Moi demanda-t-il.

- Oui, vraiment.

- Tant mieux. Tu veux que je te le mette ?

Je hochais la tête et lui passais le collier avant de me retourner et de soulever mes cheveux. Tetsuro plaça le collier autour de mon cou, ses doigts frôlant ma peau me firent frissonner un instant. Une fois le collier fermé, je lui refis face. Tout sourire, je pris le pendentif dans ma main et l'observais.

- Vraiment, je l'adore. Lui dis-je.

Ellipse:

Je relevais la tête vers mon petit frère qui était... Dans les bras de Tetsuro. Mon cœur manqua un battement. Tetsuro l'aidait à attraper un ballon qui était sur le mur. Cette vision me remplit de joie. J'avais envie de prendre une photo. Je sortis donc mon téléphone et photographie la scène. Ils sont... Trop mignons.

- Dis-moi ma fille, tu sors avec ce garçon ?

Je me tournais vers ma mère.

- Non, maman. Je ne sors pas avec.

- Quel dommage, il est vraiment beau.

- Laisse la Jeanne, fit mon père, Maya a le temps.

- Oui, je sais, mais passer à côté d'un tel homme serait dommage.

- N'écoute pas ta mère ma fille. Prend ton temps. Et surtout, si jamais un garçon te fait du mal, n'hésite pas à me le dire. Je m'occuperais personnellement de son cas.

- Ça va aller papa. Ce sont des choses qui arrivent. Et pour l'instant, je ne sors avec personne.

- Pour l'instant. Dit Satori en arrivant à notre rencontre.

- Et puis avoir Tetsuro comme gendre pourrait être cool, il est prêt à n'importe quoi pour Maya. Fit Liza, avant d'avaler une poignée de chips.

- Ah bon ? Fit ma mère d'un air suspicieux. En tout cas, c'est très gentil de sa part d'être venue nous chercher à l'aéroport.

- C'est Tetsuro qui est aller vous chercher ? Demandais-je.

- Oui ! Répondit Liza. C'était son travail. Il n'a pas hésité et a directement accepté.

Cette attention me fit sourire... Tetsuro... Je me demande vraiment si cet homme possède des défauts.