2

126 19 27
                                    

Le monde lui appartenait. Seul sur le rebord du toit de ce bâtiment à trois étages. Il n'était pas si seul. Quelqu'un le regardait, c'était lui qui le regardait. Ce gamin n'allait pas sauté. Pas vrai?

Alors que son corps basculait en arrière, il se précipita. Trop tard. Par dessus la rambarde, il ne vit que son regard. Un regard vert. Sans éclat. Le corps s'écrasa au sol, la tête la première. Elle se brisa. De là où il était le liquide rouge s'étalait.

Il hurla.

En sueur il se réveilla. Le cœur qui battait à cent. C'était qu'un rêve. Un stupide rêve. Deku était en vie. Il essaya de se calmer.
Quand sa torturé allait elle prendre fin?

Il se leva, pris direction de sa salle de bain. Il mouilla son visage pour se remettre les idées en place. Il se rencontra dans son miroir.
Son reflet l'effraya.
Puis une soudaine colère monta en lui.
Son poing partis valser dans son miroir, il se brisa net.
Les bouts de verre tombèrent dans le lavabo et au sol par la suite, un liquide vermeille commença à coulé dans cette même coupole écrue.
Revenus à lui. Il paniqua. Il attrapa une serviette qui reposait là, non loin de lui et entoura sa main égratigné. Il fit un pas en arrière et trébucha.
Il était là dans l'entrée de sa salle de bain, à même le sol. Sa main serré contre son torse. Il avait froid. Il était triste.
Un puit sans fond de détresse c'était ouvert et il y avait plongé tête la première dès la première fois. Maintenant l'eau montait et lui il se noyait.
Il se remit à questionner ses choix de vie. Ô ! Bien évidemment rien n'était bon. Rien. Pas même ses amis. Il imagina sa vie sans eux, juste une seconde. Il ne leur apportait rien de bon avait il conclus et la solitude serait toujours empreint dans son esprit. Il n'était que ça. Un être de solitude. Un solitaire. Mais contrairement aux ermites lui ne se plaisait point dans ce vide qu'avait provoqué l'armertume de son âme.

Il se vit dans les morceaux brisé qui jonchaient le sol. Son reflet difforme et réduit en pièce décrivaient son soi. Et un rictus froid assailli ses lèvres.

- Pathétique, ria t'il.

Le lendemain fus difficile. Cela faisait une semaine que les cours avaient repris mais il avait envie de fuir. Les regards qu'on lui porta ce matin le répugnait, les murmures sur son passage faisait gronder une douleur folle dans son esprit.
Il n'en fit rien.
Il les regarda, tous. Un par un. Des moins que rien. Son regard était froid et défiant pour quiconque oserait le supporter.

Il arriva en classe, il ignora ses amis. C'était mieux ainsi.
Ils étaient trop bien pour lui.
À moins que ce ne soit l'inverse. Comment lui un être si brillant pouvait être amis avec de tel personne. Qui avare de son potentiel se serait enfaite construit une fausse amitiés, qu'il traitait d'égal à égal.
Ils étaient beaucoup trop bien pour lui, au fond il le savait. C'était trop douloureux pour lui à concevoir.
Quand on est égoïste et que l'on se prend pour roi c'est dur d'admettre que les autres êtres humains même les plus proches sont égaux ou encore pire meilleur que nous.
Et lui ne voulait pas le comprendre.

Alors il regarda par la fenêtre, il se mit à réfléchir avec pour musique les différentes conversations de ses camarades. Il aurait dû prendre ses écouteurs ce matin. La classe commença rapidement, il n'y donna aucune attention. Il n'en avait pas besoin. Il savait déjà de quoi parlé le cours juste au titre. Et entendre ce qu'il savait déjà le rendait fou. C'était d'un ennuis.

Les cours passèrent dans ce même ennuis. Et la journée se finit dans ce même ennuis. Cet journée était d'un ennuis. Les autres étaient d'un ennuis. Tout l'ennuyer.

Il monta dans sa chambre. Il fit ses devoirs puis après il regarda sa mains pansé. Il avait été con en y repensant mais il recommencerait bien. Ça avait été libérateur.
Il eut un rictus.
Il ferait tout pour recommencer. Pour frapper même si il devait se blesser. Il pourrait même s'entraîner encore plus pour compenser le manque de miroir à briser.

Il rentra dans un cercle vicieux. Un cercle dont il n'est pas sûr d'un jour sortir. Les flammes de l'enfer viendrait alors le cueillir et il s'inclinerait face à Hadès et Persephone, leur laissant en pâture son âme et conscient qu'il souffrirait pour l'éternité.

BrillantWhere stories live. Discover now