9

76 9 0
                                    

Quand il se reveilla, la lune était déjà levé.
L'explosif regarda le pauvre satelite qui n'existait que grâce au reflet d'une étoile.
Le satelite n'était même pas vivant, une chance qu'il enviait.
Sa vision se troubla de nouveau avant qu'un sanglot s'échappe de sa gorge.

Il était à bout.
Il était fatigué.
Il voulait que ça s'arrête.

Le blond enfonça sa tête dans son oreillé. Il voulait ettouffer au maximum ses sanglots. Les entendres le déchirait et prouvait son desespoir. Un desespoir qu'il ne voulait admettre. Il finis par prendre ses écouteurs et à mettre le sons plus forts que de raison pour ne plus s'entendre. Ne plus s'entendre sangloter. Ne plus s'entendre renifler. Ne plus s'entendre respirer si durement. Ne plus s'entendre penser.

Il n'avait plus d'endroit pour se sentir bien.
Ni même d'amis.
Ni même de parents aimant.

Cette jeune brute n'avait rien.
Rien.

Il enviait tant Izuku.
Il avait une mère aimante, qui le soutenait. Des amis là pour lui. Et il était choyé par son idole.
Tous le monde l'aimaient.
Izuku avez cette manière de sourire, de vivre.
Un courage sans précédant et une motivation indestructible qui ne pouvait qu'inspirer les gens qui le côtoyaient.

Encore des choses que lui n'avait pas.
Il inspirait la peur, le mépris et le dégoût.

Il n'arrivait pas à se relever. À reprendre son thrône.
À redevenir le roi de son monde.
Il avait beau se sentir supérieur aux autres, il ne restait pas moins qu'un échec.

Si Harès devait combattre Izuku il utiliserait tant de stratégie et de soldats alors que si Harès se plaçait sur sa route. Le dieu de la guerre n'aurait qu'à soupirer et Bakugo serait à genou. Il n'était pas un guérier.
Ses valeurs étaient trop faible pour qu'il se relève.
Pour qu'il puisse avoir un but.
Un but pour se battre.
Un but qui donne du sens à la vie.

Il repensa à Aizawa qui lui parlait d'être un héros, un peu plus tôt.
Être un héros.
Même ça avec ses actions passés personne ne voudrait l'embauché.
Best Jean, son mentor, lui avait dit qu'il devait grandir et murir pour accomplir de grandes choses mais il ne pouvait pas.
Il ne pouvait pas parce que le passé lui collé à la peau. Peu importe le nombre de fois il essaierait de faire une chose de bien, l'image du tirant qu'il était ne ferai que de revenir tel un boomerang.
Il n'avait plus d'espoir.
Plus aucun.
Tout le monde le verrai toujours comme un monstre.
Comme quelqu'un d'ingrat.
C'était un monstre.
Un ingrat.
Un ignard.
Un égoïste.
Un enfoiré.

Alors que ses larmes avaient cessé de coulé; sa main s'abattu d'un coup sec sur sa joue déjà rongeait par les précédents torents d'eaux salés.

Encore.
Encore.
Encore.
Encore
Encore.
ENCORE.

Il voulait avoir mal.
La violence le réanimait.
Il ne trouvait que la sortie par cette dernière.

Encore.
Encore.
Encore.
Encore.
Encore.
Et encore.

Ses joues étaient en train de gonfler et de changer de couleur.
Le rouge commençait à s'assombrir et pourtant ça n'était toujours pas assez.
Ça n'est jamais assez quand on pense que l'on le mérite.

C'est jamais assez.
Jamais assez.

Il était epuissé. Ses joues pulsaient, elles devaient sûrement être bleu.
La douleur était pourtant si faible.
Il en voulait plus.

Bakugo souffrait.

Chaque respiration le repulsait.
Chaque bâtement de coeur le détruisait.
Vivre était bien trop pénible.

Mentalement, il ne pouvait pas s'autoriser de vivre, de passer à autres choses malgré l'acceptation des excuses de Izuku.
Il avait pourtant changer.
Il avait tant fait pour s'améliorer.
Il avait tout fait pour être une meilleure personne.
Pourtant tous le monde ne voyait que son passé. Un passé dont eux même n'avait pas une réelle connaissance. À part Izuku, personne n'avait connu l'ordure qu'il était.

Est ce que cela voulait dire que l'on avait pas le droit à une redemption? Que quoi qu'il advienne, si l'on a été un monstre on le restait? Pour toujours? Que même en s'améliorant les personnes autour ne voient que le mauvais et ignorent le bon?
Sûrement.

Des mois en arrière, il aurait prié pour que ses amis le laisse tranquille de temps en temps et maintenant il était là, à espérer que Mina l'enlace, que Denki fasse la blague la plus sale de son répertoire, que Sero lui parle de la cuisine de sa mère et que Kirishima lui sourit de toutes ses stupides dents lui promettant que tous va rentrer dans l'ordre. Or, ça n'était pas le cas. C'était à peine si le blond croisait leurs regards dans les couloirs.

Haïr n'était même pas assez fort pour définir à quel point il ne pouvait se supporter.

Il ne savait que faire.

La chute d'Icare était là.
Comme Icare, si près du but. Il était si près du but.
Mais il avait volé trop près de son rêve.

Et si les ailes d'Icares avait fondu sous la chaleur du soleil avant sa chute.
Lui les chaînes de son passé avait arraché les siennes.

La chute fut minable.
La fin d'un reigne.
La fin d'un royaume.

Un dernier flash.
Un souvenir chère à son coeur.
Une parmis de nombreuses soirées pyjamas avec ses amis.
Probablement le jour le plus heureux de sa vie. Remplis de rire, de déclarations profondes comme stupide et une promesse.
Une promesse qu'il ne pourra poursuivre mais il sait que les quatres idiots qu'étaient ses amis la rempliront.

Puis Thanatos vint le ceuillir.

BrillantWhere stories live. Discover now