Notre vie d'adulte

Ça pour une surprise

Kaito

- J'ai bien entendu ? Tu veux réformer le clan des Pantharassa ? Demande Lucie.

- Exactement.

- Mais comment ?

- Pour tout de dire je ne sais pas encore. Mais une chose est sûre c'est qu'il reste des membres du clan des Pantharassa encore en vie. On en a eu la preuve avec Licto et Mikaru.

- ...

Elle ne disait plus rien.
Je suppose qu'il lui fallait du temps pour encaisser la nouvelle.

- Je comprends, dit-elle soudainement. Tu as envie de rencontrer les membres de ton clan et d'en savoir plus sur toi par la même occasion.

- Je voulais que tu sois au courant.

Même si elle m'a dit qu'elle comprenait, je pouvais voir la tristesse dans ses yeux.

- Lucie ...

- On prendra bientôt des chemins différents. Tu m'as dit hier que rien ne changerait entre nous, et je te crois. Seulement je ne peux pas m'empêcher d'être triste.

Ni une ni deux je contourna le comptoir de la cuisine et l'enlaça.

- Tout ira bien je te le promets, dis-je collé contre elle.

Nous restions comme ça pendant un long moment, jusqu'à ce qu'on commence à sentir une odeur de brûler.

- Kaito !! Le petit-déjeuner !!!

- Merde !

Quelques heures plus tard, Lucie et moi étions partis faire des courses. Étant donné que j'avais utilisé toutes la nourriture qu'il me restait pour un petit-déjeuner que j'avais finis par brûler.

- Désolé Lucie, dis-je dépité tandis que nous marchions entre les rayons du magasin.

- Ne t'en fais pas ce n'est pas si grave, et puis ça arrive peut arriver à tout le monde, dit-elle en me souriant l'air compatissant.

- Depuis que je te regarde faire je ne t'aie jamais vu faire brûler quoique ce soit, repondais-je septique.

- Détrompe toi ! C'est que maintenant, je me suis beaucoup améliorée en cuisine. Mais au début je n'étais pas si douée que ça, poursuit Lucie tête baissée.

- Alors mon cas n'est pas si désespéré.

- Exactement ! S'écriait t-elle.

Ces derniers temps, elle était un peu triste en vue de tout ces changements dans nos vies.
Je me réjouis de voir qu'elle ait retrouvée son air enjouée.

- Merde j'ai failli oublié, dis-je subitement alors que nous étions en route pour rentrer à la maison.

- Qu'est-ce que tu as oublié ? Me demande Lucie.

- Un truc à la pharmacie. Attends moi là j'arrive tout de suite.

Une fois que j'avais récupéré ce que j'étais allé chercher à la pharmacie, je me dépêchais d'aller retrouver Lucie.
En allant la rejoindre, je pu voir au loin un gars lui parler et je ne supportais vraiment pas ça.
C'est vrai que je reproche souvent à Lucie sa possessivité, mais la vérité c'est que je suis aussi jaloux qu'elle. C'est juste que je fais au mieux pour le cacher.
Enfin je crois ...