4 - What's going on ?

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Quinze heure quinze.
H-40 et quelques minutes.
Thomas.

 
 
    Avec Damien nous nous sommes promené dans la ville portuaire du coin. C'est assez mignon. Je n'étais jamais partie en vacance au bord de la mer, faute de moyen. J'aurais aimé y aller avec ma mère. Mais je pense qu'une fois là haut, je l'emmènerais à la mer.

   Le midi, nous avons mangé dans un petit restaurant du coin. Il avait un décors très marin, et leurs menus étaient principalement du poissons, crustacés et fritures. C'était un véritable délice. Nous avons beaucoup parler avec Damien, nous nous sommes confié sur nos passés. Damien a un passé relativement calme, des parents aimant, non divorcé, une famille soudé, une adolescence normale et une vie de jeune adulte banale. Je lui ai donc fait part du décès brutale de ma mère, la rupture douloureuse avec mon ex copine et de mon licenciement -qu'il savait déjà visiblement-. Après lui avoir expliquer tout ça autour d'un dessert et d'un café, il m'a prit mes mains, m'a regarder avec ses douces prunelles bleus semblable à la mer et m'a dit " Je suis désolé pour tout ça Thomas. ", je l'ai rassuré que je vais bien et qu'il ne fallait pas s'excuser surtout qu'il n'y était pour rien. Je ne voulais pas sa pitié.
" J'aurais aimé te connaître avant et t'aider à surmonté tout ça. " m'avait-il dit. Ça m'avait beaucoup touché.

Je regarde Damien, je me dis que c'est vraiment la personne qui me manquait à ma vie. Sur la plage, sur la route pour aller dans la ville et au restaurant, nous avons beaucoup parlé et rigolé. Comme si nous nous connaissions depuis des années. J'ai un ami. Mais il ne faut pas que je m'attache à lui. J'ai l'impression que c'est une personne très fragile sur ses sentiments, une personne sensible et je ne veux pas qu'il souffre au moment venue.
Mais je ne peux pas m'en empêcher.

   Depuis que nous avons quitté le restaurant pour visiter la ville, nos mains restent enlacées. Ça me donne des frissons le long de la colonne vertébrale et des fourmillements dans le ventre. Suis-je déjà entrain de tombé amoureux ? Je refuse de le croise. Mais il me reste si peu de temps que recevoir de l'amour avant ce qu'il va se passé, j'aimerais bien. J'en ai malgré tout besoin. Du moins, depuis que Damien est à mes côtés, j'en ressens le besoin. Mais je ne veux pas qu'il soit anéantit par ma mort. Ne tombe pas amoureux.

   La balade est silencieuse, le bruit autour est comme loin autour de nous. Nous sommes dans notre bulle à nous. Rien que lui et moi. Le soleil tape fort, Damien et moi sommes un peu rougit sur le bout du nez et sur les pommettes. Ça donne un certain charme à Damien. Nous prenons place sur un banc, face au port. Les bateaux vont et viennent. Des bateaux de toutes les couleurs : rouge, vert, bleu, gris, noir... Des bateaux de pêches, de loisir, des voiliers... le soleil fait toujours briller l'eau et les mouettes volent autour dans l'espoir de trouvé une proie.
Nos mains sont toujours enlacé. Je les regardes. Je sens un regard sur moi, je lève la tête et je le vois m'observer de ses prunelles océans.
— Pourquoi tu me regardes ? J'ai un truc sur la gueule ? je demande, alors il se mit immédiatement à plus rougir qu'il ne l'est déjà. Il détourne le regard vers le port.
— Pour rien ! Pour rien... répond-il, gêné.
Je souris. Il est mignon quand il me regarde comme il le fait. Il a un si doux regard, sans une once de méchanceté. Il est bien trop pur pour ce monde.

   Après cette petite pause, nous reprenons la balade et nous regagnons la voiture. Nous montons dedans avant de reprendre le chemin du retour. Je n'avais pas du tout envie de rentrer. C'était si paisible ici. La vie aurait pu être si simple ici. C'est à contre coeur sur nous rentrons à la capitale.
En voiture, la musique de la radio comble toujours ce silence, mais j'ai cette impression d'être maintenant apaisé.

Twenty-five years and my life is still 
Trying to get up that great big hill of hope 
For a destination 

Je regarde le paysage qui commence à défilé à toute vitesse. Le monde est si beau. Le ciel est d'un bleu si beau, comme les yeux de Damien. Le vert des champs et des arbres est éclatant. Les nuages défilent si lentement, trop lentement pour nous. Je me perd dans mes pensées. Je repense à tout ce qu'il s'est passé jusqu'à maintenant. En quelques heures, j'ai passé 10 ans d'amitié.

Le dernier jour.  - terrainkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant