5 - I know you want to leave but

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Neuf heure.
H-23
Damien.

    Ce matin, je me suis levé de bonne humeur. J'ai vite prit le chemin pour aller voir Thomas. J'ai si hâte de le retrouvé. Hier, c'était magique. C'était comme si nous étions seuls au monde. Et j'ai l'impression que Thomas a aimé aussi. Nous nous sommes embrassé aussi. C'était un si doux baiser. Je ne voulait pas le quitter hier soir.

  J'arrive chez lui. Je sors de ma voiture et comme la veille, je vais sonner à sa porte. La porte s'ouvre quelques secondes après avant qu'il n'apparaît derrière celle ci. Il a des cernes, a des yeux rouge et il a sa clope au bout des lèvres.
Il me fait rentrer sans dire un mot. Alors je rentre et nous allons dans son salon. C'est toujours aussi dérangé que la veille.
— Salut. dis-je timidement. Il me regarde.
— Salut. me répond Thomas avec une voix abîmé.
Il a si peu dormit. Ça se voit à dix milles kilomètres. Je pensais qu'il allait m'accueillir avec les bras ouvert. Qu'il allait m'embrasser comme il n'avait jamais embrasser. Il s'affale sur son canapé et regarde la télé. Je m'assois à côté de lui, en me faisant tout petit.
— Tu as mal dormis ? ai-je demandé.
Il ne prend même pas la peine de me regarder. Ce qui me fait très mal.
— Ouais.

Il est froid. Qu'est ce que j'ai fais ? Qu'est ce que j'ai fais pour qu'il soit comme ça ?
— Pourquoi ? ai-je encore demandé.
Cette fois ci, il prend la peine de me regarder, son regard est tout aussi froid que le ton de sa voix rauque et fatiguée.
— On a fait une connerie.
Je suis surpris. De quoi parle-t-il ?
— Quel connerie ?
— On s'est embrassé. Voilà la connerie ! crache-t-il.

C'est comme si il m'avait donné une claque. Une douleur s'installa au plus profond de mon être.
— Je ne te suis pas là Thomas. Pourquoi c'est une connerie ? ai-je riposté.
Son regard brun m'a assassiné. C'est douloureux.
— On ne doit pas tombé amoureux ! J'vais crever et toi tu auras que tes yeux pour chialer ! Je veux pas t'infliger ça Damien ! dit-il en écrasant sa cigarette.
Il a raison. Il va mourir et nous sommes amoureux. Mais je ne veux qu'il meurt moi.
— Je voulais t'emmener là où je travail pour qu'ils annulent ton sort !

Il se met à rigoler.
— Mais mon pauvre ! On est pas dans un monde rose qui brille ! Ils ne vont pas accepter ! Sois réaliste ! se moque-t-il.
Je me lève et le regarde. Mes poings se serrent.
— Qu'est ce que tu en sais déjà hein ? je m'énerve à mon tour.
Il se lève alors à son tour et me défi du regard.
— Ils en ont rien à foutre des pauvres types comme moi putain ! Je suis un raté et je dois crevé ! Accepte le bordel !

Je serre la mâchoire. Je ne veux pas l'accepté.
— Je t'aime Thomas ! Et je refuse de te laisser partir comme ça !
Il me regarde. Comme si il ne s'attendait pas à ce que je lui avoue que je l'aime. J'aurais aimé lui dire dans d'autres circonstance.
— On ne tombe pas amoureux en quelques heures Damien. C'est ridicule. Tu es ridicule. dit il en insistant bien sur le "Tu". Ce fût comme un déchirement pour moi.
— Tu ne m'aimes pas ? Thomas ? ai-je demandé.
J'aurais préféré ne pas entendre la réponse, car je sais que ça allait être douloureux :
— Non.

Sans que je puisse contrôlé quoi que ce soit, ma main vient rencontré de sa joue, un bruit de fouet résonne dans la pièce. Il se tient la joue qui est maintenant rouge. Je venais de le giflé. Je recule immédiatement d'un pas, mais yeux se remplissant de larmes. Il n'a même pas émit un cri de douleur. Seul son regard à gémit pour lui. Sa mâchoire serrer, qui contracte tout son visage.
Une seule phrase :
— Dégage, je ne veux plus te voir Damien.

J'ai eu du mal à respirer en réalisant que j'ai fais une grosse erreur. Sûrement la plus grosse erreur de ma vie. Alors je suis partis de chez lui. Mes larmes coulent sans s'arrêter. Je rentre dans ma voiture et je me suis ensuite mis à rouler sans vraiment savoir où aller.

Le dernier jour.  - terrainkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant