épilogue - Wonderful World

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Voilà quatre ans que Thomas est partie. J'espère qu'il est heureux et qu'il a pu rejoindre sa mère qu'il est en paix. Tout les jours, je viens le voir. Bien sûre que j'ai eu mal.

Pendant environ deux ans et demi, j'ai versé beaucoup de larmes. Il y a eu du laisser allé. Je ne mangeais beaucoup moins. Je n'arrêtais pas de penser à Thomas. J'ai du quitté mon travail, beaucoup trop douloureux. Je n'avais définitivement pas les épaules pour faire ça. Alors pendant des mois, je suis resté chez moi. Je comprends ce que Thomas a vécu. Mais contrairement à lui, j'ai été entouré, aidé. Mes amis et ma famille ont été là pour moi. Et je les remercierais jamais assez.
Tout comme Thomas, j'ai reçu la fameuse lettre. Mais au bout du compte, mes amis et moi (avec le soutiens de mes parents), nous avons réussis à lutter contre ça. Et c'est ce qui m'a donner la force de lutter contre cette loi barbare qui, jusqu'à maintenant, tuait de pauvres innocents qui n'avait pas les armes pour remonter la pente. Les deux années qui ont suivit, avec mon groupe d'amis, nous avons monté une association qui cherche à aider les personnes comme Thomas, à avoir une nouvelle vie. Nous avons recruter pleins de bénévoles qui étaient contre ce système. Des procédures judiciaires ont été lancées contre l'entreprise où je travaillais avant et contre le gouvernement. Et voyant que les résultats portaient leurs fruits, la loi a été abolie il y a quelques jours. Nous avons enfin gagner ! En l'honneur de Thomas et de toutes ces personnes ayant été sacrifié pour un système proche de la dictature.

Et aujourd'hui, je me trouve devant la tombe de Thomas. Il fait beau. Le soleil éclaire légèrement sa tombe. On peut voir les ombres des feuilles des arbres. Je lui ai annoncer la nouvelle.
— Si tu savais comment j'aurais aimé que tu sois là pour voir ça ! J'espère que tu es fier de moi de là haut !
Je pose le bouquet sur sa tombe. À son enterrement, il y avait mes amis, ma famille et moi même. Ils ont tenue à assister à cette épreuve qui était la plus éprouvante de toute ma vie. Mais j'ai appris à vivre sans sa présence. Malgré que c'était court, c'était intense.
— C'est grâce à toi tout ça. Tu as fais de moi, l'homme que je suis aujourd'hui. Merci Thomas.
Une brise légère fraîche me caresse la joue. C'est si agréable.

Je sors sa lettre de ma poche. Je ne l'ai encore jamais ouverte. Comme à sa demande, j'ai attendu de faire mon deuil. Je pense que c'est le bon moment.
Je déchire le haut de l'enveloppe et sors la fameuse lettre. Je la déplie et la lis :

" Mon cher Damien,

je me demande comment nous avons pu tomber amoureux aussi rapidement. Ça me semble fou, insensé ! Cette lettre est sûrement la dernière chose que tu as de moi. Je ne sais pas quand est ce que tu liras ça, mais j'espère qu'il fait un ciel bleu, aussi beau que tes jolis yeux.
Actuellement, quand je t'écris cette lettre, sache que j'ai acheté mon dernier paquet de cigarette, et je suis passé une dernière fois voir ma mère au cimetière.

Je voulais tout d'abord m'excuser de m'être comporté comme un connard (la gifle était mérité et je ne t'en veux même pas). Je voulais te protéger de la douleur de ma mort parce que j'avais bien remarquer que tu étais fortement attaché à moi. Et pour rien au monde je voudrais que tu vives ce que j'ai vécu. Je ne veux pas que tu sois triste pour moi. Je veux ton putain de bonheur et j'aurais vraiment aimé vivre une vie trépidante comme la journée à la mer ! Tu étais ce qu'il me manquait à ma vie. Je te remercie d'avoir été, le temps d'une journée, un ami, un amoureux. Merci. Sache que je pars en paix. Je croise les doigts pour pas que tu assistes à ma mort.

Va ! Va refaire ta vie ! Va vivre une vraie vie de jeune homme de ton âge ! Ai des amourettes, des relations sérieuses ou pas qu'importe, amuse toi putain ! La vie est précieuse.

Je t'aime. Je n'ai juste pas su te le dire pour te préserver du chagrin.

Le monde est beau Damien, ne l'oublie pas !

Thomas."

Une larme s'échappe. Une nouvelle brise la sèche. Je range la lettre et regarde la tombe.

— Je t'aime aussi. Merci pour tout.

Je regarde le ciel.

— C'est vrai que le monde est beau Thomas...

Et je pars du cimetière. Une fois rentrée dans ma voiture. Mon téléphone vibre, je regarde, c'est un message d'un message inconnu :

" <3 "

C'est sûrement le hasard. Ça arrive. Et je rentre chez moi.











Le hasard fait bien les choses Damien. ;)

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Voilà !! C'est la fin ! J'espère que ça vous a plu ! Merci d'avoir lu !!

Le dernier jour.  - terrainkWhere stories live. Discover now