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« elles s'accroche à mon cœur, ma liberté »
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Décembre 2015. Cuba.
C'est le dernier jour que nous passons à Cuba. La semaine est passée à une allure folle. On repart demain matin assez tôt et je suis déjà morose de quitter ce magnifique pays. Vraiment, c'était les meilleures vacances de ma vie et je serais bien restée une semaine de plus à me prélasser au soleil. Mais le devoir, nous rappelle tous à l'ordre.
En prenant le petit déjeuner ce matin, Tarik à proposé que l'on se fasse un dernier restaurant ce midi plutôt que ce soir, ce fera plus simple et moins fatiguant. Tout le monde était de son avis.
Anas débarque dans ma chambre pendant que je suis en train de me changer. Ça ne me dérange pas plus que ça parce qu'il m'a déjà vu dans tous les états et donc par conséquent nue. J'admire beaucoup trop la relation que nous avons, parce que je le considère vraiment comme un membre de ma famille, ni lui ni moi n'avons déjà envisagé plus que ce que l'on se donne déjà. Il y a des sentiments mais d'amitié et de fraternité non pas d'amour. Et je sais que je ne trouverais jamais personne d'autre avec qui partager ça.
J'espère que le jour où j'aurais un copain, cette personne acceptera notre relation parce que nous sommes comme un pack, pas de Naëlle sans Anas et vice-versa. C'est le deal. Mon ex ne supportait pas notre proximité et c'est une des nombreuses raisons de pourquoi ça n'a pas marché entre nous.
Je sors une jupe et un haut de ma penderie et les enfiles après avoir mis mes sous-vêtements.
« - C'est pour moi que tu te fais chefraî comme ça?, il ricane en étant affalé sur mon lit. - T'es fou. C'est pour personne mais encore moins pour toi,je le taquine. »
Je prend ma brosse dans ma trousse de toilettes et commence à me peigner les cheveux. Je n'ai aucun problème à faire cela puisque dans tous les cas j'ai les cheveux lisses, aucune chance que de quelconques boucles soient déformées. J'aurais beaucoup aimé en avoir d'ailleurs mais on fait avec ce qu'on a.
« - Alors, toi et Nab'? - Quoi moi et Nab'? »
Anas me fixe et secoue légèrement sa tête de gauche à droite.
« - C'est dingue comme t'assumes jamais rien. »
Je m'arrête dans mes gestes et c'est à mon tour de le fixer.
« - Nana, les autres ils étaient peut-être trop pétés pour le remarquer mais moi j'vous ai vu vous laver la bouche à la soirée l'autre soir. Et depuis, j'ai l'impression que tu le vesqui de ouf !, il rigole. »
