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« y'a que ses bras qui pourront m'apaiser »
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Novembre 2017. Paris.
Je prend l'ascenseur et me dirige vers l'accueil de l'agence afin d'emprunter les portes de sorties. Lorsque je me trouve sur le trottoir devant, je tourne mon regard de gauche à droite et y découvre Nabil, les mains dans les poches, emmitouflé dans sa grosse doudoune et son bonnet.
Il s'approche doucement de moi et claque un bisou sur ma joue. J'hume discrètement son parfum et cache le bas de mon visage grâce à mon écharpe.
« - Alors, askip t'as eu une réponse pour un appart? - J'ai une collègue qui lâche le sien vendredi, elle m'a proposé d'aller le visiter maintenant pour pouvoir transmettre mon dossier rapidement et que l'agence ne mette pas l'annonce en ligne. - Archi frais, t'es contente? - T'imagines pas, j'ai l'impression que tout rentres dans l'ordre petit à petit,je lui souris tandis que l'on se dirige vers sa voiture. »
Il me rend mon sourire et s'installe derrière le volant puis démarre la voiture après avoir allumé le chauffage. C'est vrai que le temps s'est nettement rafraîchit depuis que je suis revenue, moi qui profitait encore des rayons de soleil à Tokyo, il y a une semaine.
Je branche mon téléphone au poste de la voiture et met une musique au hasard dans ma playlist. On hoche tous les deux la tête sur le son et je surprend même Nabil à fredonner les paroles.
« - Tu connais?, je lui demande surprise. - Non, c'est juste trop facile de deviner les paroles. »
Je fronce les sourcils et ricane doucement.
« - Ta gueule, t'es con. - Répètes pour voir,il dit tournant vers moi.»
Je lui tape doucement la cuisse.
« - Concentres toi sur la route et ferme ta gueule. - T'es la pire Naëlle, sache le. »
On arrive quelques minutes plus tard devant l'immeuble d'Amy, qui se trouve non loin de celui de Nabil et de Tarik et Maya.
« - Si j'ai l'appart, j'pourrais venir te faire chier tous les jours, je le regarde avec mon air de peste. - Même pas en rêve je t'ouvre, tu parleras à ta shab la porte,il pouffe de rire en sortant de la voiture et je le rejoins. - T'es le mec le moins drôle que je connaisse. - C'est pas jolie de mentir. »
Je le pousse un peu et il se marre dans son coin tandis que l'on s'avance dans le hall de l'immeuble. Ce dernier est équipé d'un ascenseur et je remercie le ciel pour ça.
