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« sans trop réfléchir, comme quand j'ai commencé à t'aimer »

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« sans trop réfléchir, comme quand j'ai commencé à t'aimer »
















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Septembre 2029. Région parisienne.

Je finis de placer les derniers petits sachets de dragées sur la table, en essayant de les mettre tous au même niveau, c'est mon côté perfectionnisme qui ressort et qui me prend parfois la tête.

Je replace aussi quelques couverts et j'entends la baie-vitrée qui s'ouvre alors je me retourne et y découvre mon mari qui s'avance vers moi, un sourire aux lèvres. Lorsqu'il arrive à ma hauteur, il place ses mains sur mes hanches et dépose doucement ses lèvres sur les miennes.

« - Vas t'préparer bébé, j'm'occupe d'habiller les filles pendant ce temps là.
- Oui mais j'ai pas...
- Tranquille, ça va bien se passer, j'sais que ça fait longtemps qu'on a pas eu autant de monde à la maison mais ça va bien s'passer, c'est pas parce que y'a un couteau de travers que ça va gâcher la journée, me dit le brun en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille.
- Oui, désolée.., je dis en soufflant légèrement, j'suis un peu stressée, j'sais que c'est juste un baptême et que les filles sont petites mais je veux qu'elles soient contentes et qu'elles s'en souviennent.
- Elles ont que trois ans, j'suis pas vraiment persuadé qu'elles s'en souviendront, il pouffe. »

Je me joins à son rire et essaye de me calmer en me disant que oui, peu importe si tout n'est pas parfait, du moment que l'on soit tous réunis. Il est vrai que depuis quelques années, il est rare que nous puissions tous se réunir. Chacun à construit sa vie de famille petit à petit et même si nous nous donnons toujours des nouvelles, on s'est tous un peu éloigné.

Il y a trois ans, Nabil et moi avons agrandit notre famille, lorsque j'ai donné naissance à deux jumelles. Je crois que mon mari est le plus heureux du monde entourée de ses quatre meufs, c'est ce qu'il ne cesse de me répéter, en tout cas.

Je finis par monter les escaliers afin d'accéder à l'étage de la maison que nous avons acheté, lorsque j'étais encore enceinte. Je me dirige dans notre chambre pendant que j'entends les rires des filles, dont s'occupe Nabil. Mon sourire s'accentue en me rendant compte que je n'échangerais ma vie pour rien au monde.

Je reste bloqué de longues minutes devant mon armoire, ne sachant pas quoi mettre. C'est bien ça mon problème, j'aime que tout soit organisé mais je fais tout au dernier moment. C'est plutôt paradoxal. Je finis par opter pour une petite robe blanche à manches longues, qui laisse le haut de mon buste découvert. Ça fera très bien l'affaire pour l'occasion.

Je prend des sous-vêtements ainsi que la robe et gambade jusqu'à la salle de bain, attenante à notre chambre. J'actionne le pommeau de douche et laisse couler l'eau, seulement le temps qu'elle chauffe, avant de me faufiler à l'intérieur et de commencer à me détendre.

coeur de braise • 𝐧.𝐨.𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant