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Deuxième partie du livre de Benson !










Le sentiment qu'on ressent qu'on ne peut rien faire pour changer quelque chose, ça s'appelle la faiblesse,je crois.

J'ai ressenti plus que ça.

Monsieur spearz attendait dans la voiture pendant que mon amoureux arrivait. Adossé à la portière,je jeta un regard à cet homme...fou...sans vraiment savoir ce qu'il compte faire. M'humilier devant lui? Ou lui dire de ne plus m'approcher ?

Quand je le vis venir, les mains en poches mais souriant,je sentis mes craintes se dissiper un peu. Il posa sa main sur ma hanche et me fais un baiser protecteur au front.

Comment aurais-je su que c'était le dernier ?

Monsieur spearz descendit de la voiture en se passant la main sur sa barbe naissante le visage froid et comparable à celui d'un psychopathe. L'homme prêt de moi, ne me lâcha pas et regardait celui qui nous faisait face.

- donc... c'est toi... l'homme...de sa vie?

Mon amoureux me regarda d'un air inquiet et moi, je ne savais pas toujours comment réagir. Et je me détestais pour ça.

- oui. Et j'aime....votre fils..je suppose.

- tu suppose bien.

Monsieur spearz fit un pas de plus et il n'était plus qu'à quelques centimètres de cet homme que j'allais voir pour la dernière fois.

Comment l'aurais je su?!?

- je me bats pour que cette enflure réussisse dans la vie. Sois endurcis et puissant, et toi tu viens....m'en empêcher.

- je n'empêche rien du tout monsieur...

Un coup capable de casser le capot de la voiture fut lancer à mon amoureux. Il tomba côté de moi et au moment où j'ai réalisé ce qui s'est passé, j'étais déjà transporté dans la voiture. Je me debatais de toutes me forces mais , c'est avec une facilité déconcertante que je me retrouvais assis dans cette voiture.

Mon dit père, fit le tour et mis mon amoureux dans le coffre avant de monter me retrouver pour conduire.

- mon père m'a inculqué la force Benson et toi...tu...tu es un sale gay?!? Il m'avait prévenue en plus ! Ton grand père m'avait prévenue ! On ne reconnais son engeance que par des preuves. Ta mère t'a trop choyé ! C'est de sa faute !

Il souffla d'agacement et démarra la voiture.

Par peur sûrement, je n'osa pas lui répondre. Mon cœur était dans le coffre sûrement.

Ces mots ne m'avait pas atteint non plus. J'y étais habitué. S'entraîner avec mon père c'est recevoir un chapelet de juron à chaque faiblesse de ma part. Non, ces mots ne m'avait pas affecté ce jour là. Mais la suite des événements,si.

Pendant la longue ligne en voiture,je pensais à des fuites dignes d'un épisode de prison break. Je me demandais comment est ce que je pouvais partir avec le corps à moitié inconscient. Je l'écris avec beaucoup d'amusement mais j'étais terrorisé à cet instant là.

un psychopathe dans mon coeurWhere stories live. Discover now