J'ai besoin d'aide... (Livaï x OC) -Tome 2-

Chapitre 25 : Fin 2.0

PDV ANGEL
Livaï : Je viens avec toi. Je ne vais pas te laisser seule, je ne t'ai déjà pas aidé pour trouver des preuves, mais sur ce coup, hors de question que tu endures cela toute seule. Je me dois d'être avec toi, je ne t'abandonnerais pas. Dit-il en me prenant dans ses bras amoureusement.

Soulagée de sa réponse, je le prends moi aussi dans les bras et le sert le plus fortement que je le peux.
Dans ses bras, sa chaleur me rassure et m'apaise en même temps, puis son odeur me donne l'impression d'être sur un petit nuage, loin de la réalité.

Kenny : Bon les tourtereaux, c'est bien mignon mais faut qu'on se bouge.

Livaï : Deux secondes Kenny. Grogne-t-il sur la défensive.

Moi : Merci. Lui dis-je en chuchotant.

À cet instant, il me regarde tendrement avant de me lâcher pour pouvoir partir.

Moi : Bon... on y va. Annonçais-je pour me donner du courage.

Bâtiment des services publics
Arrivés devant cet immense bâtiment, je commence tout juste à angoisser et à comprendre les répercutions que cela va avoir sur ma vie. En tournant la tête, je vois Livaï avec son expression fermée qu'il a quand il ne veut pas montrer ses émotions. Je le sais, il est dans le même état que moi. Nous avons peur et cela est normal, mais une part de moi est également excitée de pouvoir enfin avoir la preuve inébranlable que Lyam est le coupable.
Laissant les autres aller devant la secrétaire, je prends la main de Livaï pour qu'il s'arrête avec moi.

Moi : Livaï... je voulais que tu saches que je ne t'en veux pas et que je suis heureuse que tu aies enfin comprit mon point de vue. Tu aurais pu ne pas venir aujourd'hui mais tu es là.

Livaï : Evidemment que je suis venu Angel. Cela serait égoïste de ma part et après tout ce que je n'ai pas fait, c'était la moindre des choses. Puis, c'est également mon enfant et tu es ma femme. J'ai eu de la chance que tu ne me quittes pas après tout cela.

Moi : Jamais j'aurais pu faire ça...

Armin : Les amis... on peut y aller. Nous prévient-il de loin d'une voix brisée.

Livaï : Faut qu'on y aille, c'est notre seule chance.

Moi : Tu as raison. Dis-je en relevant la tête dans un petit sourire.

Après avoir montés dans l'ascenseur et montés les étages, nous cherchons la salle soucieux de ce que nous allons voir.
Au fils de nos pas, je sens que je manque d'air et serre de plus en plus la main de Livaï pour décharger ma crainte et mon malaise.

Garde : Vous êtes ?

Kenny : Nous venons de la part du juge. Lui informe-t-il en lui montrant le papier.

Garde : Ok, entrez.

Nous entrons donc et tombons sur un autre homme avec un grand sourire.

Homme : Bonjour ! Alors... vous êtes là pour visionner les caméras de surveillance, c'est bien ça ?

Sieg : Oui.

Homme : Ok. L'endroit, la date et l'heure.

Livaï : Hôpital de la ville, le 23 juillet 2021 vers 16h30.

Je lui souris, heureuse qu'il se rappel de ces dates et rassurée qu'il réponde à ma place.

Homme : Merci.

Après plusieurs minutes d'attente insupportables, l'homme ne trouve toujours pas les vidéos de l'hôpital.

Homme : Mmmmm, je ne comprends pas.