Chapitre 7, partie 2

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Lorsque je me réveillai , j'étais entouré de blouses blanches et de Gaby.
Je compris rapidement que j'étais à l'infirmerie.

J'eus à peine le temps de prononcer un mot que celui-ci s'empressa de parler.

-«  Hey petit comment tu te sens ?

- Hm.. Bien.. Qu'est-ce qu'il..

- Tu as fait une crise d'angoisse et tu as perdu connaissance , mais maintenant ça va mieux

Je hochai la tête.

- Tu m'as fait si peur j'ai cru que j'allais te perdre

Jamais je n'avais vu quelqu'un que je connaissais depuis si peu de temps être aussi inquiet pour moi. Il semblait tellement soulagé de mon état stable que cela me fit un pincement au cœur : Je pensai alors à mon évasion et me dis que ça allait certainement lui causer de la peine.
Mais il fallait que je m'en aille , que je retrouve mes proches même si cela impliquait des sacrifices.
Le mieux était de ne pas l'impliquer dans mon plan d'évasion et qu'il ne sache rien avant que je ne me sois enfoui.
Je voulais sincèrement lui éviter tout problème et surtout pas anéantir sa carrière ainsi que la confiance que ses supérieurs avaient en lui.

——-
PDV SARAH
13h

Je fus réveillée par la visite de Matthieu dans ma chambre d'hôpital. 
Cela faisait longtemps que je n'avais pas dormi aussi tard.
Et le pire dans tout ça c'est que j'étais malgré tout épuisée. J'avais l'impression d'avoir enchaîné les nuits blanches depuis plusieurs jours.
Je me sentais terriblement faible et cela m'inquiétait beaucoup.

-« Bien dormi ?

Entre dire la vérité et faire semblant que tout allait bien pour le rassurer , mon choix était vite fait.

- Oui très bien et toi?

- Aussi , t'es sure que ça va ?

- Bien sûr, pourquoi ça n'irait pas ?

- Tu as l'air exténuée, c'est bizarre.

Je préférai faire mine de rien tant qu'on ne savait pas quel était mon problème.

- Oui c'est bizarre mais c'est certainement rien du tout

Mon aîné ne partageait absolument pas mon avis, cela se voyait dans son regard.

- Sarah je m'inquiète sincèrement pour toi.

- Matthieu..

- Non arrête d'essayer de minimiser la situation , je vois bien qu'il y a quelque chose qui cloche chez toi et on restera ici tant qu'on ne saura pas quoi.

J'acquiescai, impuissante et triste de faire autant de peine à la personne qui prend soin de moi depuis mon enfance.

- Jackson .. Comment va-t-il?

- Il est un peu perdu je le vois , et j'ai peur qu'il fasse une connerie dans la précipitation car il sait que son papa n'a plus beaucoup de temps à vivre ..

- Je sais.. J'aimerais tellement être là pour lui..

- Sarah il sait que tu l'aimes et que tu es là pour lui.

- Tu lui as dit que j'étais hospitalisée ??

- Non je ne lui ai rien dit.

- Tant mieux il ne doit pas savoir quoi que ce soit tant qu'on ne sait pas ce que j'ai

- Comme tu voudras mais il va finir par comprendre que tu n'es pas là et il pourrait bien s'imaginer le pire

- Je sais..

J'étais tiraillée entre ne rien dire à Jackson et préserver son inquiétude en risquant qu'il croit que je l'ai délaissé ou lui dire que j'étais malade et voir son inquiétude augmenter.
C'était réellement compliqué.
Je ne voulais certainement pas lui rajouter de la peine alors qu'il était entrain de perdre son père.
Il s'agissait du moment où Jackson avait le plus besoin de moi et c'était à ce moment même où je n'étais pas là pour lui.
Je m'en voulais tellement.

Une fois Matthieu parti , je prétextai avoir envie de fumer une cigarette et en profitai pour appeler un taxi et sortir vite de là.
Ma fugue fut plus facile que je ne l'aurai pensé et en moins d'une heure j'étais chez Jackson.

J'avais eu le temps de m'apprêter dans le véhicule, j'avais donc déjà l'air moins cadavérique que quelques minutes plus tôt.

Lorsque j'arrivai à l'accueil on me demanda mon nom et la personne que je venais voir.

Là, Jackson arriva : Mon pauvre amour paraissait amaigri et désespéré.
Il me fendait le cœur.

Je courus dans ses bras.
Sentir son corps se blottir contre le mien me procura mille frissons. 
J'avais la sensation de revivre et d'oublier tous mes soucis.
Il m'avait tant manqué.
A cet instant là je ne souhaitais qu'une chose : Ne plus jamais le quitter.
Je me rendis alors compte une fois de plus que un an loin de lui allait être insurmontable.
Et pour la première fois de ma vie j'en venais même à regretter qu'il se soit rendu.

Mais ce n'était pas le pire : Le chaos , lui , ne faisait que commencer.

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Des avis ?
Merci énormément de lire vous êtes top!!

La suite, qui m'a pris beaucoup plus de temps à écrire en raison de nombreux détails ou la cohérence était obligatoire , sera publiée ce samedi 23 octobre.

Merci de votre patience dans l'attente de ce chapitre qui fut plus longue que prévu, vous êtes top ! :)

On se voit samedi pour un nouveau chapitre !

Les amis de mon frère 3 : L'amour de la famille Kde žijí příběhy. Začni objevovat