13. MARIO.

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𝐒𝐨𝐧𝐠:
𝑳𝒆𝒊𝒕𝒉 𝑫𝒆𝒕𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆

Chapitre 13 :  𝓜𝓪𝓻𝓲𝓸.

𝐋𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐦𝐞 " 𝐭𝐞𝐧𝐞𝐛𝐫𝐞𝐬 " 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐮 𝐩𝐥𝐮𝐫𝐢𝐞𝐥 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐭 " 𝐥𝐮𝐦𝐢𝐞𝐫𝐞 " 𝐞𝐬𝐭 𝐚𝐮 𝐬𝐢𝐧𝐠𝐮𝐥𝐢𝐞𝐫.
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MARIO.

Flash-back..
Il y a 15 ans...

Froid.

Il fait froid dans mon pays.

Je suis proche des frontières canadiennes, dans une petite ville perdue dans la forêt.Un cul de sac comme le décrit la radio.

Je vis ici depuis ma naissance et je ne me rappelle même pas de l'avoir quitté un jour, je vous parle du haut de mes dix ans. Je rentre de l'école sur la route que j'emprunte pour les allées et retours jusqu'à chez moi. Je mets le plus de temps et de distance possible pour revenir à la maison, empruntant des chemins et impasses inutiles.

Aujourd'hui à l'école je me suis bagarré avec des copains de classe. Il avait insulté ma maman de puta et j'ai frapper en premier. J'ai des bleues et je saigne de l'arcade, j'ai tout de suite quitté l'école après la baston pour ne pas me faire punir, maman va certainement me gronder. L'école ne l'appellera sans doute pas mais mes blessures elles sont bien trop voyante pour qu'elle ne voit rien..

Je ne pense qu'à une seule chose, me réchauffer. Le temps n'est pas pluvieux mais l'air frais annonçant un semblant d'orage me pétrifie.

Je range mes petites mains dans les poches de ma veste trop petite à mon goût. Maman n'a pas assez d'argent pour m'en acheter une autre, heureusement elle n'est pas déchirée. Il fait trop froid maintenant je suis obligé de rentrer avant de mourir de froid.

Les copains à l'école se moquent de moi mais je m'en fou, j'aime cette veste car c'est un des cadeaux que ma maman m'a offert. Je l'aime ma maman même si elle ne le montre pas, quand elle me prenait dans ses bras, petit, je me sentais en sécurité.

L'odeur de maman sentait bon aussi, la vanille était son parfum préféré, j'aimerai bien qu'elle me reprenne dans ses bras pour me faire des câlins..  mais maman n'aime plus, elle me repousse en me criant dessus.

Elle crie beaucoup, je ne sais jamais pourquoi ou alors bien trop pour ne plus pourvoir continuer à jouer celui qui n'a pas compris.

J'arrive et hésite devant la porte, de toute façon je suis trop proche de ma maison. Un part de moi est rassuré car je vais enfin pouvoir me réchauffer, mes pieds sont gelés.

Je pousse la porte d'entrée toujours ouverte et la referme derrière moi très fort pour quelle claque face au vent insistant  dehors.

Il fait froid dans la maison mais le feu de la cheminée du salon peut me procurer de la chaleur, le seul endroit qui en procure, je n'ai pas vraiment le choix.

Je m'approche du salon tout petit. La maison n'est pas grande mais suffisante pour moi et maman, j'enlève mes gants et ma veste trouée, frissonnant en perdant la chaleur de ma doudoune. Je grimace quand je remarque que le feu n'est pas dans la cheminée, je me décide à l'allumer pour pouvoir avoir chaud et prends une couverture pendant ce temps.  Il faudra que j'aille chercher du bois.

SEMELHANTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant