-Chapitre 36-

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Chapitre 36:
POV Cassy

"There were miracles in your kisses, they were medicine to my veins."
-Perry Poetry.

Je resserre mes bras autour du cou de Ryder où je dépose des baisers. Je peux l'entendre grogner, il pince mes fesses pour me faire arrêter, mais je continue de suçoter la peau de son cou. Je remonte le long de son cou jusqu'à son oreille, je titille le lobe de celui-ci, avant de le prendre dans ma bouche. Ryder accélère le pas pour arriver plus vite.

On arrive bientôt à notre suite, arrivé devant la porte, il glisse sa main dans la poche de son pantalon et il sort la clé. Il déverrouille la porte et la pousse. Nous rentrons à l'intérieur, je lève la tête, c'est là, que je peux apercevoir la suite rangée. Il n'y a plus aucune trace de sang, aucune trace de lutte. Des images d'Avan en train de me traîner sur le sol me reviennent en mémoire. Je resserre mon étreinte autour de son cou en repensant à ce qui s'est passé. Il appuie une pression sur mes fesses en marchant en direction de la chambre. Je plonge mon nez dans ses cheveux pour sentir son odeur qui m'apaise.

Il continue d'avancer, puis s'arrête, je peux l'entendre ouvrir la porte. Il se dépêche de la refermer, puis il me porte directement vers le lit où il me dépose délicatement. Son corps se place au-dessus du mien me dominant de toute sa splendeur. Ses yeux bleus sont plantés dans les miens. Je peux sentir tout ce qu'il ressent à travers son regard. Je sens cet aimant qui nous attire, qui fait battre nos cœurs au même rythme.

Il pose sa main sur mon ventre couvert de son t-shirt, puis il la remonte jusqu'à mon visage caressant le peu de peau nu au passage. Il appuie sa main contre ma joue tout en gardant son regard dans le mien. Son pouce caresse ma joue, il descend à mes lèvres. Son doigt passe sur mes lèvres, tirant ma lèvre du bas. Son visage se trouve tout près. Ses lèvres se rapprochent des miennes, elles ne se touchent pas. Je me lèche les lèvres pour les humidifier, ses yeux suivent le mouvement de ma langue. J'entends mon cœur battre de plus en plus vite dans mes oreilles, en sentant son souffle contre ma bouche. J'ai besoin de plus, j'ai besoin de le sentir contre moi. Je relève la tête pour l'embrasser, mais il saisit mes cheveux et me tire contre le matelas, remettant une distance entre nous.

- Non, mon oiseau. Tu te contentes seulement de ce que je te donne et pas plus, me susurre-t-il.

Ses lèvres capturent les miennes, elles sont chaudes et insistantes. Je gémis. Son goût se répand dans ma bouche, je ne peux m'empêcher d'ouvrir la bouche pour en avoir plus. J'en veux plus, j'en veux jusqu'à ce que j'en sois ivre. Sa langue exige la mienne, il caresse mes lèvres que j'ouvre avec plaisir. Il plonge sa langue dans ma bouche. Elle s'enroule avec la mienne. Chaque baiser est de l'essence sur un brasier. Mes mains se baladent dans ses cheveux, je tire sur ses racines ce qui le fait gémir. Je continue de tirer, ses baisers deviennent plus fougueux. Il appuie plus fort. Je me noie dedans.

J'adore t'embrasser mon oiseau. Je pense que je ne m'en lasserais jamais.

Je gémis pour toute réponse. Sa bouche se plaque contre la mienne. Sa langue caresse la mienne sans pitié. Mon corps s'embrase. Il tire ma lèvre entre ses dents, fort avant de relâcher lentement, prolongeant doucement et délicieusement la douleur. J'aime la douleur qu'il me procure. Je sens cette chaleur qui se répand de plus en plus dans mon corps jusqu'à devenir incontrôlable. Je lève mes hanches pour essayer de calmer mon clitoris palpitant, mais une de ses mains vient appuyer sur les hanches pour me clouer au lit.

Sans briser notre lien, ses mains se baladent sur mon corps jusqu'au bas de mon t-shirt. Il attrape le bout et le remonte lentement en dévoilant mon ventre. Il embrasse chaque once d'oxygène de mes poumons. Il continue de le monter laissant apercevoir ma poitrine, puis il brise notre baiser et me retire mon t-shirt en entier. Me voilà découverte devant lui. Ses yeux sont verrouillés avec les miens. Je caresse langoureusement son buste nu laissant râper mes ongles contre son torse. Ses yeux s'assombrissent de désir. Il prononce mon prénom accompagné de doux gémissements.

A psycho's love obsessionWhere stories live. Discover now