Point de vue : Fleur
( TW : Maltraitance , violence psychologique et physique )
Analepse , il y a 4 ans
Je cours en tenant la main de Vince, il est venu me chercher pour que l'on puisse vivre notre histoire sans avoir à nous cacher de mes parents, c'est Vince qui m'a dit que c'était la meilleure solution. Fuir avec lui était la meilleure solution et surtout celle qui me rendrait la plus heureuse d'après lui et je le crois parce que je l'aime, mais je doute tout de même un peu.
- Vince ?
- Oui, ma jolie ?
- J'ai peur, je t'aime vraiment, mais j'ai peur ! Mes parents vont un peu s'inquiéter ! Je pourrais les appeler au moins ? Demandais-je essoufflé par notre interminable course.
- Bien sûr ! Je ne suis pas un monstre, tu pourras les appeler autant que tu veux ma jolie.Mensonge.
On arrive devant une voiture, on grimpe à l'intérieur direction notre nouvelle vie !
- On va où ? Demandais-je tout excité.
- Dans le Michigan ! Tu vas voir, ça va te plaire.
On roula plusieurs heures avant d'arriver à Détroit. Il faisait encore nuit quand il gara la voiture près d'un immeuble miteux, délabré où rodaient des gens peu recommandables.
- Vince, c'est ici que l'on va vivre ? Demandais-je légèrement anxieuse.
- C'est provisoire ! Quand j'aurais assez d'argent, on achètera une belle maison, c'est promis.
Il m'enlace tendrement avant de poser ses lèvres sur ma bouche. Je réponds à son baiser avec passion.Mensonge.
Cela fait quelques jours que je vis avec Vince dans cet immeuble, tout est parfait ou du moins presque. Je me suis trouvé un boulot de serveuse en mentant sur mon âge et j'ai commencé à aménager l'appartement. Celui-ci est d'ailleurs pas si mal si on omet les cris incessants des voisins et l'odeur plus que douteuse qui inonde la cage d'escalier. Vince lui a trouvé un travail qui d'après ses dires va lui rapporter gros. Oui, tout est parfait.
La porte d'entrée claque, c'est Vince qui rentre.
-Coucou mon chéri ! C'était bien ta journée ? Demandais-je en finissant de nettoyer la vaisselle.
-Ne me parle pas ce n'est pas le moment. Me répond-il amèrement.
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
Je le vois s'asseoir dans un fauteuil et se décapsuler une bière. Je m'approche de lui et lui fais un bisou. Il me repousse d'un geste sec.
-Ferme là, j'ai passé une journée de merde, alors fais moi à bouffer et ferme ta gueule.
- Tu te prends pour qui ? Tu me parles mieux je ne suis pas ton clébard et si tu veux à bouffer, tu te lèves et tu vas chercher le plat dans le réfrigérateur. Lui répondis-je énervé.
Il se lève et m'attrape par le bras en me hurlant :
-Non mais tu te prends pour qui ? Petite conne. Il me gifle, ma tête part sur le côté. Je m'écarte vivement de lui et pose ma main contre ma joue douloureuse, je ne peux contenir mes larmes qui commencent doucement à rouler le long de mes joues.
-Pardon ma jolie, pardon, je suis sincèrement désolé, je ne voulais pas te frapper j'ai juste passé une mauvaise journée ça ne se reproduira plus, je t'aime tellement. Tu es la femme de ma vie ma poupée, pardonne moi. Il me prend dans ses bras en parsemant ma chevelure de tendres baisers. Il répète ses excuses au moins une bonne dizaine de fois, alors je lui pardonne parce que je l'aime, et puis une petite gifle ce n'est pas si grave non ? De toute façon, il a promis de ne pas recommencer et je le crois.
Mensonge.
Cela fait plusieurs mois que l'on vit ici maintenant, on a notre petit quotidien, mon travail me plaît et Vince est des plus adorables avec moi, malgré quelques sautes d'humeur et quelques gifles il s'excuse toujours après alors ce n'est pas si grave hein ?
J'étais en train de ranger les chemises de Vince quand un sac posé derrière une pile de jeans tombe au sol. Je le prends et ouvre pour voir ce qu'il contient. À l'intérieur il n'y a ni plus ni moins qu'une liasse de 500 dollars et trois putain de sachets de cocaïne et de je ne sais quelle autre drogue . J'attrape ces foutus sachets et les vide dans les toilettes avant de tirer la chasse.
Vince rentre 1 heure après de son travail.
- Coucou ma jolie, c'était bien ta journée ? Me demande-t-il gaîment.
-Viens là. Dis-je sèchement.
- Oula tu me fais peur, c'est quoi cette tête d'enterrement ?
- Tu m'expliques les sachets de drogues dans ton placard ? Tu m'avais promis de plus faire ce genre de chose !
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Fiorellino
RomanceLa bella mascherata, qui est cette mystérieuse chanteuse qui intrigue tant Kélio Redicci chef d'une des plus grandes mafias d'Italie. Cet homme à qui l'on n'a jamais rien refusé et serait prêt à tout pour posséder ce qu'il désire. Cette femme brisée...