Chapitre 44

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Bonsoir les amis ! ^-^

Voici donc le dernier chapitre du Tome 2 de Vermilion. Je reviendrai le 22/05/2022 très exactement pour le début du Tome 3. Aussi, je vais encore update l'histoire ce soir ou demain, mais ce ne sera pas un chapitre, juste la séparation Tome 2/Tome 3 (donc vous allez avoir une couverture qui illustre le Tome 3 + la révélation du titre de ce Tome 3) ♥

(Noir continuera d'être update pendant ma pause, j'aimerais la finir avant de reprendre Vermilion !)


Accrochez-vous bien, et bonne lecture ! ~ ♥


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Les portes volaient si fort que je me demandais parfois si c'était moi qui les poussais.

"Monsieur ! Les visites sont terminées, eh ! Arrêtez !"

Derrière moi, j'entendis la voix de Jungkook tenter de les raisonner et de me laisser passer. Je respirai si fort que tout le monde pouvait m'entendre, tandis que je m'enfonçai dans les entrailles blanc neige de l'hôpital. Mes mains souffraient car, au lieu d'ouvrir les battants, je les frappais du plat de mes paumes.

"Tae !"

Des pas trottinèrent pour me rattraper. Je voulus me retourner, mais remarquai bien vite que Jungkook m'avait appelé de loin. La personne qui s'approchait de moi était un médecin ; ses yeux jaunâtres me scrutaient avec colère.

Je l'ignorai royalement et continuai mon ascension, mais bien vite, il attrapa mon épaule.

Il ne se passa pas une seconde avant que son dos ne heurte le mur et qu'il ne s'écroule au sol.

Je le fixai, les yeux probablement noirs, ou dorés, qui sait. Mais je m'en moquais. De toute manière, les yeux dorés, ce n'était plus un secret, pas vrai ?

"Tae, arrête !" Cria Jungkook en voyant que j'avais agressé un homme.

Je croisai le regard du noiraud qui marchait vers moi, le pas lourd et dur, les traits crispés. Je détournai les yeux et me remis à avancer.

Porte cent-douze. Cent-douze, cent-douze, cent-douze...

Je m'arrêtai net. La voilà.

Les médecins près de l'endroit, qui m'avaient vu être violent et déterminé, n'osèrent pas m'approcher, et se lancèrent plutôt des coups d'œil confus et inquiets.

"Vous n-ne pouvez pas..." Tenta l'un d'entre eux.

Il se coupa net quand il vit mon regard.

Jungkook arriva à ma hauteur et m'attrapa les épaules. Il était ferme, si ferme que je fus un instant envahi par de la culpabilité ; s'il usait autant sa force c'était qu'il pensait peut-être me voir être violent avec lui aussi.

Comment pouvait-il penser cela ? J'étais en colère, mais j'étais lucide.

Il me tourna vers lui et enserra davantage mes épaules de ses doigts pâles, à m'en faire grimacer.

"Vas-tu te calmer ?!"

Pourquoi me serres-tu autant, Jungkook ?

Je levai une main vers sa joue, ce qui le fit papillonner des yeux un instant, et sa poigne se desserra quelque peu.

Je ne te ferai jamais de mal. Jamais.

Il dut comprendre, car il soupira et me relâcha. Ses bras tombèrent le long de son corps, et je me penchai pour embrasser sa joue. Il clôt les paupières, et quand il les rouvrit, j'étais déjà à l'intérieur de la chambre, la main fermant la porte derrière mon dos.

Vermilion [Taekook]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant