Chapitre 3 : Lucas

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Coco (The French Monsteeeeer) 

08 : 36

2 appels manqués

Coco (The French Monsteeeeer) : Lucas ?

Coco (The French Monsteeeeer) : T'es là ? 

09 : 12

3 appels manqués

Coco (The French Monsteeeeer) : Réponds stp

Coco (The French Monsteeeeer) : tout va bien ??????

Coco (The French Monsteeeeer) : si tu me réponds pas je viens

Coco (The French Monsteeeeer) : Lucaaaaaaas

10 : 04 

Coco (The French Monsteeeeer) : j'arrive dans 5min bouge ton cul 

5 appels manqués

Coco (The French Monsteeeeer) : LUCAS OUVRE MOI

Coco (The French Monsteeeeer) : JE BOUGERAI PAS DE LA 

8 appels manqués

10:32

Vous : Dsl Coco je suis pas chez moi mais j'arrive attd

A peine sorti du Uber, je vis Corentin courir vers moi. Je n'eus même pas le temps d'ouvrir la bouche pour m'excuser qu'il me sauta au cou. Il avait vraiment eu si peur que ça ?

- T'étais où mec ? J'ai essayé de t'appeler des milliers de fois, pourquoi tu répondais pas ? m'attaqua-t-il. J'ai eu super peur, plus jamais tu sors seul dans un état pareil ! T'as pas fait de connerie ? Pourquoi t'es pas rentré chez toi ?

Il parlait plus vite que moi à mes débuts, je ne comprenais rieeeen, et en plus il était inarrêtable !

 - Coco, calme toi ! Viens, entre, je te raconte. Tu veux boire quelque chose ? lui proposai-je. 

- Non merci, mais du coup, t'as foutu quoi hier soir qui justifie que tu ne me répondes pas ?

- Je suis sorti, et je me suis mis dans un état pas possible... Je me souviens de quasi-rien, mais un mec m'a ramené chez lui et on a discuté ce matin-

- Attends quoi ?! m'interrompit-il. Mais je savais pas que tu...

Son teint avait rosi d'une manière étrange. J'avais dit quelque chose de mal ? Mon cerveau douloureux n'était pas adapté à la réflexion... Ca m'apprendrait à boire sans compter les verres (avec modération !).

- Coco ? Pourquoi tu rougis ? demandai-je.

Me repassant la conversation en tête, je me corrigai :

- Ah ! Si c'est à propos de Baptiste, on a juste discuté hein, à ce qu'il m'a dit en tout cas. Et même si... Enfin tu vois, ça t'aurais vraiment posé problème ?

Est-ce que mon meilleur ami était en fait un connard ? A son air soulagé on aurait pourtant dit...

- Non !  Non, ça ne m'aurait pas dérangé dans ce sens là, enfin pas comme tu crois ! Je veux dire, je suis pas homophobe ni rien t'inquiète, dit-il.

Il s'embrouillait dans ses paroles, mais je n'étais pas vraiment d'humeur à réfléchir. Ca devait d'ailleurs sûrement se lire sur mon visage parce que bientôt, Corentin partit, non sans m'avoir fait la bise (très virilement vous le savez je suis très viril) (très viril j'ai dit, et arrêtez de rire au fond) et demandé de me reposer.

Trop fatigué pour dormir, je tournai et me retournai dans mon lit. Mes pensées vagabondaient, au début vers Maya mais très vite, mon esprit choisit de se concentrer sur Baptiste. Mais pourquoi ?" C'est vrai qu'il était drôlement beau"... On voyait à travers son t-shirt à quel point ses épaules étaient larges, et ses bras devaient bien faire le double de mes cuisses... "Il a le physique d'un sportif. Est-ce qu'il fait souvent du sport ?" "Il a aussi des traits très fins, un nez bien dessiné... C'est rare des nez aussi beaux maintenant que j'y repense". "Et des lèvres d'une finesse extrême"... "Mais je suis en train de penser à quoi là ?" Trop fatigué pour m'en soucier, je finis par m'assoupir, songeur. Mes rêves furent remplis de nez bien dessinés, de lèvres délicates et d'épaules larges. Je peux vous dire que je me suis réveillé en sueur.

...

A mon réveil, il était 15h et j'avais une faim de loup. J'avais fini par me rendormir d'un sommeil sans rêves, et ENFIN, je m'étais reposé. La gueule de bois m'était quasiment passée et j'étais sorti acheter un sandwich. Sur la route, je décidai d'envoyer un message à Baptiste :

Baptiste

15 : 12

Vous : Salut mec, c'est Lucas, le gars de la boîte de nuit ! Je voulais juste vérifier si c'était bien ton numéro, et pourquoi pas te proposer d'aller boire un café un de ces quatre ?

J'éteignis mon téléphone et me dirigeai vers la boulangerie, en essayant de ne pas vérifier toutes les trois secondes s'il m'avait répondu. Echec. Je ne quittais pas mon portable des yeux, en attente d'une notification. Alors que je récupérais la monnaie que me tendait le boulanger, je sentis mon téléphone vibrer dans la poche de mon jean. Surexcité, je le remerciai et lui dit de garder la monnaie, oubliant presque mon sandwich. Une fois dehors, je m'assis sur le banc le plus proche et attrapai mon smartphone, un gigantesque sourire aux lèvres.

Baptiste

Baptiste : Oui c bien moi, et pk pas 

Baptiste : Qd est-ce que ça t'arrange ?

Vous : Tu fais quoi là tout de suite ?



03/03/2022

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