Chapitre 5 : Jour 3 [2/2]

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- Je pense que tout le monde connait le principe de la course d'orientation ?

- Ooouuuuuiiiiiii !

- Très bien. Par dortoirs, vous allez devoirs aller à plusieurs endroits des environs pour trouver un trésor. Attention ! Ce qui se trouve dans ce trésor pourrait être utile dans les jours à venir !

- Un trésor ?

- Vous pensez qu'ils vont organiser d'autres jeux ?

- Ok les gars on gagne !

- On est les bleus, ça te va ?

La dernière phrase avait retentit dans mon oreille. Jeanne me fit un grand sourire.

- Bien sûr, j'aime bien le bleu. Vous avez le premier indice ?

- Je l'ai, je l'ai ! me répondit Camille.

Elle le déroula rapidement et lu :

« Vous avez cinq ans. Les pieds dans les grains, face au grand rocher est. »

- On a une boussole ?

- Oui, et une carte et un crayon.

- Cool... alors...

- Ça doit être à la plage ! Les grains sont le sable et y'a des rochers !

- Ok go, go, go, on court!

Nous commençâmes à courir en direction de la plage.

- Mais... que veux dire « Vous avez cinq ans » ?

- On verra là-bas !

Une fois arrivées, on se dirigea vers le seul gros rocher qui se trouvait à l'est et je me plantais devant, « les pieds dans les grains face au grand rocher est ».

Le rocher n'avait que quelques trous pas assez profonds pour contenir un papier. Je reculais un peu.

- Peut-être qu'il faut que tu te baisse, comme si « tu avais cinq ans » ? suggéra Charlotte.

Je me mis à genoux dans le sable et repérais une fine faille dans la roche, seulement visible du bas. Je suivis l'entaille des yeux et tombais sur un papier blanc protégé par une enveloppe plastique.

- Je l'ai !

J'attrapais le plastique et sortis le papier de sa protection. Je le dépliais avec fébrilité et lu :

« A l'ombre entre deux collines éphémères. 6 : 14 »

- Y a-t-il des nombres sur la carte ?

- Oui.

- Regarde où c'est 6 : 14.

- Hum... là.

- Oh, selon le plan les collines éphémères doivent être des dunes !

- Nickel ! On y go.

Nous suivîmes Ange qui tenais la carte jusqu'à un point situé à une centaine de mètres de la plage.

Nous avions mis bien dix minutes à arriver car en plus du fait que nous ne courrions plus, le sable nous ralentissait considérablement.

- Bon sang, j'ai l'impression de pédaler dans la semoule ! J'te jure que s'ils ont enterré le message je les tue !

- Là, un arbre ! L'indice disait « à l'ombre »...

- Oui !

Jeanne se précipita et saisit entre les racines de l'arbre un sachet plastique qu'elle seule avait vu.

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