Chapitre 51 : Rivalité

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 - ANGELO -


Dernier jour de Castellano au domaine, ma présence est requise dans ses appartements J'ajuste mon costard Armani et entre en m'annonçant. Je tombe nez à nez avec Stephano qui discute joyeusement avec le parrain. J'ignorais qu'il était là, je pensais que cette entrevue était privée.

- Ah Angelo ! Clame le parrain. Je t'en prie, viens nous rejoindre.

Je marche à travers la chambre pour atteindre le petit salon et suis de prime abord satisfait que Giovanni soit de bon humeur. J'accorde un rapide signe de tête à Stephano pour le saluer lorsque mon patron met le sujet la table.

- J'ai peut-être changé d'avis quant à mon voyage. L'organisation risque de changer.  

- C'est à dire ? Demande-je curieux.

- A l'origine, Je devais aller seul a Moscou et toi Angelo tu devais rester ici pour garder un oeil sur le rejeton de Genovese. Mais, poursuit-il, il serait inconvenant que je me ramène chez les russes sans bras droit, cela me mettrait en position de faiblesse. Bianca n'est pas la plus sage des otages mais je pense que Stephano serait capable de la surveiller pour quelques jours. Alors Angelo vient avec moi et Stephano reste ici avec l'américaine.

- Quoi ? M'ecrie-je.

Pour moi, il en était hors de question. Ouais ça me faisait chier de ne pas aller à cette importante réunion, mais rester au domaine me semblait beaucoup plus important. Veiller sur Bianca c'est mon devoir, c'est la tâche dont m'a incombé le parrain parce que c'est la plus importante d'entre toutes. Il est hors de question qu'il confie cette responsabilité à un autre. Et surtout pas à Stephano. il est comme un frère et je ne veux pas le voir comme un rival.

- Cette nouvelle organisation tombe sous le sens pour moi. Cependant, je veux m'assurer que Stephano s'en sente capable. C'est pour ça que je te laisse la journée pour y réfléchir. J'attends ta réponse au plus tard ce soir, nous partons demain matin.

- Avec tout le respect que je vous dois, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, réplique-je.  Il n'a jamais eu à s'occuper d'elle, il ne connaît pas ses vices, ses travers comme je les connais.

- Je t'interdis de remettre en cause mon jugement. Le seul à qui je laisse la possibilité de décider c'est Stephano, pas toi. Mon garçon, j'attends ta réponse.

- Bien signore, répond-il.

Nous sortons des appartements du parrain mais des que nous sommes dans le couloir, j'attrape le col la chemise de Stephano et le plaque durement contre le mur.

- Espèce d'enfoiré, il est hors de question que tu acceptes.

- Mais putain qu'est ce que tu voulais que je dise ? Merde c'est Castellano

- J'en ai rien à foutre ! Ça pourrait être le pape que tu devrais refuser. Tu vas lui dire que tu n'en es pas capable,  point barre.

- Non.

- Non ?

Son entêtement est irrationnel, il n'a jamais voulu me voler ma place, il n'a jamais voulu tant de responsabilité. Si ce n'est pas pour plaire au parrain, je ne vois qu'une raison pour laquelle il voudrait rester après de Bianca. Je le plaque encore plus fort contre le mur et sa tête s'y cogne, produisant un bruit sourd. 

- Il n'y pas de non qui tienne putain, je croyais qu'on était amis.

- Alors quoi ? Je suis ton ami donc je dois être ton petit chien ? Si Castellano m'ordonne de faire quelque chose, je dois accepter c'est à lui que j'obéis pas à toi !

Amour et VendettaWhere stories live. Discover now