Amour et Vendetta

Chapitre 63 : Toute à moi.

hello ! n'oubliez pas de voter de commenter ! on se retrouve en fin de chapitres j'a bcp de choses à vous dire ! bonne lecture les copines <3

Je dédie ce chapitre à @t1neyy qui a gagné le quizz sur Aetv en live !

- STEPHANO -

Six heure quarante quatre. Le jour se lève sur la Sicile endormie. Le haut portail noir en fer forgé s'ouvre sur ce domaine que je connais depuis longtemps déjà. Les portes de mon paradis s'ouvrent, un apaisement profond m'envahit à chaque fois que je pénètre en ces lieux. Rentrer chez moi après avoir passé trois jours en territoire ennemi est un réel soulagement, les états-unis, terre de possibilités, mon cul.

Je salue chaleureusement les hommes qui montent la garde, Enzo à mes côtés, qui s'apprête à annoncer une bonne nouvelle. Enfin, il devra attendre qu'Angelo se présente puisqu'il n'est pas là. Curieux pour un homme avec une discipline aussi stricte que la sienne. Aurait-il abandonner son exigeante routine qui commence avec un réveil quotidien à 6:30 ? Impossible, il a dû partir pour un rendez vous ou un footing matinal, c'est sûr.

- ANGELO -

8h40. Je descends pour rejoindre Bianca Tina et Alberto pour prendre le petit déjeuner dehors sur la terrasse. Aujourd'hui, le soleil d'aout qui frappe sur la Sicile fait grimper la température. il n'y a pas de vent ou même une simple brise pour rafraichir la lourde atmosphère. Une chemise noire et un blazer ? Hors de question. Même une chemise blanche par ce temps là c'est hors de question. Et puis merde, qui me dirait quoi que ce soit ? C'est moi le boss ici si je veux mettre un t-shirt et un jean je le fais et je les emmerde. Les beaux costumes les chemises hors de prix les textiles précieux les boutons de manchettes putain ce que j'adore ça. Mais porter une tenue plus légère sous 36 degrés n'a jamais tué personne nom de dieu.

A peine ai-je le temps de rejoindre le patio que Stephano m'attrape au vol. Il est déjà rentré ?

- Angelo !

- Stephano t'es en avance putain ça me fait plaisir !

J'attrape son visage par les joues et je le manipule de gauche à droite pour le regarder sous tous ses angles.

- C'est que t'as une sale gueule ! Regarde moi ces cernes !

- Je suis crevé parce que je me tue à la tâche.

- Dois-je comprendre que tu m'apportes de bonnes nouvelles ?

- C'est à Enzo de te dire ça

Oh, ça sent bon tout ça. Au loin, je vois Enzo qui drague une femme de chambre. Quel charmeur celui là.

Je place mes deux doits entre mes lèvres et le siffle à travers le jardin.

- Enzo ! Crie-je ensuite en l'encourageant à nous rejoindre avec des gestes de la main.

Il se retourne et marche vers nous d'une démarche enthousiaste.

- Mon ami, tu m'apportes de bonnes nouvelles ?

- J'ai récupéré la cargaison laissée sur place et tant qu'a faire bah j'ai ramené le double.

- Tu me charries. T'avais de la trésorerie ?

- Je t'ai avancé.

Quoi ? J'en restais bouche bée

- J'en connais un qui va avoir une promotion, suggére Stephano en rigolant.

- T'as géré Enzo putain, dis-je en lui tapant dans le dos.

- Comme d'hab, c'est moi le meilleur ! S'exclame-t-il en embrassant son biceps