Juste toi

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Jude est réveillé et regarde à côté de lui.

C'est vrai il est pas là.

Caleb n'est pas là. Son corps chaud n'est pas là.
Ça fais trois jours.

Caleb lui manque.

Il lui manque d'autant plus qu'il s'en veux. Parce qu'il sait que sa fuite n'était pas une bonne option et que ça venait à confirmer ce que le brin pensait. Mais sur l'instant il n'a pas pu faire autrement au risque de dire quelque chose qu'il regretterait.
Il a du laisser derrière lui un brin brisé, lui déjà si fragile.
Jude sait que Caleb avait finit par avoir un peu confiance en lui malgré sa peur, il s'était même reposé sur lui. Il sait que le brin pense qu'il ne se soucie pas sincèrement pour lui à cause de ce qu'il a vécu, à cause de cette foutu dépression. Pourquoi est elle arrive ainsi ? Aussi brutalement lorsque le garçon allait enfin pouvoir vivre tranquillement. Il aimerait en savoir plus sur l'état de santé du brin.

Je devrais aller le voir.

Mais que faire une fois la bas ? Caleb ne voudra même pas lui parler. Il croit dur comme fer ce qu'il a dit. Il ne doit même pas en douter. Il doit juste se sentir trahit.

Raison de plus que j'y aille et que je m'explique.

Mais comment faire pour que le brin l'écoute ? Il soupire, peut être que déjà il doit se concentrer sur le courage à aller là bas puis laisser les choses se dérouler.

Ouais faisons ainsi.

Il se lève donc du lit du brin.

Hum c'est pas mon lit, qu'est ce que je fous dans le lit à Cal' ?

C'est une habitude qu'il avait pris après avoir commencé à dormir avec le brin pour être plus prêt pour calmer ses cauchemars. Il part ensuite à la douche et se regarde dans le miroirs.

Je fais aussi flipper qu'un mort vivant.

Pales, cernes et tout le tralala de plusieurs nuits trop courtes d'affiler.

                                          ()

Lorsque la journée se termina et que le châtain eu finit de se changer Claude et Bryce lui proposèrent de l'accompagner devant le bâtiment de l'hôpital. Claude raconta ensuite la discussion qu'il a eu avec Jude. Cela confirma seulement ce qu'avait deviner Jude, Caleb pense qu'en s'enfuyant il a approuvé ses dires.

Claude: Il a dit « on est pas proches » donc ouais ça montre bien ce que tu pense.

Jude: *soupir* je ne sais plus quoi faire avec lui.

Bryce: Ça doit pas être facile. On sait déjà qu'il a as un caractère des plus facile mais alors avec une dépression qui le colle. Tu dois être fatigué et mal aussi.

Jude: J'aimerais juste qu'il puisse vivre normalement sans se dire qu'il n'a pas le droit de vivre, sans se dire qu'il n'a pas le droit au bonheur.

Claude: On comprend. Malheureusement on peut pas vraiment t'aider sur ce que tu dois faire mais si tu a besoin de notre aide on est là. On peut pas laisser le coq ainsi.

Jude sourit:

Jude: Merci.

Il est touché. Claude est vraiment quelqu'un de bien. Ils finirent par arriver à destination et s'arrêtèrent.

Bryce: Tu sais ce que tu va lui dire ?

Jude: Non.

Claude: Bah explique toi même si il ne veut pas. Et embrasse le bien comme il faut.

Bryce: Claude !

Claude: Ro avoue que ça marcherais.

Jude: J'en doute tout ne se résume pas à un baiser Claude mais c'est gentil. A demain.

Ses amis le salut et partent inquiet. Jude se sent stresser petit à petit, il n'avait jamais été stresser de voir le brin auparavant, mais il a peur de savoir dans quel état il va le retrouver, comment il va le considérer... Le garçon sent son cœur marteler dans sa poitrine à lui faire mal.

Aller un peu de courage, se dit il.

Il imagine le brin le traité de poule mouiller de son sourire moqueur et avance. Il entre dans le bâtiment et se dirige vers les escalier, la il les monte et file vers la chambre du brin. Il ne remarque pas Koringi, l'infirmier sortant de son heure de pose et donc de siestes, qui le remarque. L'infirmier ne sait pas si il doit être content de la visite du châtain, vu ce qu'il lui as raconté et comment est Caleb en plus de sa dépression... Il ne peut malheureusement pas y aller ayant du travail.
De son côté le châtain finir par arriver devant la porte et tremblant il reste devant hésitant, les mains moites. Il finit par trouver le courage et toqua.

Caleb: Ouais entrez.

Ro jamais tranquille, pense le brin en posant son téléphone.

Mais la porte ne s'ouvre pas tout de suite, si bien que Caleb commence à se demander si il n'a pas eu une audition auditive. Il allait reprendre son téléphone quand la porte s'ouvrit finalement sur le châtain. Caleb se ficha dans son mouvement le cœur ayant loupé un battement.

Jude est là.

Ses beaux cheveux, ses beaux yeux qu'il peut apercevoir a travers les lunettes mêmes si elles ne laissent pas voir leur couleur...

Le brin n'a envie qu'un chose après quatre jour, se jeter dans ses bras. Mais il ne bougea pas se rappelant de sa fuite ce jour là. Caleb se sent tirailler, il en veux terriblement au châtain, il le déteste si Jude affirme vraiment qu'il s'en fout de sa mort, mais les paroles de Claude lui reviennent en tête... Le châtain s'en voudrait au point de tout rater et se faire virer dés entraînement. Caleb se rappelle de l'expression choqué du châtain avant sa fuite, il se rappelle de sa déclaration...

Te laisse pas avoir par tes espoirs.

Parce que il sait su inconsciemment il espère encore de manière désespérée, il s'accroche à l'idée qu'on puisse vraiment l'aimer et s'inquiéter pour lui.

De son côté Jude a fermé la porte mais reste debout hésitant et le cœur martelant. Il ne sait pas quoi penser de la soudaine immobilité du brin.

Caleb lui ai manqué.

Ses doux cheveux brin et ses beaux yeux vert.
Ses traits à la fois dures et délicats.

Il lui a manqué.

Il aurait voulu l'étreindre à peine arriver mais malheureusement la situation actuelle ne le permet pas. Il sait que Caleb le rejetterait sans ménagement. Quand il va reprendre ses esprit il va sûrement lui dire de dégager.

Tiraillé entre rancoeur et désirs, entre ce qu'il pense être la raison et les paroles de Claude.
Caleb murmure alors:

Caleb: Assied toi.

Un murmure que Jude entend surprit. Il obtempère, il doit mettre les choses aux clair.
Caleb les yeux tournés vers la fenêtre, Jude assis sur une chaise à côté du lit, les yeux au sol, le silence s'installe dans la chambre.