Introduction

378 20 10
                                    

Il y a de ça bien longtemps, une petite fille venait à naître dans une famille pauvre, très pauvre même, ne serait-ce pas ici qu'on retrouve les futur héros ? . La petite fille était ce qu'il y a de plus banal , une chevelure corbeau et des yeux noisettes, un corps frêle, si maigrichon que ses parent se doutait qu'elle ne vivrait pas bien longtemps surtout dans ces conditions.

La mère ne voulut pas lui donner de prénom, elle estimait cela inutile pour un enfant voué a la mort, un enfant faible qui n'aurait jamais la possibilité d'aider au champ, une bouche à nourrir en trop. Mais son père lui voulais lui donner une chance, alors il la nomma. Un prénom chantant, un peu oriental, qui avais un rapport avec la lune.

"****"
Ça ne me revient plus, quel était ce nom ? Quoiqu'il en soit quatre ans passèrent avant que l'enfant ne devînt un réel poids pour sa mère. Elle était toujours maigre, malade et souvent coller dans les bras de son père. Alors une décision fut prise.

C'était connu dans le pays, une famille très riche rachetait des enfants, pour les revendre ensuite au monde entier. Un trafic d'enfant très florissant. Le marché noir était financé par des milliers de famille à travers le monde.

C'est son père qui l'emmena sous ordre de la matriarche. Il traversa le domaine, sa fille dans ses bras. Elle avait bien compris, bien qu'elle ne parlait pas, elle sentait le stress et la peur autour d'elle, l'odeur du fer, la lourdeur de l'atmosphère. Doucement, elle posa une main sur la joue de son père comme pour le rassurer, du haut de ses quatre ans elle était déjà résolu à mourir et à souffrir, puisque c'est ainsi que sa mère l'avait forgé avec les coups et insulte.

Les voilà face à l'horreur, une queue de centaines de parents déposant leurs enfants dans des hurlements, et des enfants posés tels des chiens en cage sales et bien trop petite pour bouger. Une vision moyenâgeuse en plein temps moderne. L'homme voulu reculer, ne pas la déposer là, mais il était bien trop tard pour faire marche arrière. La riche famille avait déjà payé, et l'argent avais déjà était dépensé. Quand il était venu leur tour, il serra fort sa fille en lui disant ces mots :


"Survis ! Prouve qu'on a eu tort ! Survis et sois la plus forte."

La petite fille ne versa pas une larme et se laissa emmener par les hommes du domaine. Mais les mots de son père n'étaient pas tombés dans l'oreille d'un sourd. L'enfant qu'elle était, refusant d'être enfermé dans une cage, se défendait de toutes ses forces et finit par mordre un des gardiens, passant au-delà de la force de ses petits bras, elle se défendait comme si elle avait la rage. Elle était passée de passif a agressif en très peu de temps, tel une bête blessé prête a tout pour éloigner l'ennemie. Le gardien s'apprêtait à la punir comme il se doit, et son père voulu crier d'arrêter, mais aucun mot ne sortait, il croisa le regard froid de sa fille puis tourna le dos avant d'entendre les coups lourds du garde s'effondrer sur le corps faible de l'enfant.

Les coups s'arrêtèrent lorsqu'une voix grave vint à leurs oreilles, la petite fille entendait toujours le bruit des coups, comme un écho de douleur dans chacun de ses membres.

{Survis... Survis... Sur... Vis...}

Ces mots tournaient en boucle comme pour étouffer sa souffrance, elle n'entendait plus que ça, même pas les mots de l'homme qui venait de stopper son calvaire. Quand elle comprit enfin que les coups ne tombaient plus, elle ouvrit tant bien que mal un œil boursouflé, mais tout était flou, elle voulait se relever, mais ses os étaient pour la plus par briser, quatre ans et déjà en morceau. Quatre ans et déjà bonne a jeter.

"Tu m'entends la petite ?"

{oui}

Elle ne savait pas parler et répondait uniquement dans sa tête. De toute façon, sa gorge avait été broyé avec le reste même avec toute la volonté du monde elle n'aurait rien pu dire, elle se contentant de hocher très légèrement la tête accompagnée de quelques grimaces de douleur.

"Bien... Toi, tu viens avec moi. Si tu t'en sors bien, tu auras un travail au domaine."

{je n'ai pas le choix...}

La petite hocha la tête une dernière fois avant de s'effondrer. Elle n'avait plus de force, plus rien.

La Louve SolitaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant