La Louve Solitaire

Chapitre 8 Part 3 : Checkpoint

La tempête faisait rage. Imala voyait plus à deux mètres, elle savait qu'ils y étaient presque, mais sans visibilité la chute sera inévitable. La jeune femme tenait Charles, ses deux sacs. Elle arrivait à bout de forces. Elle avait demandé à Aiko de s'accrocher à elle pour pas qu'elle le perde de vue et à James de marcher devant pour lui couper le vent qui venait de face. Plus aucune odeur hormis celle de la neige. Ses jambes tremblaient, chacun de ses pas était lourd, elle n'allait pas prendre longtemps pour s'effondrer.

Aiko : Madame Imala !!! Regardez en face ! Ça ressemble à de la lumière !

Effectivement, malgré la vue amoindrie, tout faisait penser à de la lumière. Mais la cabane devait être vide. Avec l'arrivée anticipée de la tempête, d'autres ont dû s'y réfugier.

Imala hurla de toutes ses forces pour se donner plus de capacité d'avancer, la professionnelle de la survie n'allait pas se laisser faire même face à la nature. Le vieux Charles était évanoui donc un poids mort. James était plus qu'à bout et Aiko se laissait emporter par l'énergie de la Louve.

Quelques minutes, plus tard, les quatre compères arrivèrent contre la porte de la cabane et Imala cogna comme une forcenée sur la porte.

Aiko : je vous en prie ouvrez... Heu Help ?... Ayuda me ? Heu... Je ne sais pas quelle langue vous parlais.

"On ne vous aide pas ! Dégagez ! Allez mourir plus loin"

Imala bouillonnait de l'intérieur. Elle posa Charles au sol, et commença à fouiller dans son sac pendant que Aiko continuait à négocier en vain.

Aiko : je vous en prie ! On vous assure qu'on ne vous fera aucun mal.

James ... Défonce-moi cette porte.

James regarda Imala décontenancé. La jeune femme avait le regard froid, Arbalète a la main. Du coin de l'œil, elle posa son regard sur le géant.

Obéi. Et Aiko recule un peu.

James s'exécute et d'un immense coup de pied, il enfonça sauvagement la porte. Imala se faufile et tire dans un premier lieu sur le plus proche. Le carreau vint se loger droit dans le cœur. La louve Sanguinaire comme on aimait l'appeler, tira une balle avec un revolver dans la tête du deuxièmes hommes. 

Il Fallait me laissait rentrer... Vous deux ramener le vieux et posez le sur la table... Et jetait les deux autre deh....

La louve nue le temps de finir sa phrase, qu'elle s'écroula au sol. Elle avait trop poussé son corps et le contrecoup fut violent.

{Fait chier...}

{~~}

Imala se réveilla doucement le ventre qui hurlait famine. Elle se rendit compte qu'elle s'était évanoui, donc montrer en position de faiblesse. Elle se releva d'un coup et observa la pièce. La tempête semblait toujours faire rage. Charles était réveillé. La porte semblait avoir été réparée. Un feu de cheminée avait été lancé.

Aiko : Madame Imala Vous êtes réveillée !!! Je suis heureux !!!

Oui oui lâche moi... J'ai dormi combien de temps ?

James : aucune idée... Nous avons eux environ deux cycles de sommeil, je dirais deux jours. La tempête, c'est amplifié

Votre niveau de famine ?

Aiko : c'est encore supportable pour ma part.

James : je suis diminué... La faim me ronge un peu... Mais je peux tenir... Il faudra tout de même trouver une solution.

Charles : je meurs de faim, j'en peux plus ! Je vais mourir... Il nous faut une solution et vite ! C'est vous la chasseuse ! Allez chasser

C'en était trop. Et en plus, il lui donnait des ordres ? À peine debout que Imala bouillonnait à nouveau. Sa respiration s'accélère, son regard s'assombrit. Les nerfs montaient. Les mains de la louve tremblaient de rage.

La faute à qui ? Qui a jeté le sac ? Qui nous a ralenties ? Qui est encore la a pleurer pour rien ? Encore un pas de travers et je te considère comme mon ennemie..au même titre que les deux hommes qui étaient là avants...

Charles : Et ? Tu vas me tuer ?

Si tu me retardes plus que tu me sers ? Oui sans aucune peine ...

Imala s'éloigna du vieux en essayant de reprendre son calme.

Vous avez fait le tour ? Faites-moi un topo ...

James : bien... Il n'y a que deux-pièces, celle-ci avec une porte et 3 fenêtres, les volets, on été fermé pour diffuser le moins de lumière dehors. Ensuite, il y a un établi dans la cave avec des outils. Aucune fenêtre ne peut y accéder que par les escaliers de la cuisine. Aucune conserve de trouvé... Seulement de l'eau potable.

Je vois... Je vais voir ce que je peux trouver dans l'établi pour nous protéger d'une quelconque attaque...

Imala descendit dans la cave. C'était plus une caverne d'Alibaba pour elle. Elle voyait de nombreux pièges à ours et piège à loups. C'est tout ce dont elle avait besoin. Elle comptait les mettre devant les ouvertures de la maison. Au mieux, ils capturent un animal, au pire un humain trop curieux. Quoiqu'il en soit, ils seraient gagnants. En remontant elle s'habillait pour l'extérieur les pièges en main pour les armer devant les fenêtres de la baraque.

{Combien de temps allons-nous devoir rester ici ?... J'ai faim.}