Red Overpowered

Sur les bords d'une gare

“Sauvez-moi, je vous en pris, je ne veux plus être une esclave." (Fille lapine)

"Je... Je...." Bégaya Logan se rendant compte que ses mains étaient tachées de sang.

"Aide moi... Aide mooooii !" Cria la fille s'agrippant à Logan.

Du sang couvrant intégralement sa fourrure ses yeux sortant peu à peu de ses orbites. Sa peau s'arrachant petit à petit révélant sa chair, ses entrailles et ses os, criant sur Logan.

"C'est de ta faute ! C'est entièrement de ta faute si nous sommes tous morts !" (Fille lapine)

De la peau de la belle lapine, il ne restait quasi plus rien à part un squelette tandis qu'autour de Logan du sang et des ossements étaient répandus partout à ses pieds.

"Je suis désolé... Je suis désolé !" (Logan)

"Logan !" Retentit une voix.

"Ah, ahhhh, ahhhh." Souffla Logan exténué la transpiration plein le visage.

Alors qu’Aria se tenait devant lui et venait de le réveiller d'un bien mauvais cauchemar alors qu'il avait du mal à reprendre son souffle.

“Ça va ?" (Aria)

"Oui, oui, ça va ne t'en fais pas." (Logan)

"Tu parlais dans ton sommeil, c'est ce que le maître de Guilde t'a dit par rapport aux esclaves." (Aria)

"Oui, ils sont morts car j'ai laissé mes émotions sur la fin prendre le dessus. Et en voulant faire une bonne action, j'ai causé leur mort prématurée." Dit Logan en baissant sa tête." (Logan)

Aria s'est avancée vers lui et la serrée contre elle mettant sa tête contre sa poitrine.

"Ne t'en veux pas trop, tu ne pouvais pas savoir, tu as juste voulu bien faire." (Aria)

" Peut-être mais ils sont morts, j'ai échoué..." (Logan)

"Alors n'échoue pas la prochaine fois et Logan des fois il vaut mieux la mort qu'une vie de servitude, j'en sais quelque chose." (Aria)

"Est-ce qu'on peut rester encore quelques instants comme sa ?" (Logan)

"Autant que tu en auras besoin." Dit Aria en passant tendrement sa main dans ses cheveux.

Ils sont alors restés là, ensemble pendant un moment alors que les premiers rayons de soleil pointaient le bout de leur nez à travers la fenêtre.

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Dans un autre endroit bien séparé de celui-ci et dans le passé, la pluie faisait rage dans une gare, les sons des trains pouvant être entendus sur les rails. Les passagers descendant de ceux-ci dans un grand brouhaha, la pluie continuant a frapper le lieu où il faisait grand froid. Pendant que des petits cris essayaient de faire leur chemin dans ce grand lieu rempli de bruit.

"Wouiai, wouai !" 

Sur le bord de cette gare un panier était posé sur le sol alors qu'un enfant y pleurait sans que moindre passant ne s'y arrête. L'enfant continuant à pleurer pendant un bon moment sans s'arrêter, puis après plusieurs heures un homme passa et s'arrêta finalement près de l'enfant.

"Depuis combien de temps tu pleures mon enfant sans que personne ne vienne à ton secours." Dit l'homme attristé.

L'homme en question était un vieil homme vêtu de noir et de blanc, c'était un prêtre. Il s'est accroupi pour mieux voir l'enfant lui tendant son doigt, un doigt que l'enfant a saisi se calmant peu à peu. Ses cris qui avaient résonné pendant des heures dans ce lieu froid et humide cessèrent finalement. L'enfant regarda alors le prêtre droit dans les yeux, ceux du prêtre plongeant aussi dans les siens. Le prêtre fut surpris et en même temps émerveillé car l'enfant avait des yeux différents, ses yeux avait une belle couleur rouge vif.