Lettre 14 : Sherlock,

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Sherlock,

Je t'ai écrit une lettre, il y a de ça deux semaines. Tu ne la liras jamais, je l'ai déchirée. Mais je peux te dire ce que j'avais écrit. "C'est de ta faute" : voilà ce que tu aurais pu lire et ce que tu aurais pu comprendre. Toutes les lettres que je t'ai écrite ne sont pas parfaites ; certaines sont mêmes si mauvaises que j'ai du mal à les relire, mais je les assume toutes, car elles sont une partie de moi et en quelques sortes une partie de toi aussi. Mais celle là, je l'ai déchirée. Je ne veux pas que tu la lises. Je ne veux jamais que soient gravés où que ce soit que la mort de ma femme est de ta faute. Tu n'y es pour rien. Et c'est ce que je pense vraiment. Je n'ai pas mis spécialement de temps à le comprendre, même si c'est probablement ce que je te dirai en face. Ella dirait sûrement que j'avais besoin d'un coupable, de remettre la faute sur quelqu'un, et elle n'aurait probablement pas tord. C'est tombé sur toi, et je ne l'explique pas. Tu n'as pas tué Mary. Mary est morte en te sauvant la vie. J'espère qu'un jour j'aurais le courage de te le dire en face. Je sais que je devrais m'excuser, mais je n'en ai pas la force.

Je suis réellement désolé,
JW.

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