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Deux cœurs s'entrelacent, captifs d'un amour impossible. Ils naviguent dans un monde où les regards désapprobateurs et les préjugés font obstacle à leur étreinte. Chaque échange de tendresse est un défi, chaque baiser une rébellion contre les normes établies. Leur amour, vibrant et authentique, est confronté à une réalité qui les contraint à dissimuler leurs sentiments les plus purs.
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Le jeune homme châtain arbore un large sourire lorsqu'il croise le regard de l'un de ses camarades de lycée d'une aura plutôt mystérieuse. Ce dernier ne le calcule pratiquement pas, ce qui fait prendre une allure moue a Dazai qui avait tout miser pour un potentiel début de conversation avec cet individu quasi inaccessible.
Par ailleurs, connaissait-il son prénom ? Il avait possiblement une minuscule idée. Tout de même, ce détail anodin lui paraissait peu pour l'obstruer dans son plan.
Le brunet avait en tête de s'immiscer dans l'amphithéâtre du lycée après les cours, étant donné que par pure coïncidence, il avait appris que le roux pratiquait de la basse durant son temps libre. Cependant, il avait pas mal perçu par ses amis que le jeune garçon roussâtre, traînant continuellement seul et n'adressant aucunement la parole que ce soit à n'importe qui, appréciait grandement la musique.
Les seules fois où Dazai avait réussi à avoir un contact visuel avec sa cible il avait eu en retour des grognements d'agacement ou uniquement des regards noirs qui cherchaient clairement à dire : « Me cherche pas ou sinon tu va bien me trouver. »
Par conséquent, le brun, ne voulant pas s'attirer des ennuis dès le début de l'année, avait mis en pause sa petite mission le temps qu'il reprenne les choses en main.
Le jour où il s'est mit d'accord pour enfin aller l'avisé un petit coup à l'amphi à la fin de la journée, il fût par être tant pris par ses pensées qu'il n'écoutait relativement pas le cours, ce qui déplaisait éventuellement au professeur de philosophie qui je cite, dit : « Si c'est pour rêvasser, ne t'avise pas de venir dans mon cour et reste dans ton pieu. »
Par la suite, le brun s'était fait traîner jusqu'à la salle de retenue pour les deux heures qui suivront.
Était-ce le destin ?
En posant exactement son pied droit sur l'entrebâillement de la pièce il fût extrêmement surpris en remarquant le garçon roussâtre, assis sur une chaise devant une table en chêne, qui était sûrement en train de réaliser un travail donné pour son heure de retenue, lui aussi.
