Chapitre trois

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5 septembre 2018

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5 septembre 2018.

Une note, puis une autre

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Une note, puis une autre. Des mesures se succèdent dans mon esprit encore endormi. J'émerge tout doucement, en même temps que la nouvelle mélodie, celle qui a commencé à naître dans mon esprit hier soir.

Je m'assois sur mon lit puis passe mes mains sur mon visage pour essayer de me réveiller. Mes yeux se posent tout de suite après sur la petite tête brune qui dort encore. Mugi.

La soirée d'hier défile derrière mes paupières. Je secoue la tête, me bat avec ma couette, puis quitte mon lit. Mon regard balaye ma chambre à la recherche de vêtements à enfiler.

Je retrouve mon pantalon de la veille, abandonné en boule juste à côté de celui de Mugi. Je l'enfile rapidement. Je ne sais pas ce qui m'a pris de proposer à Mugi de venir chez moi hier soir. Quand je rencontre un garçon, je m'arrange toujours pour qu'on finisse la nuit chez lui. Ce n'est pas que je tiens à garder mon adresse secrète, mais mon appartement est le seul endroit rien qu'à moi. Y entrer, c'est entrer dans mon univers. Et ça, ça n'est pas réservé au premier venu. Alors rien qu'avec Mugi, j'ai dérogé à ma règle numéro un. Pour ce qui est du reste...

En tant normal, rien ne se passe comme ça. C'est simple, Mugi a bouleversé toutes mes habitudes, pour le meilleur ou pour le pire. Ça, ça reste encore à déterminer.

J'ouvre la porte de ma garde-robe et pioche un t-shirt sur une de mes étagères. Je l'enfile, mon regard se pose sur Mugi dès que ma tête émerge de l'encolure.

Ça ne devrait pas être si facile. Mugi et moi, ça ne devrait pas marcher. Et pourtant, quand je repense à la nuit qu'on vient de passer, je ne peux pas le nier : ça n'était pas pareil qu'avec les autres. Je n'ai jamais embrassé quelqu'un autant de fois en suivant. Mais les lèvres de Mugi étaient enivrantes — elles m'ont fait ressentir des choses que je n'avais jamais senties auparavant. Et je crois que Mugi a pensé la même chose. Pendant un moment, j'ai eu l'impression qu'il m'embrassait avec un point d'interrogation sur le visage. Comme s'il pensait pouvoir trouver sur mes lèvres des réponses à ses questions.

Mais je ne dois pas penser à tout ça. Parce que Mugi et moi, ça s'est terminé avant même d'avoir commencé. Nous avons passé un excellent moment ensemble, on s'en souviendra sûrement longtemps, mais ça s'arrête là. C'était seulement l'affaire d'une nuit. Alors ça n'est pas la peine de ressasser les émotions que j'ai pu ressentir.

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