MUGI attend un signe. N'importe quoi qui pourrait lui faire retrouver goût à la vie. En emménageant dans la même ville que ses amies de toujours, il espère trouver ce quelque chose. Mais il ne s'attendait pas à le trouver si vite, la première semain...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
31 octobre 2018
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
Quand la porte de l'appartement s'ouvre, je découvre Louane avec un serre-tête décoré de deux citrouilles qui pendouillent depuis des ressorts. Sa main est couverte de traits de couleurs différentes, des essais de maquillage.
— Joyeux Halloween ! s'exclame-t-elle en m'invitant à l'intérieur.
À peine ai-je enlevé mes baskets qu'elle tourne les talons et repart dans le salon. Sur la table basse, elle a étalé tout le maquillage qu'elle possède, je crois bien.
— Bon, on est à la bourre, me dit-elle. Il va falloir s'activer.
— Tu prévois un atelier maquillage ce soir ou...?
Louane me jette un regard amusé par-dessus son épaule, s'installe à même le sol près de sa panoplie, puis tape sur l'assise du canapé pour m'inviter à prendre place à mon tour.
— L'objectif c'est surtout de finir tout le maquillage avant ce soir, justement. À nous deux maintenant !
Je m'installe confortablement sur le canapé tandis que Louane fouille dans une des trousses à maquillage posées sur la table.
Ce soir, on organise une soirée d'Halloween dans la coloc de Louane et Akane. C'est aussi un moyen de fêter l'anniversaire de cette dernière qui a eu lieu il y a trois jours — son père se déplace même pour l'occasion, une surprise que Louane a organisé, comme ça fait longtemps qu'ils ne se sont pas vus.
Taku est au courant de la visite de son père, lui, par contre. Louane lui en a parlé, et il était très content pour Akane. Mais ça s'arrête là.
Taku et moi, on a plein de points communs : on vit tous les deux pour la musique, peut-être même grâce à elle, on est de gros lecteurs, et nos visions du monde sont aussi très similaires. C'est sûrement pour ça que ça marche aussi bien, nous deux. Mais pour ce qui est de la relation avec notre famille, on ne pourrait pas être plus différents. Si je ne peux pas passer plus de vingt-quatre heures sans avoir de nouvelles de mes parents, je crois bien que Taku, lui, n'a pas appelé son père depuis plusieurs mois. Et ça n'a pas l'air de le déranger plus que ça.
