Chapitre 3 : le fils du comte

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Alfrid arriva dans la demeure du comte. Elle était immense et un seul des ornement qui se trouvait à l'intérieur aurait pu nourrir une famille pendant dix ans au moins. On la tira jusqu'au hall, un serviteur ramassa la veste du comte puis celui-ci s'exclama : « Mettez là dans une chambre libre dans l'aile où se trouve mes autres concubines. (Il passa sa langue sur le contour de ses lèvres) je viendrai la voir plus tard ». Les gardes s'exécutèrent, ils défirent d'abord les liens des poignets d'Alfrid puis la sommèrent, ou plutôt l'obligèrent, d'avancer. Elle était toujours droguée mais se sentait déjà mieux alors elle voulut se révolter. Après tout elle savait se battre, enfin à peu près. Elle allait envoyer un coup de coude dans la nuque du garde quand elle entendit des bruits de pas sur sa gauche. Elle regarda furtivement dans cette direction et vit d'autres gardes. Au total, dans cette pièce, ils étaient au moins six. Alfrid estima qu'ils étaient trop nombreux et décida de coopérer.

J'essayerai plutôt de m'enfuir quand se gros porc viendra me voir. Pensa-t-elle.

Un des homme du comte ouvrit une porte qui se trouvait assez loin des escaliers mais près des fenêtres. Il la poussa dans la chambre mais elle resta droite et fière. Lhomme referma ensuite la porte la laissant seule dans cette immense pièce. Elle fit un tour sur elle même pour observer cette chambre. Si on peut vraiment appeler ça comme ça. Immense est encore c'est bien en dessous de la réalité, titanesque correspondrait plus.

Près de la porte, il y avait deux grandes plantes. Un peu plus loin, sur le mur de gauche, il y avait un bureau en juxtaposition de celui-ci il y avait une gigantesque armoire et un peu plus éloignés, sur le mur en face de la porte, se trouvait une grande baie vitrée donnant sur un balcon. Au centre de la pièce, était disposé un sofa, deux fauteuils ainsi qu'une table basse en bois. Collé au mur le plus éloigné de la porte, trônait un grand lit où l'on aurait pu mettre facilement trois personnes adultes. Au dessus de la tait d'oreiller, il y avait un tableau représentant cupidon avec son arc à la main, près à tirer sur les personnes se trouvant dans le lit. Alfrid eut un frisson.

Alfrid, ne sachant quoi faire, s'affala sur le sofa doré. Elle regarda le plafond blanc un moment, elle s'endormait presque. Soudain, la faisant sursauter, quelqu'un entra dans la pièce, elle eut le réflexe de reculer. Une jeune femme entra, les traits tirés, fit une petite courbette à Alfrid puis lui dit :

-« Bonjour mademoiselle. Le maître m'a demandé de vous préparer.

-Me préparer ? questionna Alfrid.

-Oui, vous préparer pour aller le rejoindre dans sa chambre. »

La jeune servante s'approcha de la grande armoire et sorti une robe au décolleté grotesque. Elle entraina ensuite Alfrid dans la salle de douche et fit couler l'eau. « Déshabillez-vous » dit la servante et Alfrid s'exécuta docilement n'ayant pas le moins du monde l'envie de protester. Elle rentra ensuite dans la baignoire, l'eau était brulante. Elle voulut rester un moment dans cette eau chaude et protectrice. Elle sétait toujours sentie bien dans leau ou plus généralement dans la nature elle même. ****

Elle se retrouvait maintenant devant le bureau du « maître ». Elle tortillait son collier se remémorant ce vil personnage. Elle dut se résoudre à frapper à la grande porte en bois. Elle attendit quelques instants. Pas de réponse. Elle retoqua un peu plus fort et entendit quelque chose tomber de l'autre côté de la porte. Elle entendit ensuite quelqu'un remettre en place les affaires tombées au sol puis on la somma finalement d'entrer. Elle ouvrit lentement la porte, son cur battait la chamade, elle entra dans la pièce.

Les rideaux étaient tirés et le peu de bougies allumées ne permettait pas d'éclairer entièrement la pièce. Au centre de celle-ci, on voyait une table basse ainsi qu'un sofa et un peu plus loin un grand lit. Derrière le bureau, en train de remettre en ordre des feuilles, se trouvait un jeune homme. C'était un beau jeune homme avec des cheveux blond tel de l'or et paraissant aussi doux que de la soie. Alfrid se surprit à vouloir mettre la main dedans. Il avait aussi des yeux d'un émeraude éclatant et pourtant dépourvu de lumière. Alfrid fut subjuguée par la beauté de ce garçon qui ne devait pas être beaucoup plus âgé qu'elle, la jeune femme se demanda si elle ne s'était pas trompée de pièce, elle n'était pas censée retrouver le maître de cette maison ?

-« Ne reste pas devant la porte, installe toi. Dit le garçon en désignant la chaise en face de lui.

-Heu...je crois que je me suis trompée, je devais retrouver

-Mais non tu ne t'es pas trompé. Entre et dépêche toi de t'installer ne me fait pas répéter. »

Alfrid s'installa sur la chaise sans un mot. Qu'il est malpoli ce garçon se dit elle. Le jeune homme posa ses feuilles et se rassit. Ils se faisaient maintenant face.

« Tu dois être un peu déconcertée. Tu pensais devoir rejoindre mon père mais ce n'est plus le cas. Maintenant tu m'appartiens. »

...À suivre

Bonjour ! Si tu arrives là avant que l'histoire ne se termine sache que je sortirais mes chapitres le mercredi dans la journée. J'essayerais de le faire à heure fixe mais c'est vraiment pas facile 😅. Bref je te souhaite une bonne lecture et si cette histoire te plaît tu peux toujours jetais un coup d'œil aux autres. Bisous !

 Bisous !

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L'esclave et le comte Où les histoires vivent. Découvrez maintenant