Chapitre 16 : Rencontre infortune.

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Alfrid se leva de bonne humeur, ce matin là. Elle allait enfin revoir son grand père qui lui avait tant manqué. Elle enfila une robe émeraude et lâcha ses cheveux. Elle avait très envie de porter un pantalon et une chemise mais Henry lui avait déconseillé au risque de froisser son père. Elle soupira. Elle enfila ses chaussures et rejoignit Henry et Evelyne. Ils étaient tout deux déjà prêt et n'attendaient plus qu'elle.

Alfrid arriva dans le haut presque en courant si bien quelle perdit l'équilibre dans les escaliers. Elle dégringola de quelques marches avant que Henry et Evelyne ne la rattrape. Henry soupira en pouffant alors qu'Evelyne lui dit de faire plus attention.

Alfrid ouvrit les portes du manoir. Un vent frais vint lui caressait sa peau. Elle huma lair extérieur. Quil était bon de mettre enfin les pieds hors du domaine. Elle sourit tout le long du chemin. Elle se dit que cette journée serait la meilleure de toute sa vie.

Le trio arriva à la lisière de la forêt. Alfrid commença à grimper au sommet d'un arbre. Elle regarda devant elle. Tout lui paraissait si petit. Il ne lui manquait plus que son arc et tout aurait été comme d'habitude. Elle descendit de l'arbre après quelques minutes refusant de perdre plus de temps.

Ils arrivèrent devant la maison dAlfrid. Elle toqua doucemment sur la peite porte en bois dolivier. Il n'y eut dabord aucun bruit. Puis on entendit des pas lent et trainant. La poignet s'abaissa et le vieil homme apparut.

– Bonjour grand-père. Je t'ai manqué ? Lui dit Alfrid en souriant.

- Bonjour monsieur Dirent à l'unisson ses deux camarades.

Le grand-père resta sonné quelques secondes. Il sapprocha doucement dAlfrid comme si elle n'était rien de plus qu'un mirage. Soudain, Il se mit à pleurer et enlaça fermement Alfrid. Il invita, après sêtre calmé, le trio à entrer.

– Ho la la ! Votre petite cabane et tout simplement adorable ! S'extasia Evelyne en rentrant.

-Je vous remercie, milady.

-Ho je vous en prit appelait moi Eve.

Les jeunes gens sinstallèrent dans le salon pendant que le grand-père partit chercher du thé. Alfrid contempla sa maison. Elle aurait bien voulut rester là et tout oublier. Mais avant cela elle voulait faire payer le comte et aussi avec un peu de chance trouver des informations sur la mort de sa famille dans tous les registres du manoir.

Tout le monde discuta pendant presque une heure dans le petit salon. Au bout dun moment, Henry et Evelyne partirent pour laisser un moment seule à seul au grand-père et à sa petite fille. Un silence de quelques minutes s'installa entre eux. Alfrid ne savait pas quoi dire à son grand-père quelle voulait voir depuis si longtemps. Le grand-père se râcla la gorge et commença à s'exprimer :

- Alors comptes tu revenir ?

- Malheureusement cela ne dépend pas de moi. Mais cest vrai quil vaut mieux que je reste au manoir pour au moins faire payer le comte.

-Ne te met pas en danger ma petite.

-Ne tinquiète pas. Cest plutôt à toi de faire attention.

-Pourquoi ? Demanda-t-il.

-Tu es un vieil homme seul dans une maison. Des voleurs pourraient venir.

-Ne ten fait pas pour moi jai un bon fusil de chasse. Plaisanta-t-il.

Ils continuèrent leurs bavardages pendant un certain temps avec quAlfrid ne doive partir. Le petit groupe salua le grand-père et quitta la forêt en direction du manoir.

Ils marchèrent dans un cahut infernal. Ils parlaient entre eux à toute vitesse et avec exitation. Cette sortie leur avait donné le moral. Ils sortient de la forêt assez vite compte tenue de leur vitesse de marche. Alfrid parla à Evelyne quand elle heurta une personne. La personne en question toma par terre avec limpact.

- Ho la la je suis vraiment désolée ! Je ne regardais pas où jallais !

-Ce nest pas...Commença l'homme.

Il releva le visage. Alfrid le regarda éberluré. Ses yeux allaient sortir de leur orbite. Le garçon parut aussi surpris mais se reprit très vite. Nonobstant, il y eut quand même un ange qui passa pendant plusieurs secondes.

- En voilà une surprise. Je ne m'attendais pas à te croiser ici Ali. Dit l'inconnu.

-Une surprise ?! J'habite ici ! S'énerva Alfrid. Cest plutôt à moi dêtre surprise. Tu ne te montres que maitenant ?

- Ecoute je peux t'expliquer...Commença le brun.

-Mais je n'en ai rien à faire de tes explications ! Tu disparais pendant des années sans me prévenir et tu reviens comme une fleur et tu fais le surpris ?!

Evelyne et Henry restèrent sidérés face à la violence dAlfrid. Celle-ci voulut partir rouge de colère cependant l'homme la retint par le bras.

- Tu ne veux peut être pas m'écouter mais j'avais une bonne raison de partir. Enfin mes parents en avait une.

-Lâche moi ! Beugla Alfrid.

-Ecoute moi, juste un instant. Promet moi de te méfier des personnes dont tu es proche.

-Lâche moi ! Se réécria Alfrid.

Elle s'extirpa de sa poigne et s'en alla d'un pas rapide. Mais avant qu'elle ne soit trop loin le garçon lui dit une dernière fois : Ali ! Méfie toi de tes proches. Celui qui s'en est pris à ta famille est tout près !

A suivre...

J'espère que ce chapitre vous a plu. Je m'excuse de ne pas avoir posté pendant un long moment. J'avais oublié mon ordinateur contenant mes derniers chapitres à la maison 🥲.
Passez une bonne journée !
Bonne lecture.

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L'esclave et le comte Donde viven las historias. Descúbrelo ahora