Chapitre 10 : Un diner monstrueux.

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Il marchèrent tous deux en silence jusquà la salle à manger. Alfrid était épuisée davoir autant dialoguée. Elle naimait pas vraiment parlait aux gens. Elle navait jamais vraiment eut damis car les enfants se moquaient delle sauf lui. A cette pensée elle secoua vivement la tête : ny penses plus se disait-elle. Un serviteur annonça leur arrivée. Le comte était déjà là, il observa Alfrid dun mauvais il. Il ne sétait toujours pas remis de laffront quelle avait fait en essayant de senfuir. Si les autres nobles lapprenaient ils se moqueraient de lui cest certain. Son fils le salua dans une parfaite révérence pendant quAlfrid lorgnait les plats disposés sur la table. Le comte ne prononça pas un mot.

Les deux jeunes gens sinstallèrent lun en face de lautre. Le repas sentait divinement bon. Alfrid rêvait déjà de sauter sur chaque plat. Elle se retint, elle ne voulait plus se faire honte. Le comte commença à manger suivi de son fils. Alfrid décida quelle pouvait manger sans quon lui fasse de remarque. Cétait bien connu, il ne fallait jamais commencer à manger sans le chef de famille. Ils mangèrent pendant un certain temps dans un silence pesant. Alfrid était mal à laise et ne savait où se mettre mais elle préférer ce silence aux remontrances du comte. Elle eut le temps de finir sa viande avant que le comte ne commence à parler :

-Cette robe ne te va vraiment pas et puis si létiquette et les bonnes manières existent cela serait bien de sen servir. Remarqua-il. Et franchement je me demande ce quil ma pris dinvité à ma table une vulgaire roturière ou devrais-je dire une affranchie.

-Comment êtes vous

-Père cela suffit ! Sénerva Henry.

-Ne monte pas le ton avec moi. Je te conseille de te faire petit. Enumérer des vérité nest en rien méchant.

-Vous allez trop loin !

-Ce nest pas ma faute si elle est encore moins quune roturière. Elle devrait être reconnaissante à ces hommes de lavoir enlevée car elle aura au moins pu gouter à la vie aristocratique une fois. Se moqua le comte.

-Non mais vous vous prenez pour qui ! Simpatienta Alfrid. Je nai rien demandé moi ! Des hommes mont enlevée et exhibée devant une foule dhomme pleine de testostérone et je devrait dire Amen ?! Moi jétais très bien chez moi avec mon grand-père allez raconter vos histoires puériles et irréfléchie ailleurs !

-Non mais pour qui te prends-tu pour tadresser à la noblesse comme cela ?! Quand je te fais des remarques tu devrais baisser les yeux et te plier à ma volonté. Cria le comte en se levant assénant une gifle à la jeune fille.

-Vous êtes fou père ! Semporta Henry

-Toi, tu viendras me voir dans mon bureau ! Dit le comte à Henry.

Alfrid resta sonné quelques secondes après la gifle du comte. Quand enfin elle se rendit compte de ce quil venait de faire elle vit rouge. Elle le regarda droit dans les yeux. Ses yeux jaunes comme le soleil et aussi inoffensif quune biche se chargèrent déclairs. On aurait cru voir un loup affamé. Ses yeux navait plus rien dinoffensif. Le premier réflexe du comte fut de séloigner. Linstinct de survie quoi. Alfrid se rapprocha dune démarche dangereusement lente.

Calme toi, doucement, ne fais rien dirréfléchie ! Lui rappela sa petite voix intérieur.

Ses doigts tremblaient de rage. Les veines de son front palpitaient à une vitesse alarmante. Tous son corps lui disait de commettre lirréparable et la petite voix dans sa tête nétait pas assez forte pour len empêcher. Elle se rapprocha jusquà ce que le comte touche le mur. Elle voulait linsulter et le gifler. il pour il dent pour dent. Sa main sapprêtait à sélever dans les airs quand une autre main, dégoulinante de sueur mais ferme, lempoigna. Elle se retourna et vit le visage dHenry. Il tremblait lui aussi de rage mais il était resté lucide. Si Alfrid frappait son père sen était fini delle. Il posa son autre main au milieu du dos de la jeune femme et le lui caressa. Elle réussit petit à petit à se calmer. Elle se dégagea de létreinte dHenry, non sans un pincement au cur, et sortit de la salle à manger.

Henry la regarda perdre le contrôle. Son corps narrivait pas à bouger. Son esprit lui criait de lempêcher  de commettre lirréparable. Il réussit à bougeait sa main dans la direction de la jeune femme. Il se força à lapprocher. Il décida de la calmer comme il avait de nombreuses fois calmer sa petite sur. Ensuite, il la regarda partir dun pas rapide. Il fixa ensuite son père fou de rage et de honte. Il sapprocha de son fils en titubant. Cette fille est un monstre lui confia-il.

Non père cest vous le monstre. voulut-il lui dire.

Le comte sortit à son tour de la salle à manger appelant ses gardes. Henry cherchait une solution pour protéger la jeune femme mais y en avait il seulement une ?

        A suivre...

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