Chapitre 15 : Evelyne.

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Par la suite, Alfrid évita autant qu'elle le put Henry, ce qui s'avéra plus facile que prévue. Celui-ci ne chercha pas à l'appeller ou à venir la voir pendant près dune semaine. Sûrement avait-il peur de réveiller les démons de la jeune femme.

Alfrid avait profiter de son temps libre pour lire de nombreux ouvrages sur divers sujets et aussi pour se promener. Et c'était vers la fin de la semaine qu'un autre évènement l'eut surprise.

Cet après-midi là, Alfrid avait décidé de se balader dans le jardin pour profiter de la douceur du soleil. C'est en marchand au milieu des fleurs qu'Alfrid vit au loin une personne se rapprocher. Elle plissa un peu les yeux pour distinguer le visage de la personne. Elle réussit à reconnaitre ce teint de porcelaine et ces cheveux brillants au soleil. Alfrid décida de faire demi-tour mais la jeune femme la rattrapa assez vite. Alfrid soupira las. Elle regarda Evelyne avec des yeux froids. Evelyne recula d'abord un peu puis se rappela ce pourquoi elle était venue.

- Alfrid ! Je suis désolée...lui dit Evelyne en sueur.

-Pourquoi ? Pour m'avoir trahie ? Mentie ? Enviée ?

-Pour tout à la fois. Je naurais pas du. Je ne dis pas que c'était une erreur parce que je l'ai fait consciemment mais j'étais aveuglée par l'amour fictif que je vouais à Henry. Je suis désolée...Vraiment désolée...Termina-elle les larmes aux yeux.

-Mais Pourquoi m'avoir fait ça ? Je ne l'aime même pas !

-Je sais. Mais quand mon père m'a abonnée ici je n'avais plus personne. Henry avait été si gentil avec moi. Puis tu es arrivée et moi jétais à nouveau seule parce qu'il restait avec toi. J'étais jalouse. J'étais juste une fille amoureuse !

-Mais je croyais que tu étais la concubine du comte...

-Sur le papier seulement. Je suis arrivée jeune ici et le comte ne s'est pas intéressé à mon corps d'enfant. Puis je me suis mise à l'éviter pour ne pas qu'il ai envie de moi...J'ai été vendue comme toi tu sais. Vendue par mon père qui était censé maimer. Que nenni ! Il aimait son argent ! Il préférait que sa propre fille devienne une catin plutôt que de devenir sans le sous. Pleura Evelyne.

Voyant la détresse de la jolie blonde, le cœur d'Alfrid s'adoucit et elle vint l'enlacer avec douceur.

– Ho Alfrid...Je suis désolée...pardonne moi...Je n'aurais pas du...Il...Henry est mon ami...Je n'aurais jamais du espérer plus

-Chut, tout va bien. Je ne t'en veux pas. Ce n'est pas si grave. La rassura Alfrid.

– Mais...Tu es sûre ? Je venais te présenter mes excuses mais je ne pensais pas que tu les accepterais si facilement. Lui confia Evelyne en s'essuyant le coin de l'oeil.

- Mais je n'accepte tes excuses qu'à une seule condition.

-Quelle est-elle ?

-Devenons amies. "Lui dit Alfrid avec un grand sourire.

Evelyne lui souri les joues rougies par les larmes. Elle enlaça Alfrid le plus fort quelle put. Alfrid cru qu'elle allait mourir étouffée. Evelyne la relâcha en sexcusant.

- "Ha Alfrid ! Maintenant que je me suis expliqué n'oublie pas que c'est mal de mentir. Si tu vois ce que je veux dire.

-En quoi t'ai-je menti ?

-Tu verras en temps voulu."

Plusieurs jours passèrent se confondant les uns avec les autres. Alfrid et Evelyne s'étaient énormément rapprochés ces derniers jours. Elles prenaient le thé ensemble tous les matins et passaient leurs journées à se balader dans les jardins du manoir.

Une journée comme les autres, Evelyne et Alfrid marchaient dans les jardins quand elles croisèrent le chemin d'un beau blond. Evelyne regarda Alfrid avec un sourire pleins de sous entendus ce à quoi Alfrid répondit par un roulement des yeux.

Henry s'approcha d'elles avec un petit sourire. Il s'inclina devant elles avec un sourire enjôleur.

- Bonjour mesdemoiselles

- Qui êtes vous ? demanda Alfrid.

-Pardon ? Demanda Henry déconcerté.

-Je me disais que tu avais trop de manière pour être le vrai Henry. Se contenta de répondre la jeune femme.

-Cest comme cela que tu parles de ton sauveur ? Lui dit-il avec malice.

-En quoi es-tu mon sauveur ?

-Grâce à moi, tu vas pouvoir revoir ton grand père. J'ai demandé à mon père de nous laisser sortir au marché tous les trois.

-Ho votre seigneurie vous êtes mon héros. S'exclama Alfrid en se retenant de rire.

Tous trois rigolèrent. Ils parlèrent alors toutes l'après midi de leur future sortie. Alfrid était vraiment heureuse de pouvoir enfin sortir de ce manoir diabolique. Même si c'était pour quelques heures seulement.

Mais un évènement inattendu vint noircir leur si belle journée.

A suivre...

Bonjour ! Alors j'ai pas fait trop d'erreur 😅 ?

A votre avis quel est cet evènement innatendu ?
Je vous souhaite une bonne lecture.

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L'esclave et le comte Où les histoires vivent. Découvrez maintenant