Chapitre 9

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LAID

J'arrive dans le lycée et je vais directement à l'endroit où est mon casier.

Je me suis bien sûr fait engueulé par mes parents hier soir, mais je m'en fous, puisqu'ils sont jamais là pour savoir tout ce que je fais. Ils sont toujours préoccupés par leur boulot à la con.

J'arrive devant mon casier et l'ouvre. Je prends mes affaires pour le prochain cours quand d'un coup, une main ferme mon casier violemment. Je me tourne vers le connard qui a failli me coincer ma main et change d'expression en voyant que c'est Torres.

- Tu peux m'expliquer ce qui t'as pris l'autre jour ? s'énerve-t-elle en fronçant les sourcils.

- Bonjour à toi aussi, petit démon, dis-je sarcastiquement.

- Petit démon ?

- Ouais ! C'est ton nouveau surnom !

- Et tu préfères que je t'appelle petit diable en retour ?

- Euh non merci !

- Bah alors tu m'appelles plus comme ça ! dit-elle plus sérieusement.

- Si ! Et c'est non discutable.

Elle lève les yeux au ciel en soupirant.

- Bon ! T'as pas répondu à ma question.

- Je vois pas de quoi tu parles !

- Tu le sais très bien ! Je veux savoir pourquoi t'as demandé à ton père de payer ma caution.

Je la regarde en soupirant. Hors de question que je lui dise pourquoi ! J'ai pas envie de parler de ça avec elle.

Mes parents m'ont déjà fait chier, j'ai pas envie qu'elle y rajoute son grain de sel.

- Comme t'as dit, on était tous les deux dans la même merde et j'avais vu aussi que ta mère pouvait payer.

- Il n'y a pas que ça. Je le vois dans ton regard.

Elle a l'air sérieuse. Je fais quoi ? Je lui dis ? Non ! Trop de fierté pour lui avouer !

- Il n'y a rien d'autre, point.

Je regarde un instant son visage, montrant encore ses cicatrices. Celles que j'ai causé.

Elle croise alors les bras en fronçant les sourcils.

- Je sais que tu mens, Murphy.

- T'as rien à savoir, Torres. Maintenant il faut oublier cette histoire.

- Oh non ! Crois pas que je vais oublier rapidement ce qui c'est passé au poste !

Bon là, elle commence à m'agacer fortement.

Je m'approche d'elle en lui faisant un regard noir. Elle ne scille pas et garde le même regard sur moi.

- Pour la dernière fois, dis-je froidement, t'as rien à savoir.

Elle souffle en secouant la tête.

- Très bien ! dit-elle en souriant faussement. Si tu insistes tant, j'arrête !

Je souris en coin. J'ai gagné.

- Merci, petit démon.

- Tu m'appelles encore une fois comme ça, je te fous encore mon poing dans ta gueule !

Mon sourire redouble et je lâche un rire nerveux.

- Si tu insistes tant, j'arrête ! dis-je en reprenant sa phrase.

Elle grogne en détournant le regard.

- Bon, je te propose quelque chose.

- Quoi ? demande-t-elle en fronçant les sourcils.

Hate UWhere stories live. Discover now