Une Moldue à Poudlard [réécriture]

Chapitre 7-Une légende vivante

Merci pour tous vos votes et commentaires adorables, ça fait chaud au cœur, je vous aime ! (et désolée pour le retard, j'ai envoyé un message qui a dû atterrir dans votre boîte mail si vous me followez pour expliquer le pourquoi du comment, sinon, rendez-vous sur mon mur !)

Bonne lecture xxxxx

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J'ouvris les yeux et ressentis une douleur intense dans le bas du dos. Je m'étirai, grimaçant de douleur. Je m'étais endormie contre la grande porte en bois, pas étonnant que j'aie mal partout !

J'essayai de me lever en m'appuyant contre la porte, et réussis à tenir sur mes jambes après un effort exceptionnel. Je fis quelques pas chancelants. J'avais l'impression d'être un poulain marchant pour la première fois. Je regardai autour de moi. Non, ce n'était pas un cauchemar, j'étais bel et bien enfermée dans une pièce vide et froide. À cause de cet enfoiré de Malefoy. Il fallait que je sorte de là, mais comment ? Je ne voyais qu'un seul moyen, continuer la manière forte.

Je courus -ou du moins j'essayai de courir- jusqu'à la porte et tapai dessus de toutes mes forces à l'aide de mes poings.

« EEEEH ! Y'A QUELQU'UN ?! EHHHHH !!! »

Je me tus un instant. Rien. La porte était souillée de sang, et mes jointures ressemblaient à de la pâtée pour chats. Je m'étais sûrement cassé quelques doigts étant donné la douleur fulgurante qui remontait jusqu'à mon épaule. Je glissai le long du bois, laissant au passage une trainée de sang vermeil. Je détestai encore plus la magie à présent, ainsi bien sûr que tous les tarés qui la pratiquaient. J'allais mourir dans une salle froide et vide, et en plus magique. Super. Je m'attendais à un peu mieux comme fin, je devais l'avouer.

Alors que je commençai à perdre tout espoir et à m'apitoyer sur mon triste sort, j'entendis et sentis dans mon dos un tambourinement contre la lourde porte. Un frisson d'adrénaline parcourut tout mon corps et je me levai d'un bond.

Je tapai de mon côté le plus fort possible, ignorant mes jointures qui saignaient à gros bouillons.

« EHH ! SORT MOI DE LÀ !!! »

Je me tus. La chose avait arrêté de frapper, et ne faisait plus aucun bruit. Soudain, la porte se mit à trembler de manière inquiétante. Surprise, je reculai de plusieurs pas en arrière, avant de me retrouver plaquée contre une des énormes poutres soutenant la pièce. Après un moment de résistance, la grande porte céda et s'ouvrit dans un jet d'étincelles multicolores, laissant apparaître une Hermione Granger plutôt fière d'elle.

« Je me disais bien que j'avais reconnu ta voix, remarqua-t-elle. Mais qu'est-ce que tu fais là ? »

-Tu crois franchement que je serais venue s'installer toute la nuit dans une pièce sans aucun meuble et que j'aurais tapé sur cette foutue porte jusqu'au sang par pur plaisir ?! On m'a enfermée, tiens ! répondis-je sèchement.

-Je sais bien, la porte était scellée par un sort, un Alohomora n'a pas suffit, j'ai dû défaire le sortilège et faire exploser à moitié la porte. Ce que je veux savoir, c'est qui t'a mise ici ?

-À ton avis ? »

La jeune fille réfléchit longuement, ses yeux plantés dans les miens comme pour y chercher la réponse.

« Un Serpentard, hein ? Ils n'aiment pas beaucoup les Moldus...

-Bravo Sherlock, mais tu peux faire mieux. »

Cette fois, mademoiselle l'intello séchait. Je décidai de lui donner un petit indice.

« Qui est-ce qui était chargé de m'amener dans le bureau du directeur puis de me raccompagner jusqu'à la salle commune ?