━ DEUX.

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DANS LA SIMPLE SALLE DE COURS,le directeur leur faisait face alors qu'ils étaient assis à leur place se demandant tous ce qu'il faisait ici

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DANS LA SIMPLE SALLE DE COURS,
le directeur leur faisait face alors qu'ils étaient assis à leur place se demandant tous ce qu'il faisait ici. Habituellement, à ces heures-là, ils étaient dehors en plein entraînement si aucune mission ne leur avait été attribuée. D'autant plus qu'ils ne voyaient aucunement leur professeur principal être là – bien que ça ne l'étonnaient guère.




C'était après une bonne dizaine de minute d'attente que Gojo fit son apparition d'une façon assez particulière. Sur un cheval d'un blanc immaculé, son postérieur sur celui-ci, des éclats de verre s'étalèrent au sol dû au fracassement de la vitre, ayant presque visée la pauvre Nobara, rouge de colère à l'idée que son visage se voit coupé. L'entrée fulgurante dans son saut majestueux marqua les esprits de tous.




— Désolé du retard ! Mon cheval a eu des soucis de digestion ! disait-il la tête fière.




Le directeur, furieux de son retard, envoya l'une de ses peluches incarnées pour envoyer le cheval à l'autre bout de l'académie, d'un coup de pied rapide et efficace. Le professeur le regarda d'une manière choquée, complètement abasourdi par la violence employé sur un pauvre animal inoffensif, son animal inoffensif. Il n'hésita pas à prendre Panda comme exemple pour argumenter la maltraitance impardonnable qu'avait employée le terrible directeur.




À l'inverse, Nobara s'était levée d'un bond qui fit trembler la table avant de se précipiter vers Gojo. Des flammes sortaient limites de ses oreilles tellement elle était dans un état de furie. Son pauvre et magnifique visage avait failli être tailladée par l'imprudence complètement enfantine de son professeur de pacotille ambulante.




— COMPLÈTEMENT FOU SALE MALADE ! ENTREZ PAR LA PORTE MERDE ! s'écria-t-elle son marteau en l'air. MON VISAGE ! VOUS AVEZ PENSÉ À MON VISAGE ?! ESPÈCE D'ALBINOS IMMATURE ! C'EST PAS LES ZINZINS DE L'ESPACE !

— Le rapport avec les zinzins de l'espace ?

— Parce que vous êtes aussi moche qu'eux.

— Police ! Arrêtez là pour diffamation !




Elle décida simplement et rapidement de le frapper avec son marteau avant de le poursuivre pour continuer, peut-être qu'il deviendrait moins idiot. Alors qu'il essayait de la fuir en tournant autour du directeur de l'Académie qui haussait le ton dont les cordes vocales montaient dans les aigus. Et dont la rapidité faisait qu'Itadori ne comprenait rien à ce qu'il essayait de dire. Entièrement captivé par la scène la plus improbable de sa vie, il était à bout de souffle tandis que le son jovial d'un rire résonnait dans la salle, faisant écho à tous comme une musique en arrière-plan. Un rire contagieux rempli de gaieté, son rire. Son ventre s'en tordait presque qu'il pourrait en tombée par terre tellement il ne pouvait arrêter les éclats de voix qui lui venait.




Voulant rire avec son ami, il se tourna vers celui-ci pour voir sa tête absolument désespérée de la situation et ça, c'était s'il était encore dans la salle. Aucun étonnement à ce que son voisin quitte la pièce en vue de la scène bizarre et que, monsieur n'a pas de temps à perdre avec celle-ci. A contrario, il le trouvait assis à sa table, les sourcils froncés, dans une concentration grandiose, devant la pelote de laine qui lui faisait face. Le grand Fushiguro était en train de faire du tricot. Fushiguro et tricot. Vraiment, deux mots qu'on aurait jamais pensé l'un à côté de l'autre. D'autant plus qu'il ne faisait clairement pas attention à la situation qui se passait sous son nez. Ces mouvements étaient souples dans l'accomplissement d'une possible écharpe rouge, mais d'une manière attentive pour éviter la moindre erreur.




Pour Itadori, c'était la scène qui lui fit monter d'un ton dans son rire. L'écho de sa voix pouvait résonner à même les couloirs tellement les deux scènes contradictoires lui paru si improbables qu'elles en devenaient sa nouvelle hilarité. Il en était à bout de souffle par sa prise de fou rire qu'il en oubliait presque les scènes. Cependant, son rire devenait rapidement la seule source de bruit autour de lui ; sa voix joviale animée à elle seule les alentours qu'il en fut presque surprit. C'est avec difficulté qu'il essaya de calmer ses ardeurs avant de pouvoir contrôler son corps, essuyant les larmes du coin de ses yeux dû à son hilarité. Il mit un peu de temps avant de voir correctement autour de lui et d'apercevoir ses amis en arrêt. L'arrêt total des gestes de ses voisins le surprit. En pause, il était le seul à pouvoir bouger librement ses membres tandis que les leurs s'étaient arrêté dans leur mouvement. Il fronça doucement les sourcils et se demanda s'ils ne lui jouèrent pas une vulgaire blague, or, c'est en les approchant qu'il remarqua la réalité de celle-ci.




Une nouvelle pression pesait dans l'air, tergiversait dans les courants d'oxygène. Lourde et suffocante s'harmonisaient en adéquation avec cette scène d'une étrangeté dramatique et inquiétante. Une nouvelle fois, sans qu'il ne se rende compte, quelque chose d'anormal se faisait ressentir dans l'air, une sensation presque malaisante par la caractéristique de l'anomalie. Étrangement, toutes les têtes étaient levées regardant, absolument tous, le plafond comme si c'était la plus grande œuvre d'art du monde. Contraste total avec le regard vide de ses camarades. D'une lenteur suffocante, il leva doucement la tête pour observer à son tour ce qui intriguait ses amis. La couleur rougeâtre tendit l'entièreté de son corps sans qu'il ne puisse y faire quoi que ce soit. Elle parcourait ses veines d'une vitesse ahurissante pour s'immiscer doucement dans sa tête jusqu'à rendre la dureté de ses muscles à son paroxysme ; l'accablante tension qui envahissait son être.




Comme récemment, l'oppression alourdissante qui pesait sur son corps était encore plus insupportable. L'état complément inconscient de son cerveau le soumettait à l'écrasement de ce rouge flamboyant empêchant la capacité de révolte. Sans sa conscience, elles avaient absolument la liberté de faire de lui tout ce qu'elles veulent. L'idée effrayante de ne pouvoir rien faire, à la merci de ses yeux lui était abjecte d'autant plus qu'il ne prenait pas réellement conscience du danger que représentent ces pupilles noirs qui le fixent étrangement.




Cette trace longue et vicieuse se rapprochait de lui donnant l'impression qu'elles allaient l'écraser, l'avaler, le dévorer. Le rouge noircis lui semblait si proche qu'il pouvait en avoir mal aux yeux tandis que fuir était ce que lui criait son cerveau ; dont il n'entendait pas l'alerte que lui lançait celui-ci. C'est lorsque que ses yeux finissent par n'être qu'un à peine un mètre que les cris de sa conscience finisse par faire sursauter le jeune Itadori.




La sueur perlait sur son corps jusqu'à faire mouiller légèrement ses draps. Sa peau collante, il prit de grandes inspirations avant d'essuyer les perles sur son front puis de prendre un verre d'eau pour s'hydrater. Il prit ses cheveux en main avant de souffler complètement perdu sur son rêve. Il lui était déjà impossible de se rappeler concrètement de son rêve simplement qu'il était bizarre.




Vraiment, Gojo sur un cheval blanc quoi.

VISION CAUCHEMARDESQUE | sukunaWhere stories live. Discover now