━ CINQ.

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tw scarification / mutilation

LA PÉNOMBRE EMPIÉTAIT SUR LA PIÈCE,sous cette nouvelle nuit qui lui faisait face

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LA PÉNOMBRE EMPIÉTAIT SUR LA PIÈCE,
sous cette nouvelle nuit qui lui faisait face. L'acte d'hier avait suscité une étrange impression chez tout le monde et, même si chaque pensée avait été différente sur le moment, chacun avait pensé, au moins une fois, à la folie. Itadori Yuji devenait fou. La première réaction à tous était de penser que cela venait de Sukuna. Cependant, Gojo ne pouvait s'empêcher d'avoir un mauvais pressentiment.




Il l'avait amené à l'infirmerie hier ; après consultation, elle avait été claire sur le faite qu'il n'y avait rien d'anormal chez lui. Elle avait remarqué un seul truc : les doigts d'Itadori légèrement abîmés de sang séché. Aujourd'hui, avec l'aide de Fushiguro, ils allaient le déplacer dans sa chambre afin qu'il puisse mieux se reposer. En ouvrant la porte, l'étonnement se dessinèrent sur leur visage. Les rides tiraillaient leur front face au paysage devant eux ; un chaos. C'était un chaos aussi représentatif que l'esprit d'Itadori en ce moment, d'un noir nébuleux et cauchemardesque.




Souvent, la chambre de quelqu'un peut lui être très claire sur la personnalité d'une personne. Là, la chambre du rosé n'était que d'une stupéfaction et effroyable discordance. Les murs étaient comme déchirés de griffures plus violentes les unes que les autres, certains objets étaient littéralement, dans un carton, toutes cassés, des restes de verres parsemaient encore le sol et on pouvait voir des impacts sur le mur comme si quelqu'un se frappait.





— Qu'est-ce que..., s'étonna violemment Fushiguro.

— Hmm, la tête de Gojo se pencha sur le côté une fois le corps d'Itadori déposé sur le lit. Nobara avait parlé de cauchemars, mais je crois que c'est un autre niveau.

— Peut-être que Sukuna y ait pour quelque chose ?

— Je n'y suis pour rien sale gamin.




Une longue déchirure parsemait le visage d'Itadori venait tordre celle-ci. Elle laissait apparaître des dents et une langue pour former la bouche de Sukuna sur son réceptacle.





— En imaginant que tu ne mens pas, c'est plutôt étrange de sa part. Itadori est du genre simple d'esprit, de tels angoisses ou peurs ne devraient pas former des cauchemars aussi violents.





Tandis qu'il réfléchissait dans leur rouage les problèmes évidents qui se posaient à eux, Itadori s'était retrouvé à plonger dans une pénombre forcée. Le noir avait de nouveau entouré son esprit brouillard et l'accablante pesanteur refaisait surface. La pression courait sur la peau de ses membres pour en hérisser le tout. Sa trachée était bloquée par un souffle si brusque qu'il peinait à respirer dans son sommeil. La division de la conscience et l'inconscience re-basculait une nouvelle fois dans son esprit. Quelqu'un s'immergeait dans ses songes, encore. D'une façon malsaine, d'une façon malhonnête, d'une façon dangereuse. En effet, à ce niveau-là, Itadori peinait à simplement vivre ; ou plutôt, survivre.





Encore une fois, dans son sommeil, il se retrouvait dans cette légère étendue d'eau qui ne reflétait que la noirceur de ce qu'il se trouvait autour de lui. La traînée de rouge au-dessus de lui l'absorbait une nouvelle fois. L'infériorité qu'il ressentait en était anormale ; c'était une autorité absolue au-dessus de lui. Encore une fois. Plus clairement, d'un rêve lucide, se souvenait de ses anciens songes et, ce qui était au début la peur de l'inconnu, devient une peur encore plus écrasante de la connaissance de la dangerosité qui lui faisait face. De toute sa vie, Itadori Yuji n'avait jamais eu aussi peur pour sa vie.





Son cœur. Boum. Boum. Boum. Il battait à un rythme anormal faisant parcourir la chair de poule sur sa peau. Encore une fois, ses mains étrangement rouges et pointues s'approchèrent de lui avant d'agripper violemment les épaules de celui-ci. Elle planta brusquement ses ongles en lui, transperçant sa chair. Il pouvait sentir la déchirure de sa peau sous la violence rougeâtre de ce monstre. Elle le transperçait d'une façon malsaine que les traits de son visage en étaient défiguré. Il essaya, tremblant, de reprendre le contrôle en plaçant ses mains à son tour par-dessus elle. Il appuya d'une force surnaturelle qu'il la transperça autant qu'il se transperça lui-même. Il essaya d'arracher ses membres en lui déchirant à son tour. Cependant, en réalité, il ne faisait que se déchirer lui-même la peau. Il grattait perpétuellement ses épaules pour enlever la souillure de cet être. L'hémoglobine s'écoula de sa peau le long de ses bras, d'une couleur rougeâtre plus foncé que ses yeux perçants à pupille noir.





Pourtant, cela ne lui empêcha pas de continuer. Il fallait qu'il gratte ; encore, encore, encore. Il en fallait plus. Il fallait qu'il se détache de... d'elle. Elle allait le dévorer, il le sentait au plus profond de son être. Il devait s'enfuir. Il devait se réveiller. La réalité, il devait rejoindre la réalité. Ses songes étaient comme... maudits. Fuir. Fuir. Fuir.





— ITADORI ! une claque suivit le cri.




Ses paupières s'ouvrirent violemment s'entrechoquant avec ses sourcils de douleur. Le souffle court, il se redressa rapidement, posant une main sur son cœur.




— Encore... Je n'en peux plus, soufflai discrètement Itadori.





Il mit ses mains en face de lui, observant le sang qui coulait entre celui-ci. Il ne prêtait aucunement attention à son professeur ni à son camarade ; il lui fallait du temps pour revenir d'un tel songe. Il agrippa rapidement ses cheveux tirant dessus à la limite de se les arracher. La peur de mourir tiraillait son corps qu'il le repoussa d'un toc construit depuis quelque temps ; il grattait, encore et violemment, ses avants-bras.




Sous la surprise générale, il enleva carrément son t-shirt alors que celui-ci les ignora encore. Pourtant, un choc nouveau prit les deux individus sur le fait, quelque chose qu'ils n'auraient sûrement jamais dû voir de cette façon, mais quelque chose aussi impressionnants qu'horrible. En face d'eux, ils pouvaient voir le corps entier d'Itadori scarifié. La trace de ses ongles parcourait tout son corps ne laissant que des cicatrices plus déchirantes les unes que les autres. On aurait dit un guerrier revenant d'un champ de bataille.





Si cette métaphore pouvait leur paraître absurde, ils n'étaient pourtant pas si loin de la vérité.

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⏰ Last updated: May 11, 2023 ⏰

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VISION CAUCHEMARDESQUE | sukunaWhere stories live. Discover now