━ TROIS.

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ENTRE LE MUR ET LA PORTE,la petite tête du rosé passait dans cet entrebâillement tout sourire en regardant le brun

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ENTRE LE MUR ET LA PORTE,
la petite tête du rosé passait dans cet entrebâillement tout sourire en regardant le brun. Celui-ci même qui le regardait d'un air désespéré par l'attitude fatiguante de son ami. Il savait très bien ce qu'il voulait, il lisait à travers son regard pétillant de ce garçon, mais, n'avait aucune envie de lui partager son bien.




— Fushiguro, laissa-t-il traîner le « o » pour le supplier.

— Yuji ?

— Est-ce que...

— Non, le coupa-t-il rapidement avant qu'il ne puisse poser sa fameuse question.

— Mais s'il te plaît ! Je te le rends demain sans faute !

— Demain ?

— Demain ! avec un regard déterminé pour le convaincre.




Il finit par souffler, capitulant sur l'idée de le lui prêter en espérant, pour lui, que le lendemain Itadori le lui rend ; à ses risques et périls de le garder un jour de plus. Il hocha la tête avant de s'effacer dans sa chambre pour aller le chercher. Il revient rapidement et lui tendit cette petite carte qui s'appelle « reviens » avant de fermer la porte et d'aller se coucher. À l'inverse, Itadori se vit remplis de bonheur, vainqueur de cette petite bataille. Il allait enfin pouvoir jouer au jeu qui était, littéralement, en rupture de stocks depuis des mois, mais que le petit chanceux qu'est le brun avait réussi à dégoter d'une façon inconnue.




Il s'installa rapidement sur son lit avant d'installer la petite carte dans le boîtier de sa console, prêt à tout gagner. On pouvait voir la flamme dans ses yeux et l'excitation de pouvoir enfin y toucher, lui qui en rêvait depuis des semaines. Il avait fait tous les magasins possibles et inimaginables pour le trouver – en évitant ceux qui les revendent à des prix exorbitants. En tailleur sur son lit, il lança le jeu dont le générique résonnait légèrement dans la chambre.




Il n'avait en aucun cas vu les heures défilaient tellement il était complètement absorbé par ce jeu qui, soyons honnête, est une pure master classe. La lourdeur de la fatigue qui s'amassait sur lui ne lui convainc pas d'éteindre sa console, préférant largement continuer la lutte de son corps contre la fatigue. Pourtant, ses paupières se fermaient parfois si longtemps avant qu'il ne puisse les réouvrir montrant l'étendue accablante du sommeil et l'attirance violente de Morphée, si on suit une mythologie différente de son pays, dans ses bras.




Encore une fois, ses paupières se fermèrent de nouveau d'un laps de temps assez long avant de les réouvrir. Son environnement lui paraissait étrangement arrondi comme si sa tête lui paraissait atrocement lourde pour supporter la vue correcte autour de lui. Il émane encore de cet air lugubre dans la pièce qui lui paraissait étrangement familière. Il pouvait sentir que quelque chose clochait, mais d'une façon à le penser comme « encore ».




L'écran de sa console émanée, habituellement, une couleur blanche. Cependant, son regard était attiré par la couleur rougeâtre qui ressortait de celle-ci. L'angoisse gagnait son corps entier, qui commence à parcourir de spasme. La pression était beaucoup plus forte que... que quoi d'ailleurs ? Son cerveau assimilait des choses qui lui était impossible de comprendre. Pourtant, la seule chose qui lui paraissait évidente est que son corps exprimait la peur. Inconsciemment, toute son essence parvenait à sentir le danger qui sortait de la console et qui alourdissait péniblement la pièce d'un noir obscure et oppressant. Cette sensation de soumission était comme... revenu ?




Ses doigts tremblaient légèrement avant de serrer la console fortement. Il ne devait pas avoir peur, ce n'était rien, simplement, un rêve. Un rêve lucide. C'est tout. Il divergea son regard lentement vers la console pour percevoir, comme à nouveau, ses yeux rouges flamboyants à la pupille noire. Ses yeux qui avaient l'air de transpercer son âme piquant à mille flèches son corps. Une angoisse nouvelle le gagna, plus forte, plus oppressant, plus... effroyable.




Il aurait se réveiller. C'était ce qu'il se passait à chaque fois. Car il reconnaissait, c'était au moins le septième rêve étrange comme celui-ci.




Mais ce ne fût pas le cas.




Aucun réveil en sursaut ni en sueur. Non, au lieu de cela, l'écran de la console commençait à faire d'étrange vague déformant les dessins du jeu. Ces vagues commencèrent à prendre une teinte rouge. Celle d'un rouge si proche de la mort glacial qu'elle pouvait être représentée. Un gribouillage glauque tournant entre le noir et le rouge sortait de l'écran. Itadori n'était que tétanisé sur place et pourtant hypnotisé par l'événement paranormal qui se passait. La forme étrange commença à prendre la forme de main aux ongles pointus qui se dirigeait vers le visage d'Itadori.




Son corps tremblait légèrement alors que ses pupilles ne pouvaient quitter ses mains hypnotiques. Son incapacité à s'y détacher lui n'était pas naturel, il avait l'impression que cette force surnaturelle et étrange lui forçait à subir tout cela. La simple chose encore libre et non-soumise était l'expression de son corps plus qu'évidente à la menace qui lui faisait face. Il fallait être à sa place pour permettre de comprendre à quelques points la pression atmosphérique était lourde, il en avait conscience, car il le savait ; d'autres en serait littéralement mort.




Ses mains finirent par prendre en coupe le visage d'Itadori aucunement de façon douce. À l'inverse, c'était brut et douloureux. La pression de ses mains lui était atrocement lourde et les pointes de ses ongles lui viennent même à faire saigner légèrement sa joue. Ses mains le tirèrent d'un coup vers l'écran de sa console alors que, à présent, il lui était même impossible de cligner des yeux. Les yeux couleur rubis finissent par laisser place à une bouche celle représentative d'un monstre. Il n'entendit qu'un murmure, une simple phrase qui montrait l'étendue du danger qui l'attendait.




— N'oublie pas, je te tuerai réceptacle de Sukuna.




Ses paupières s'ouvrirent d'un coup alors qu'il lâcha violemment la console, la rejetant assez loin. Son corps était frigorifié encore remplis de léger spasme tandis que ses yeux parcouraient violemment la pièce autour de lui, attrapant vigoureusement ses cheveux.




— Merde, c'était quoi ça... ? Je... ne me rappelle de rien.

VISION CAUCHEMARDESQUE | sukunaWhere stories live. Discover now