Aurélien

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L'interview s'est bien déroulé, plus ennuyante qu'autre chose, mes pensées toutes diriger vers Evan. Je soupire et regagne mon domicile, remarquant que ma voiture sans lui, paraît vraiment vide.
Je chantonne un air de Laylow. J'arrive chez moi, et pars directement me couché, mes yeux se fermant, les paupières lourdes.

La semaine se déroule sans encombre, toujours à penser à Monsieur. Ça fait 6 jours que je ne l'ai pas vue, et voilà qu'il me manques plus que ma mère que j'ai pas vue depuis 3 ans.

De Evan :

" Hey, tu viens chez moi ?"

Je souris bêtement face à son message, et lui réponds.

De moi :

"J'arrive"

Je me dirige vers ma voiture, clé à la main. Je roule à fond, faisant à peine attention aux autres, mon excitation de le voir reprenant le dessus.
Mon cœur s'emballe lorsque je me gare devant le portail.

J'arrive devant chez lui et toque. J'attends poliment qu'on m'ouvre, ma conscience me soufflant de démolir la porte et de rejoindre l'homme de mes rêves. Sa maman apparut dans l'embrasure de la porte, le sourire aux lèvres. Je lui fais la bise et me dirige vers sa chambre. Je monte l'escalier et ne prends pas la peine de toquer sauf que.... Monsieur est là, dans sa chambre, nue comme un ver, ses cheveux mouillés retombant de manière atrocement sexy. Seul sa mini serviette le cache un peu. Mon érection grimpe en flèche. Je sers mes doigts extrêmement fort contre la poignée de la porte, me retenant de lui sauter dessus. La respiration sifflante, je me pose sur le lit mais lâche un gémissement lorsque je sens Ev' poser ses lèvres contre ma joue, me saluant.

- Bah, qu'est ce qu'il t'arrive ? Me demande t-il un demi sourire en coin et une pointe d'inquiétude.

- Je... Nan rien tout va bien, lâchais-je.

Je crispe mes doigts aux draps, lorsqu'il enlève la serviette. Il est nue, et je le vois enfiler un caleçon. Avant même qu'il ai eu le temps de le mettre, je me lève d'un bond et lui saute dessus. J'embrasse son cou, lui faisant lâcher des râles rauques excitant, et je sens la chair de poule parcourir mon dos, dû à l'excitation. Je le pousse contre le mur violemment, prends ses mains et les attachent avec la serviette qu'il avait, et avec ma main valide, et tiens ses deux poignets par dessus sa tête, attaché. Il gémit lorsque mon sexe se colle au sien, nos érections ne faisant plus qu'un. Je donne de légers coups de bassin et m'active plus rapidement. Je me baisse, laissant une traînée de baisers dans son cou, sur son torse, et arrive à hauteur de son membre. Je pose un doigt dessus, et il frissonne de plaisir. Je finis par poser ma main entière et l'active de sorte à réaliser de beaux et grand vas et vient, lui faisant lâcher des gémissements, graves, viriles. J'en peux plus... Je le veux là... Le sentir près de moi, sa respiration devenant si forte que mes tympans lâcheront, le faire éjaculer...
Je place ma bouche au niveau de son membre, mon souffle sur son gland. Je lèche d'un trait le bout, et fais de même dans la longueur. J'englobe d'un coup sec son sexe, et je sens sa respiration s'accélèrer, ses doigts cherchant une prise dans la paroi du mur à serrer pour évacuer le surplus d'excitation causé par son corps. J'accélère, lorsque je sens ses mains se poser sur ma tête à l'arrière, demandant plus. Il pousse dessus et je le vois cambrer vers l'arrière, le plaisir eu raison de lui. J'entame une lignée de gorges profondes qui lui font lâcher des gémissements, accompagnée de grognement. J'accélère et me retire d'un coup, lui embrassant de nouveau le cou. Je détache ses mains, et le porte en douceur vers le lit, avant de le serrer fort contre moi.

- Je suis désolé, j'aurais pas dû te sauter dessus comme ça, je sais pas ce qu'il m'a pris, m'excusais-je, honnête.

- Hein ? Mais t'excuse pas, au contraire, tu viens de me faire vivre probablement un des meilleurs moments de ma vie.

Je le vois se pencher vers moi et se diriger vers le bas de mon pantalon. Je comprends ce qu'il veut faire lorsque je sens ses doigts commençaient à ouvrir ma ceinture.

- Non Evan, c'était toi aujourd'hui, j'ai besoin de rien, c'est gentil mon ange.

What ? Comment je l'ai appelé ? Je rougis de honte, et essaie de cacher mon visage sous mon pull.
J'aperçois son visage, les yeux comme des soucoupes, autant étonné que moi.

- Comment tu m'a appelé ?

- Hein ? Nan rien, j'ai rien dis.

Je suis plus qu'honteux... Peut être va t-il me détester...

- Nan j'aime bien comment tu m'a appelé en faite.

Je relève la tête, encore plus surpris.
Sans que je comprenne ce qu'il se passe, je sens ses lèvres se poser sur les miennes. Putain ! Ça faisait longtemps que je les attendaient. Depuis toujours j'ai l'impression. Je lui rends son baiser, et demande accès à sa langue. Il ouvre la bouche, et je laisse glisser ma langue sur sa lèvre inférieur. Je l'entends soupirer d'aisance, et il lâche de même un gémissement, qui me fait sourire à travers notre baiser. Je me recule, et le fixe dans ses yeux... Ils sont marrons, et à l'intérieur vert. Juste magnifique. Tout comme l'homme qui les portent.

- Je... Tu veux que je reste ce soir ? Demandais-je

- Bien sûr ! T'a même intérêt à rester, sinon je serais venue te chercher chez toi par la peau du cul même.

Je souris, et rapproche ma tête de la sienne, et lui vole un baiser. Et retourne m'installer contre la tête de lit, l'air de rien.

- Hé ! Viens la !

Je le vois s'approcher de moi, à quatre patte, se placer entre mes jambes, et m'embrasser comme si c'était le dernier baiser de toute notre vie.

- Ev'? Lui questionnais-je.

- Mmh ?

Sa tête posée sur mon torse m'apaise, alors je n'hésite pas et me lance.

- On est quoi nous deux ? Je veux dire... Amis ?

- Tu as déjà vue des amis qui s'embrassent, s'appellent par des surnoms et... On une vie sexuellement active ?

- Euh...

Comme d'habitude, il n'a pas tort. J'acquiece, et embrasse sa tête, épuisé. J'enlace mes mains dans les siennes et ferme les yeux. Je l'entends se pencher, allumer l'enceinte, et chanter une musique de nekfeu.

"Petite fraîcheur, t'es peut-être mannequin mais t'es loin d'être une fille modèle
Tu aimes te shooter à tes shootings car tu jouis d'une vie moderne
Tu passes ton temps à te défiler (ah)
Tes adversaires défilent (yeah) et j'aime tes collants effilés (yeah)
Te compare pas à des filles laides (ah)
Même à l'école (yeah), t'es populaire comme t'es (yeah)
Tu comptes plus (yeah) les compliments récoltés (ah)
Et dans tes soirées y a du monde au balcon mais je ne parle pas de ton décolleté (nan)
J'suis un mec à part, on vient pas d'la même dimension
J'essaye de mener ma barque et toi tu m'parles d'immenses yachts (yeah)
Je côtoie des filles de mon âge et puis des filles âgées et, même en amour, je vois peu de défis
Tellement de vautours, la durée de vie s'achète
Tout le monde autour semble me dévisager
Tu fais des galas dans ton habitation (yeah)
Car tu penses que la richesse fait rêver le monde (yeah)
J'suis venu, car j'ai reçu ton invitation mais j'me sens mal à l'aise dans ces événements"

Je ferme les yeux de nouveau, emporter par les événements, et me laisse voyager vers le sommeil.

1264 mots ❤️

• 𝒂̀ 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒆𝒖𝒙... Donde viven las historias. Descúbrelo ahora