Les meurtres empoisonnés.

Alerte Intrusion.

P.O.V Yumi :

-le lendemain-

J'arrive dans la salle en rang, Leiffa n'est pas encore là, elle est peut-être en retard. Je passe à autre chose et m'assoie à ma table, j'ai pris un livre en attendant l'arrivée du prof qui n'ait lui non plus pas encore là. Je suis plongé dans mon histoire, rien ne pourra me distraire, aucuns bruits ni aucune personnes. Tellement que je ne vois pas le prof rentrer dans la salle.

Je tourne la tête à droite, à gauche. Leiffa n'est pas là.. puis je repense a notre discussion hier.

Je crois qu'elle a paniqué depuis que je lui ai parler de mon histoire..

On s'entendait bien.. pourquoi j'ai décidé de lui parler de ceci ?

J'ai tout gâché, j'aurais pu avoir une amie.

Je reste assise là, avec personne à qui parler. Je regarde le sol, attendant que le cours débute vraiment. Le prof pour l'instant ne remarque rien, ne dis rien, mais à vrai dire je ne m'en occupe pas vraiment.

Je ne fais attention ni au prof, ni aux élèves. Je regarde juste le vide mais mes yeux sont concentrés sur mon cahier. Je distingue de loin les lignes de stylo bleu que j'ai écris auparavant. Je ne sais pas quoi faire pour garder mon attention sur le cours. Je pense que quand le dernier cours avant midi sera terminer, je m'enfuirais assez vite, personne ne remarquera. Je préfère manger seule dans un endroit paisible plutôt qu'être au milieu de personne inconnu et bruyante.

Les cours passe sans même que je ne me rende compte des heures qui passe, je regarde la pendule, les aiguilles, le tic tac de celles ci ne sont plus que la seule chose que j'entends. Midi sonne enfin, je sors de la classe aussi vite que je peux, mes cahiers et crayons dans la main, je ne prends pas le temps de les ranger. Je me dirige le plus vite vers la porte quand j'entends mon nom au milieu du brouhaha de la classe

- Yumi tu peux venir me voir s'il te plait ?

Le prof m'interrompt dans ma fuite, me demandant de venir lui parler

- Oui monsieur ?

-Je te trouve quelque peu dissipé aujourd'hui, tout va bien ?

J'hésite à répondre face à cette question, pourquoi a-t-il fallut qu'il m'en parle maintenant et pas pendant les intercours ?

- Euhh.. oui, pourquoi ?

- J'ai bien vu que Leiffa n'était pas là aujourd'hui. Depuis le début de l'année tu es restée sérieuse, mais depuis que tu as rencontré Leiffa ton travail n'est plus le même. Pourquoi son absence te met dans cet état ?

Je refuse de répondre et esquive la question en prétextant que j'ai un bus à prendre. Je cours dehors et m'en vais dans le parc le plus proche, hors de ce lycée.

Je repense à la phrase qu'il m'a dit :

" Pourquoi son absence te met dans cet état ?"

Après tout on ne se connais que depuis quelques petites semaines.. On est de bonnes amies, mais pas "assez" pour que je prenne trop à cœur chacune de ses réactions.

J'étais dans le parc, essayant de paraître naturel, regardant mon portable pour faire comme si j'étais occupée. Je regardais les précédents messages que Leiffa et moi s' étions envoyées. J'espérais lui envoyer un message mais j'avais peur de la déranger. Et même que dire ? Après la dernière fois..je vais pas revenir en pétant la forme. Je voyais les autres étudiants commencer à marcher en direction du lycée, je vérifiais l'heure sur mon portable et je remarquais que j'avais passé presque toute l'heure de la pause à admirer nos messages. Je pris la peine au minimum de lui envoyer un petit message d'inquiétude en lui demandant si elle allait bien et si elle se reposait, au cas où elle était malade. Je récupérais mon sac et marchais pour retourner au lycée. J'entendis une sonnerie de loin qui signifiait que j'allais arriver en retard au cours si je prenais mon temps encore. Je m'élançais pour rejoindre mon cours.

Arrivée, pile à temps pour que le prof ne ferme pas la porte, je m'installais seule, sur la table, il y avait un petit mot. Intriguée, j'ouvris le papier et une petite phrase était écrite dessus : « Leiffa a de la chance de ne pas être là. »

Je ne comprenais pas le sens du message, je fouillais des yeux certaines personnes qui pourraient être les auteurs du message. Mais aucun ne me regardaient en retour, espérant ma réaction.

Cette fin de cours allait être étrange, beaucoup même.

Le prof eut 20 minutes de retard, essoufflé, il nous dit qu'il avait oublié des fiches de documents pour le cours d'aujourd'hui. C'était un cours d'Espagnol. Je ne m'amusais guère, je comprenais à peine un mot de ce que disait le prof et les autres. L'absence de Leiffa me faisait complètement oublier l'essentiel des cours, et je me reprochais de ne penser qu'à elle, mais en même temps, étant ma seule amie, je voudrais sa compagnie en ce moment même.

Pour ne plus m'occuper de Leiffa et de son absence, je me tournais vers ma gauche, là ou se trouvait la fenêtre, observant un tronc d'arbre, peu intéressant mais ça m'occupait. Puis quelque chose reprit mon attention. C'était un homme vêtu de vêtements peu habituels pour un lycéen, si c'en était un ?

Il devait être en retard, ratant son bus ou un truc du genre. Et je vis quelque chose dans sa main, c'était trop petit et je n'ai pas pu déduire ce que c'était mais je me sentais en danger.

Tout se passait vite, une fenêtre de ma classe fut brisée en mille morceaux, la classe ne sut réagir, à part le professeur qui devait avoir compris la situation.

''Mettez vous tous sous vos tables !''

Paniqués, la plupart des élèves commençaient à se cacher pendant que le professeur fermait à clé la porte et les fenêtres.

Certains même, ne prenaient pas au sérieux la situation, pensant que ceci était encore un test de rentrée.

Une voix retentit dans les hauts parleurs en nous expliquant que tout était grave et que nous devions faire prudemment attention à nous. Les rigolades furent vite stoppées, et tout le monde se regardaient apeurés.

J'étais au fond de la salle, sous ma table, mais le problème était que derrière moi, il y avait une porte de secours si la première ne marchait pas. Ce qui veut dire qu'à tout moment je mourrais en premier..

Ma panique commençait à dégénérer. Je n'ai jamais cru que la technique des tables marcheraient, nous ne sommes pas invisibles. En plus, tout le monde était sur les rangs de devant et moi.. je suis éloignée de tous.

Le mot avait raison, Leiffa était très chanceuse..

Mais cela voulait dire que quelqu'un savait déjà tout, et il n'avait prévenu personne, à part moi avec ce message 'codé' en quelque sorte.

Est-ce que ce message était vraiment destiné à moi ? Après tout, nous sommes une classe entière, peut-être que je ne suis pas la seule personne qui connaît de loin Leiffa ?

Je me demandais si j'étais responsable de cette incident, si j'avais compris le mot, est-ce que tout se serait passé de cette manière ?

Au moins, peut-être qu'en parlant de mes problèmes hier, j'ai sauvé Leiffa ?

Je pourrais me venter de l'avoir sauver au minimum, si je meurs.

Pour le moment tout ce qui compte est, notre survie.

----------------------------------------------------------------------------------------------

Hello, la flemme est toujours avec nous, mais par apport au sans suite de un an, on a fait pire.

-Lilou et Mika.