Syndrome du sauveur

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P.O.V YUMI :

On entendait chaque personnes crier, les cries et les bruits retentissaient dans mes oreilles, je pouvais discerné chaque crie, ils étaient tous de plus en plus fort et angoissés, j'essayais de me les sortir de la tête, ça devait bientôt faire dix minutes que je me bouchais les oreilles, tentant d'être un peu dans le silence dans toute cette agonie. Mes voisins avaient tous aussi peur que n'importe qui, j'arrivais à ressentir leur peur, comme si je la vivait. J'essayais de penser à autre chose mais je ne pouvais pas m'empêcher de fixer cette porte. Quelqu'un arrivera c'était sur. Je ne pouvais pas le quitter des yeux avant que la personne arrive, celle qui nous tuera tous. A partir de se moment je ne vivais plus rien, je suis rentrée dans une sorte de trans, plus aucun bruit ne m'atteignait, il n'y avait plus rien d'autre que cette porte, elle était la seule chose que mon esprit volait focaliser en cette instant.

Je la sentait bouger et trembler mais jamais rien ni personne ne la traversait. Soudain je cru entendre mon prénom, je me retourna aussi vite que possible, personne ne me regardait ni même ne me cherchait un peu, je fixa une nouvelle fois la porte et une nouvelle fois j'ai entendu mon prénom, mais il était comme hurler dans mes oreilles, bien qu'il ne soit si petit, c'était Leiffa. J'ai cru l'entendre elle, elle hantait mes pensées mais elle me rassurait en même temps. Je restait toujours fixée sur la porte, insensible aux appels imaginèrent que mon cerveau créait. Soudain la poignée bougea, cette fois ci c'était vrai, elle a vraiment bougé. Je vus la porte s'entrouvrir, c'est bon; c'est la fin pour moi.

Tout d'un coup, sans que je ne puisse le contrôler, je pris la fuite, mon corps réagis tout seul, sans même prévenir qui que ce soit dans la pièce, j'ai trébuché plusieurs fois, la peur me faisait trembler. Puis quelqu'un entra dans la salle avec une arme. Les premiers coups de feux retentirent. Il avait tiré dans les lumières, nous étions plongé dans le noir, presque impossible de discerné se qu'il se passait étant donné que le prof avait fermé les volets, l'intrus tirait à l'aveugle. Beaucoup crièrent d'un coup, mais un, un cria réellement de souffrance, quelqu'un s'est fait touché, et là, tout le monde l'avait entendu mais personne ne voulait le croire. La classe entière voulu se précipiter vers la porte de sortis, mais moi, j'étais accroupi en plein milieu des couloirs de tables, tout le monde allait arriver sur moi alors il fallait que je sorte la première. Je me releva aussi vite que je pus et courra là où il me semblait que la porte était, puis une porte de classe s'ouvra au loin, eux avaient la lumière encore allumé ce qui nous donna un peu d'éclairage pour courir. Je partis dans le couloir et vu très rapidement que notre classe n'était pas la seul a avoir eu besoin de quitter leur salle.

Les couloirs n'étaient pas assez grand pour laisser tout le monde passer, un grand amas de personnes se crées et plus personnes ne pouvaient passer, tout le monde poussait en recherche d'une sortis, une faille pour partir de cet enfer. Les coups de feu devinrent plus nombreux d'un coups, la personne était là, parmi les élèves. La seul façon de se cacher était de se mettre à terre. Je me jeta au sol aussi vite que possible et me mis en boule pour éviter d'être écrasée. Les tirs incessant continuaient encore et encore, la foule commençait à réussir à avancer.

D'un coup, les tirent s'arrêtèrent, je devais être la seule a l'avoir remarqué, les autres continuaient à crier et courir. Je me leva, je ne voyais personne de suspect. Je regardais la foule, puis ma classe, au moins cinq fois avant de me décider, je courus vers ma classe et sauta par dessus les tables et les chaises au sol, et ouvrit la porte de secours, personne derrière autre que des élèves et professeurs, je suis enfin sortis de cet enfer, mais les élèves encore à l'intérieur, eux sont encore en danger.

Des lumières m'aveuglait, des klaxons de famille raisonnait dans mes oreilles, des foules de parents attendaient de voir leurs enfants sortir. Je sais très bien que les miens ne seront pas là, alors je vais sur un banc et attend. La police essayait de rentrer tout en n'attirant pas le ou les terroristes. D'un coup j'ai entendu les sirènes de police encore plus fortes et plus nombreuses, une dizaine de voiture arrivèrent les une après les autres, des fenêtres des maisons alentours s'allumèrent et des voisins sortirent voir ce qu'il se passait, les bruits de tirs, de sirène et de cris avaient réveillé presque tout le voisinage. Je pris mon téléphone pour regarder les potentiels appel manquer de mes parents, aucun. Mais il y avait quand même 23 appels manqués, c'était Leiffa. Je l'ai rappelé, elle dormait peut-être mais j'ai préférer essayer, la sonnerie me paraissait durée une éternité puis elle répondit.

- Yumi ?? Dis moi que ça va ?? T'es où ? T'es encore à l'intérieur ? La police est encore là ? J'ai vu les infos en direct sur la télé, il se passe quoi ? Toi ça va ? T'es pas blessé hein ?

- Ça va Leiffa, ça va, t'inquiète pas. La police est toujours là, elle à l'air en bonne forme d'ailleurs..

- Putain j'ai eu si peur que t'es eu un truc !! T'es où là ? T'es sortis ??

- Oui je suis sortis. On est à l'arrière de l'école, j'aurais jamais cru que cette porte de secours aurait servis à quelque chose..

- La porte au fond de la classe ??

- Ouais, j'étais juste devant

- Bon, tu vas bien ?? T'as rien, rassure moi

- Je vais bien t'inquiète, ma cheville va moins bien mais ça va

- Il s'est passé quoi ??

- Rien t'inquiète je me suis juste tordu un peu la cheville en courant mais ça va. Sinon toi t'es où ?

- J'arrive. Je suis sur la route du lycée depuis trente minutes

- Attends ? T'es en appel sur un vélo ??

- Ouais, mais t'inquiète mon téléphone est dans une poche et j'ai mes écouteurs, je vais pas avoir d'accident

- J'espère !

- J'arrive, je suis sur la petite ruelle.

Je tourna ma tête et la vit arrivée, j'avais l'impression qu'elle allait aussi vite qu'une voiture. Elle arriva sur le coté du trottoir et lâcha son vélo alors qu'il roulait encore un peu. Elle couru vers moi et je n'eus  à peine le temps de comprendre ce qu'il se passait qu'elle me pris dans ses bras d'un coup. Je l'entendis murmurer

- J'ai eu si peur

Je l'enlaça aussi, le regard dans le vide, une larme coula, je ne l'ai peut-être pas perdu finalement.


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ALORS.. EUHH.. on a le chapitre depuis deux mois d'écrit.

on a juste oublier de le poster..

VRAIMENT DÉSOLÉ !!

-Likaii (nous deux)


 





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⏰ Dernière mise à jour : Dec 03, 2022 ⏰

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Les meurtres empoisonnés.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant