The bus of love // réécriture //

Chapitre 30: Louis.

Harry n'était pas encore là, quand je suis rentré. Il m'a dit qu'on était seuls ce soir et je ne sais pas s'il a prévu quelque chose. Je prends un soda et m'installe dans le salon en l'attendant. La porte d'entrée s'ouvre, et je le vois rentré les bras chargés de nourriture et de tonnes de DVD.

- Nourriture chinoise et j'ai loué Grease, annonce t'il en posant le tout devant moi et en me souriant.

- Oh... Cool, m'exprime ai-je pour cacher ma déception.

Cette histoire de Tyler et de divorce c'est loin derrière moi, bien sûr. Mais quand il a dit qu'il ferait des efforts, j'espérais un peu plus que des je t'aime en pagaille et des soirées films. Je me suis trompé. Je veux dire on a un week-end en amoureux et il prévoit de la nourriture chinoise et un film... Sérieusement ? Un dîner romantique aurait été la moindre des choses. Harry se place à mes cotés après avoir inséré le DVD dans le lecteur et on mange tout en regardant mon film préféré. Quand on a fini de manger, Harry se glisse dans mes bras et on finit le film, sans vraiment parler. Je n'ai même pas l'envie de chanter à plein poumon durant les chansons.

Une fois le film finit, on va se coucher. Harry m'embrasse chastement avant de me souffler un bonne nuit et de tourner son dos à moi. Oh ok, donc on ne fera pas l'amour toute la nuit. Je me couche en grognant et frustré. Oui, je suis frustré parce que déjà je suis déçu et qu'en plus, pour une soirée sans Brad, Harry ne m'a pas touché. Je m'endors finalement, toujours déçu et frustré. Notre relation ne tourne pas autour du sexe mais on aurait eu besoin de se retrouver et c'était l'occasion parfaite.

Je sens le lit bouger, plus tard. Il doit être 1heure du matin, peut-être 2. Harry s'est levé mais je n'y ai pas prêté attention et je me suis rendormi. Jusqu'à ce qu'Harry vienne me réveiller.

- Lou ? Bébé s'il te plaît, lève-toi, je t'emmène quelque part.

- A 3 heures du matin ? Sérieusement Harry ? Tu avais toute la soirée pour ça, je grogne en enfonçant mon visage dans l'oreiller.

- Il faut partir maintenant, s'il te plaît.

Je grommelle quelques insultes qui le font rire et finit par sortir du lit et m'habiller d'un jean et d'un gros pull appartenant à Harry. Je ne sais pas où il m'emmène mais je prends une veste parce qu'il ne fait pas chaud ces temps-ci. Il ferme la porte d'entrée derrière lui et il me prend la main jusqu'à la voiture. On s'installe dedans et Harry me dis qu'on a de la route et que je peux dormir si je veux. Je l'embrasse rapidement avant de me tourner vers la vitre et de dormir, la voix d'Harry chantant doucement un chanson qui passe à la radio.

Quand je me suis réveillé, la voiture été arrêté et Harry 'était plus là. Il était 6heure d'après ce qu'affichait la radio. Je me suis étiré et j'ai regardé où j'étais. Ça ressemblait vaguement a une plage. Harry est arrivé, quelques minutes après mon réveil.

- Hey tu es réveillé, tu viens ?

- Mh... Tu peux me dire ce qu'on fait à 6heure du matin sur une plage ?

- Attends, tu verras.

Il me tire par le bras et on arrive près de l'eau en quelques secondes. Une couverture est étalée à côté d'un panier. Harry se couche et me fait signe d'en faire pareil. Ce que je fais évidement. On reste quelques minutes à contempler le paysage, jusqu'à ce que je tremble de froid.

- Tu as froid ? me demande Harry

- Un peu, dis-je en frottant mes bras avec mes mains

- Attends

Il se penche sur le côté et cherche quelque chose dans le sac. Il se retourne vers moi avec une couverture polaire et me la passe autour des épaules.

- Tu n'as pas froid, toi ?

- Non. Pas pour l'instant. Il y en a une autre de toute façon.

- Tu as tout prévu alors ? Tu m'as toujours pas dis pourquoi on était là ?

- Pour ça, dit-il en pointant le début du lever du soleil.

Je souris de toutes mes dents parce que c'est un des trucs que je rêvais de faire avec la personne que j'aime. Et il l'a réalisé. Je crois que je lui en ai parlé, un jour, au début de notre relation. Et il s'en est souvenu. Il passe un bras autour de ma taille pour me rapprocher de lui. Je me blottis un peu plus contre lui, et on reste là, à regarder le lever du soleil à deux. Puis il me demande si j'ai faim, et je réponds que oui. Alors il sort des tasses et un thermos, puis plein de choses diverses à manger. Il a pensé à tout, et il est adorable. Je réalise que je ne serais jamais bien sans lui, ou avec quelqu'un d'autre. Il est mon âme sœur.

Il doit être 9 heure lorsque l'on rejoint la voiture, pour rentrer. Enfin, je pensais qu'on rentrés. Mais ce n'est pas ce qu'avait prévu Harry :

- Je te propose un jeu.

- Je t'écoute ?

- On roule, n' importe où. Avec seulement deux règles.

- Lesquelles ?

- On n'a le droit que de tourner à droite, et tu décides lorsque l'on tourne.

- Et c'est quoi le but ?

- On fait ça jusqu'à trouver quelque chose qu'on a envie de faire.

- Allez ! m'exclame ai-je excité par cette idée farfelue.

Après avoir roulé deux heures, avoir tourné une centaine de fois à droite (voir plus), on s'est arrêtés devant un complexe de saut en parachute. Je ne voulais pas, Harry voulait. Il m'a regardé avec sa tête de bébé chat, et j'ai accepté. Chacun de nous a un moniteur. J'aurais voulu sauter avec Harry, mais j'ai déjà assez la trouille alors un moniteur c'est bien.

On nous a équipés, et on est monté dans deux petits hélicoptères. J'ai eu très peur lorsque mon moniteur, Flynn, a ouvert la porte de l'hélicoptère pour qu'on saute. Le moniteur d'Harry ouvre la porte au même moment. Il est 12h26 lorsque l'on saute. Harry hurle, et j'hurle aussi. Les cris de peur deviennent rapidement des cries de joie et d'admiration. Je ne regrette plus quand je vois le paysage et quand je vois Harry rire et hurler de joie. Il me crie qu'il m'aime et la c'est moi qui rigole. Puis nos moniteurs enclenchent les parachutes et là, c'est comme si on volait. Ce qu'on avait pas prévu c'est que le parachute d'Harry ne s'ouvre pas. J'hurle de terreur, et je ne peux rien faire. Je regarde le corps d'Harry tombé encore et encore, comme une simple mouchoir qui vole. Je regarde le corps de mon mari s'effondrer sur le sol. Et je ne peux m'empêcher de pleurer et d'hurler. Harry s'est écrasé sur le sol.