Chapitre 2 : Derrière les portes d'Althéa.

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— Nous arrivons ! cria le cochet.

Fergus De Middenhall contempla sa fille avec tristesse. Son sort était scellé. Ils n'avaient pas échangé un mot durant tout le voyage en calèche. Son père comprenait bien qu'elle n'était pas d'humeur à recevoir ses platitudes sur le positivisme existentiel. Elle était une femme, et par ce fait, elle était prisonnière du bon vouloir des hommes. Trois hommes pour être précis : son père, le Roi et son futur époux. Chacun tenait une chaîne de sa vie. Aélis ne décolérait pas de sa situation. Elle avait bien tenté de dire sa désapprobation au Roi Mildegarde, mais son père l'avait fait taire sur-le-champ. Il était clair que les projets du Roi étaient devenus plus importants que le bonheur de sa fille. L'indocile Aélis devait accepter sans broncher. Telle était la dure réalité. Depuis, elle était restée murée dans un silence glacial, au point de s'enfermer elle-même des jours durant dans sa chambre jusqu'à ce voyage.

Son père pouvait lui montrer un air navré, cela ne changeait rien à ce qui l'attendait. Elle était une sacrifiée pour la cause du Roi. Elle se mit à nouveau à pleurer face à cette injustice. Voilà des jours qu'elle pleurait cette angoisse d'être jetée en pâture au plus effrayant des chevaliers de la cour.

— Aélis, je te le redis : « je suis désolé ».

— Tu peux garder tes excuses pour toi ! Je n'en veux pas !

— Tu es ce que j'ai de plus cher dans ma vie, Aélis, mais je connais le Roi depuis vingt ans et je sais que ce n'est pas un homme qui agit à la légère. Il a pesé le pour et le contre et il sait combien tu nous es importante. Sa demande doit avoir du sens. Tu dois aider ce chevalier, comme il te l'a demandé ! C'est une mission avant tout !

— Tu n'as pas cherché à me défendre, à défendre ma volonté, donc garde ton affection et tes balivernes pour un plus crédule ! rétorqua-t-elle, mauvaise.

Fergus baissa les yeux, navré de constater combien sa colère restait vive.

— Je sais que je te déçois, mais je n'ai pas le choix.

— On l'a toujours ! vociféra-t-elle.

— Tu es jeune. Tu as toujours été un peu rêveuse. Du moins idéaliste, malgré les déconvenues vécues depuis ton enfance. Depuis toute petite, tu as toujours agi de façon à faire le bien autour de toi et croire que rien n'était impossible, qu'il y avait du bon en chaque personne. S'il te plait, continue de garder cela en tête. Le Roi ou le Duc, considère-les comme des personnes bonnes, ayant besoin de toi ! Ne vois pas cela comme une punition, mais comme un honneur de les aider et de te considérer comme l'unique personne capable d'y parvenir. Tu n'as jamais vu le Duc Callistar. Qui sait ? Il n'est peut-être pas celui qu'on décrit.

Aélis croisa les bras pour affirmer son mécontentement et son refus d'obtempérer.

— Tsss ! Me voilà tellement altruiste qu'on me sacrifie pour une soi-disant grande cause dont je suis la seule à en avoir les qualifications ! Aider le Chevalier de Sang ? Quelle ineptie ! Je doute pouvoir lui être d'une grande utilité !

Là où mon coeur te retrouvera... T1 : Pour le meilleur. Pour le pire.Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon